Benighted – Icon

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Style: brutal deathAnnee de sortie: 2007Label: Osmose

« Why are you so brutal to me ? ». C’est avec ces mots qu’une jeune fille apparemment désespérée ouvre le nouvel album des français de Benighted. Et Julien de répondre (en substance hein, j’interprète) de ses growls caverneux « parce que tu le vaux bien connasseeeeeee ! ». C’est vrai quoi merde, on ne va pas se laisser emmerder tout de même.
Tournant une fois de plus autour du thème de la folie, thème récurrent chez nos amis égorgeurs de poulets, Icon est encore une fois la garantie de se prendre une bien belle baffe dans la gueule. On avait pourtant déjà bien morflé sous les coups de ICP et Identisick mais l’auditeur battu que l’on est, va encore en prendre pour son grade.

Sur le fond pourtant, rien ne change fondamentalement, c’est toujours aussi –voire encore davantage- brutal qu’auparavant et TANT MIEUX ! On croît un instant à l’ouverture de « Forsaken » que Benighted va se mettre à faire du Neurosis, mais ce n’est qu’une intro qui débouche rapidement sur du Benighted pur jus.
Bref, Icon, c’est tout simplement 39 minutes de furie d’un brutal death groovy croisé à un grind impitoyable.
Les titres sont toujours aussi catchy, pour une efficacité maximale. Certains sont même destinés à devenir des classiques du Benighted crew, comme ce « Saw It All » dantesque, l’un des meilleurs morceaux jamais écrits par le groupe ou « Pledge Of Retaliation » et ses riffs énormissimes…

Julien hurle toujours comme un diable et varie son chant autour des 3 modes de chant, schématiquement : gruik, growl, gnark. En plus de son chant varié auquel on est déjà bien habitué, le groupe a eu la bonne idée d’inviter Jagger des allemands de Disbelief, pour pousser la chansonnette en duo sur « Human Circles ». Son timbre de voix si particulier complète parfaitement celui de Julien et le morceau est une vraie réussite.

Seule toute petite ombre à ce très joli tableau : le featuring de rap sur « Grind Wit ». Il dure seulement 10 secondes, ne sert à rien et est malheureusement bien pourri et beaucoup trop décalé, arrivant dans le morceau de façon aussi subtile qu’un poil de cul sur la soupe.

La production est toujours énorme, à l’image de celle du grand frère Identisick.
Bref vous l’aurez compris, les amateurs ne seront en aucun déçus, même si je garde une légère préférence pour Identisick qui contient davantage de morceaux mémorables. Il n’empêche, on aura beau arguer que Benighted ne change ni n’évolue pas beaucoup, mais ce qu’il fait, il est toujours le groupe qui le fait le mieux dans l’hexagone…

  1. complete exsanguination
  2. slut
  3. grind wit
  4. saw it all
  5. forsaken
  6. smile then bleed
  7. pledge of retaliation
  8. icon
  9. human circles
  10. invoxhate
  11. the underneath
  12. blindfolded centuries
krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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2 Commentaires

  1. mr.hutz says:

    Krakou t’as écouté combien d’albums cette année :D?

  2. shadow says:

    Tres bon album qui tambourine comme il faut (meme si je n’apprecie pas moi non plus le passage rapé), quand on en a besoin (c’est a dire peu souvent pour moi!). Mais ca faisait un moment que je n’avais pas pris autant mon pied sur un album de death.

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