Deinos Mastema – Ruines

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Style: funeral blackAnnee de sortie: 2006Label: Eisiger Mond Productions

Moi je veux bien essayer de faire mon possible pour “support the scene” mais encore faudrait-il que “the scene” elle arrête ses conneries. Parce que franchement quand je vois que des choses comme ce Deinos Mastema sont signés sur le même label que les excellents Xeohl, ça me fait un peu mal. Aller on se calme et on explique au monsieur pour qu’il comprenne.

J’ai rarement entendu début d’album plus foireux que celui-ci. Une intro de plus de 3 minutes avec la même mélodie de piano en boucle. Au bout de 30 secondes on s’emmerde, au bout de 2 minutes on zappe la piste on en peut déjà plus et le groupe nous a déjà mis en colère. C’est mal barré pour la suite. La suite justement venons-y. Après cette horreur de piano c’est une horreur de guitare qui prends le relais avec une mélodie tout juste moins pénible mais qu’on va encore nous asséner pendant plus de 2 minutes. Quelle barbe ! Enfin ça démarre. Réjouissons nous.
Dès le début on est très surpris par la très mauvaise qualité du son de la guitare qui se résume au final à un vrombissement inaudible et dont les graves sont particulièrement horribles. La batterie est perdue si loin qu’on a plutôt l’impression d’entendre le claquement des rails d’un train qu’une batterie. Pour rigoler un peu elle tente des changements, en passant d’un canal à l’autre au court d’un même morceau, ou plutôt les cymbales se promènent de droite à gauche mais comme elles engloutissent le reste de la batterie…
La voix a justement dû le prendre, ce train, puisqu’elle se retrouve à des années lumières de nos oreilles ne proposant finalement qu’un gargouillis infect ponctué de cris par-ci par là des plus désagréables. Même la voix « claire » est noyée sous la mélodie de guitare du qui fait de la résistance, rendant son propos…inexistant…Je veux bien qu’en faisant du black on s’amuse à faire grésiller le son pour rendre le tout plus crado mais trop c’est trop les mecs. Au final on a plus l’impression d’écouter un lave-linge en mode essorage que de la musique.
Puisqu’on est censé être dans du funeral black on nous balance les mêmes plans pendant d’interminables minutes (le riff du deuxième morceau aurait raison du plus courageux d’entre vous tant il est répété jusqu’à la nuit des temps), pas la peine de varier les choses ça fait vachement plus « funeral ».

Non vraiment je suis désolé pour ce jeune one-man band français mais même avec tout mon courage je n’ai jamais pu aller au bout de cet album tant le propos est pénible. C’est avec un vrai plaisir que j’aide les jeunes groupes qui cherchent à se faire un nom, encore faut-il que ce qu’ils proposent soit un minimum travaillé. Ici ça sent trop le vite fait mal fait. J’attendrai la prochaine sortie du groupe prévue pour bientôt, pour peut-être constater des évolutions et c’est avec plaisir que je leur donnerai un coup de pouce. Pour l’instant ils devront se contenter d’un coup de pied aux fesses.

  1. verzweiflung
  2. pagan pride
  3. vers d’autres horizons
  4. par une sombre nuit d’hiver
  5. der morderische wald
  6. ruines
  7. existence ephémère
  8. parisienne moonlight (anathema cover)
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4 Commentaires

  1. darkantisthene says:

    voilà qui donne envie !

  2. guim says:

    Je ne serai pas aussi catégorique,album qui se place directement dans une optique norvégienne old school avec un feeling un peu plus martial et mélancolique,ça ne brille pas au niveau de l’originalité soyons tout à fait clair,mais j’ai trouvé un potentiel intéressant au projet,juste que pour l’instant ça reste impersonnel et en gestation.A voir pour la suite.

  3. Wintersieg says:

    FUCK OFF

  4. dah-neir says:

    Pas très bon joueur WIntersieg…

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