On se demande bien ce qui pousse Nuclear Blast à signer un groupe de metal mélodique avec chant de sirène de plus. Le label possède déjà Nightwish, After Forever et Sirenia, alors pourquoi diable s’encombrer de ce groupe américain ? Le metal gothique avec poulette qui roucoule c’est comme le metalcore ou le death mélo, un genre à la mode en ce moment, qui commence sérieusement à gaver le public à force que les labels l’usent jusqu’à la corde en signant des fournées de groupes tous plus inintéressants les uns que les autres.

E.O.E. vient du pays de l’Oncle Sam et n’a rien de très remarquable, à part le fait de disposer en son sein de la plus jolie blondinette de la scène metal, la charmante Francine Boucher. Ce groupe de Los Angeles nous offre de gros riffs heavy à la Iced Earth peu subtils et mélodiques, répétitifs et banals. Peu de claviers et d’arrangements sirupeux ici, ce sont les guitares metal qui mènent la danse. Des guitares qui ne sont d’ailleurs pas aidés par une production peu subtile mettant en avant un chant féminin (faisant penser à Liv Kristine) tout à fait banal et sans envergure. Chant féminin doucereux en total décalage avec une musique tenant autant de Death dernière période (en beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup moins inspiré, il va sans dire) que du power metal le plus costaud.

The Forgotten Goddess, disque froid, impersonnel et sans envergure, est donc condamné à l’oubli éternel.

1. burning with life
2. expressions of flesh
3. voices in a dream
4. towers of silence
5. the forgotten goddess
6. the kingdom within
7. circles in stone
8. garden of the gods
9. lost beneath a silent sky
10. adrift