Time To Burn – Starting Point

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Style: post-hardcoreAnnee de sortie: 2005Label: Basement Apes Industries

Time To Burn, ça commence il y quelques années vers Clermont Ferrand pour continuer maintenant, deux EP plus tard, sur Paris. Est-ce qu’on peut alors parler de « groupe parisien »? Nan, je ne vais leur faire cet affront. Outre ces considérations dénominatives et géographiques si je suis en train d’essayer de pondre quelques lignes c’est surtout parce que Time To Burn fait de la musique: du « post-hardcore ». Mais évitons de trop utiliser ce terme qui serait déjà devenu péjoratif.

Le groupe s’active intensément depuis la sortie de ce dernier EP, multiplie les dates partout en France, aidé en plus par nombre de chroniques élogieuses, alors si vous n’avez pas encore entendu parler d’eux c’est que vous venez de débarquer, et ça j’aime bien! Bienvenue!

Starting Point c’est sept titres d’un hardcore lourd, très lourd, agrémenté d’une voix screamo déchirée et d’une basse gravement saturée. On pense au « old » Isis, à Unfold mais plus particulièrement aux suédois de Breach. Sans plagiat, sans copier/coller, avec la maturité qui laisse juste apparaître les influences, Time To Burn joue un post-hardcore pesant, élevant la notion de répétition au stade d’opérateur logique, transformant les guitares en souffleuses de mélodies corrodées et hypodermiques.

Lorsque lourdeur étouffante et aigus coupe-gorge se croisent et s’émulent, on obtient une entité destructrice; c’est apparemment ce qu’on cherché à construire nos quatre garçons qui en plus ont choisi de la faire hypnotique. Merci à eux.

Time To Burn, ou une pièce supplémentaire et de choix pour le post-hardcore français. Et comme le dit Eddy, chanteur et guitariste du groupe: ça biche!

  1. linda hada
  2. lost in poetic words
  3. jelly roll
  4. starting point
  5. waiting for the end
  6. burn the lie down
  7. alma
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8 Commentaires

  1. Florent says:

    C’est marrant que tu foutes 4/5 à Years of no light et pas plus de 15/20 à T2B….

  2. krakoukass Krakoukass says:

    Faut relativiser hein Mister Dupond, 4/5 n’est pas égal à 16/20… Démo contre album, on peut pas comparer la notation…

  3. fewz says:

    j’essaye de faire attention à ma notation… j’ai envi de redonner au 15/20 sa vraie valeur! =D quel ambitieux projet!
    sinon oui, 4/5 c’est différent de 15/20… qu’est-ce qu’ils sont tatillons ces gens quand même alors… ;-)

  4. Florent says:

    Bah c’est juste qu’il y a une gtrosse différence de classe entre les deux groupes trouve-je ;-)

  5. fewz says:

    disons qu’il y en a un qui est bcp moins « noisecore » que l’autre… =p

  6. damien luce says:

    Je les ai vu en live lors de leur date avec Overmars. J’avais trouvé qu’ils avaient évolués positivement au niveau de la prestance scénique. Je me suis donc procuré leur méfait. Je trouve que leur cd est plat. La musique est bonne mais ennuyeuse. J’attends la suite…

  7. Ellestin says:

    C’est surtout un peu court… Après un « Lost in Poetic Words » très engageant, le reste se contente de maintenir un bon niveau mais à peine commence-t-on à s’imprégner de leur univers tordu que c’est déjà fini…

  8. pearly says:

    du même avis que damien luce, sauf que leur prestation avec Overmars ne m’avait pas emballée tant que ça… Trop stéréotyopée : certes, c’est bien fait, mais di diou, au bout du 20° groupe de l’année à faire cette zic’, ça lasse. Et il manque LA touche T2B… De plus, si j’ai beaucoup aimé les 15 premières minutes, me suis lassé : C’est très bon, mais c’est trop répétitif, les constructions sont relativement identiques.. Mais j’ai l’impression qu’ils sont encore en pleine évolution. j’attends la suite.
    Et sur album, et bien la même chose. bien, mais pas surprenant.

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