Battlelore – Evernight

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Style: viking metalAnnee de sortie: 2007Label: Napalm

Avouons le, avant d’écouter cet album, je ne connaissais de Battlelore que leurs déguisements de trolls, d’elfes et autres créatures issues de la fantasy.

Ces Finlandais définissent leur style comme étant de l’epic fantasy metal. Alors que je craignais un gothopouf metal convenu accompagné des sempiternelles claviers pompiers écoeurants et de douces vocalises féminines monocordes et sans saveur, je me retrouve finalement avec un objet pas spécialement original mais pas non plus dénué d’intérêt et de pertinence. Si le chant de l’elfette Kaisa Jouhki n’a rien de bien fabuleux (mais ses lignes de chant ne manquent pas d’intérêt), il est alterné par de rudes vocaux d’orcs en colère. Certes il n’y a rien d’original dans la formule usée jusqu’à la corde de la belle et la bête. Mais là où tant de groupes vaquant dans les mêmes eaux se noient dans la mièvrerie, la faute à une musique trop lisse, Battlelore possède un son particulier fait de guitares lourdes et grasses, noyant il est vrai les claviers et manquant peut-être d’une certaine clarté qui empêche de distinguer des guitares au jeu plus mélodique et subtil qu’il n’y paraît. Résultat, on se retrouve avec un disque qui semble être la rencontre de Sirenia avec Dimmu Borgir et Amon Amarth à un concert de heavy metal.

De même que l’artwork sombre et sobre le laisse présager, Battlelore distille une certaine mélancolie tout au long de ce Evernight. Sobre aussi car les claviers parsemant les pistes de cette nuitée éternelle ne sont jamais trop pompeux et restent subtils. On sourira quand ces mêmes claviers égrèneront les notes d’une mélodie folk avec un son de flutio délicieusement kitsch sur « The Cloak and the Dagger », en aucune manière on ne se moquera, on ira même jusqu’à trouver ça charmant.

Autre point positif, le disque ne dure que 42 minutes (c’est sans compter les titres bonus), une bonne chose en ces temps où on a pris la fâcheuse habitude de faire du remplissage sur des galettes remplies à ras bord. Plus, cela aurait été indigeste, rébarbatif même. Résultat, l’objet est très accrocheur et pas lassant. Il est vrai que l’esthète en mal d’originalité et de nouveauté n’y trouvera pas son compte. Celui recherchant un disque accrocheur et agréable de metal mélodique, atmosphérique et heavy sera bien avisé d’y jeter une oreille.

  1. house of heroes
  2. ocean’s elysium
  3. summon the wolves
  4. we are the legions
  5. into the new world
  6. longing horizon
  7. mask of flies
  8. the cloak and the dagger
  9. beneath the waves
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