Jesu – Heart Ache

3 Commentaires      1 261
Style: indus/ambientAnnee de sortie: 2004Label: Dry Run Recordings

Le roi est mort… Vive le roi !!!

Godflesh a splité… mais Justin Broadrick, tête pensante de feu Godflesh nous revient avec un nouveau projet, justement très inspiré par son aïeul.

Mais je vous vois venir… Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Nous n’avons en aucun cas affaire à une pâle copie de Godflesh. Nous allons redécouvrir de l’indus certes, mais aussi de l’ambient de TRES grande facture, tel Scorn (ayant pris un bol d’air bien champêtre dans le cas présent!).

Justin Broadrick ici seul, pour accoucher de son projet et de ce premier EP, remet donc le couvert « façon » Godflesh mais saupoudré d’une ambiance intimiste et d’une bonne dose émotionnelle.

Passées les présentations d’usage, ce premier EP de Jesu (EP de 40 min soit dit en passant…) va nous faire découvrir un paysage connu, balisé de nuances demeurées secrètes jusque là dans sa musique.
Le sieur Broadrick nous présente deux morceaux d’une vingtaine de minutes chacun.
Première constatation: il va prendre son temps pour mettre en place sa musique (mais sans minimalisme musical).
Deuxième constatation : l’auditeur n’aura d’autre choix que d’investir cette œuvre, ses affres, ses nuances (tel un voyage initiatique).

Nos oreilles (et notre coeur) vont se retrouver envahis par une basse surpuissante, une guitare ambiente parfois incisive, des thèmes de pianos, des samples, un chant éthéré, rarement énervé sachant décliner des ambiances propices à la réflexion.
Et c’est là, l’un des paradoxes (mais aussi l’une des clés) de cette nouvelle production. Là où auparavant, Justin Broadrick savait nous parler principalement de colère et de frustration, comme de simples états de fait avec une musique indus (culte il faut bien le dire !), il a aujourd’hui découvert la passion, cause de ses états de fait.

Durant ces 40 minutes, on oscille donc entre cauchemar urbain, sombre mélancolie, syncope d’un cœur à l’abandon où tout est calibré, s’enchaîne, se mêle et s’entremêle pour nous faire toucher du doigt une atmosphère, une réalité, des sensations propres aux maux du cœur.

Sachant que cet EP a été enregistré, mixé et produit par les soins de Justin Broadrick, tout ceci augure du meilleur pour l’album devant sortir début 2005, tant cette musique est addictive. A noter que cet album verra entre autre arriver à la batterie Ted Parsons (ex-Swans, ex-Prong, ex-Godflesh,…).

Les grands alchimistes se rencontrent…

  1. heartache
  2. ruined
Up Next

Du meme groupe

Groupes cités dans la chronique

Vous pourriez aussi apprécier

3 Commentaires

  1. jonben jonben says:

    yep, cet EP malgré qu’il soit un peu long à partir est nickel, j’ai hate d’entendre l’album.

  2. Crusto says:

    Faut que j’ecoute… en tout cas la pochette est belle.

  3. fewz says:

    cet EP est génial…j’ai acheté l’album hier, je suis là en train de l’écouter pour la première fois… et c’est tout bonnement EXCELLENT……….!!!!!!!!!!!!!!

Répondre à fewz Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *