Dead Poetic – New Medecines

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Style: emocoreAnnee de sortie: 2004Label: Solid State Records

Si l’ont peut reprocher à la déferlante emo le nombre de formations inintéressantes et fades qu’elle génère, force est de constater qu’elle recèle également en son sein de vraies petites perles. Car comment ne pas apprécier l’écoute du second album d’une des formations phares du label Solid State Records, véritable vivier de talents, j’ai nommé Dead Poetic?

Cet album pourrait servir de véritable « manuel » à quiconque voudrait s’initier au post-hardcore… Il contient en dix pistes tout ce qui fait le charme de ce style si décrié. Dès l’entame de ce « New Medicines », une incroyable énergie se dégage, tant dans la voix magnifique du chanteur de la formation que dans l’instrumentation (servie par une non-moins excellente production), énergie qui ne lâchera pas l’auditeur jusqu’à la fin de l’oeuvre. L’autre point fort du disque est incontestablement son aspect mélodique très travaillé, qui alterne rage (« Taste Your Red Hands »), douceur ( « Vanus Empty »), mélancolie (« Dimmer Light », le bijou de l’album selon moi), ou tout simplement puissance (« Glass in the Trees », dont le splendide break constitue un des moments forts de l’album). On traverse ainsi un véritable flot d’émotions, de colère, de joie ou d’incompréhension le tout appuyé par un songwriting de qualité, évoquant les d outes, les peurs , les réjouissances dont tout être humain est un jour le sujet.

On pourrait certes reprocher le côté « déja-vu » de l’effort, puisqu’il est vrai que Dead Poetic n’innove pas particulièrement sur le plan technique, mais la manière et la classe avec laquelle le groupe manie son hardcore émotionnel en font incontestablement l’un de fers de lance de la scène emo américaine.

De plus, ce « New Medicines » fait également partie des albums qui ne s’apprécient rééllement qu’au terme d’un dizaine d’écoutes, puis se bonifient tel un grand cru avec le temps: non point qu’il s’agisse d’un album complexe (le single « New Medicines », très efficace, étant la pour nous le rappeler), mais d’un album dont les mélodies se savourent avec autant de plaisir, si ce n’est plus, aux premières écoutes qu’aux écoutes ultérieures.

Ce qui fait la force d’une musique de qualité, et ce sans que le style n’entre en jeu, c’est la capacité qu’elle a à transcender le présent pour faire naviguer son auditeur au sein de ses propres expériences.C’est ce que vous ressentirez à l’ecoute attentive de cet album.

  1. taste the red hands
  2. the dreamclub murders
  3. new medicines
  4. vanus empty
  5. bury the difference
  6. molotov
  7. glass in the trees
  8. dimmer light
  9. hostages
  10. modern morbid prophecies
  11. a hoax to live for
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