Dead Meadow – Howls From the Hills

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Style: rock psychéAnnee de sortie: 2007Label: Tollota Records

Formé en 1998, à Washington DC, le trio Jason Simon (guitariste/chanteur), Steve Kille (bassiste), Mark Laughlin (batteur) (remplacé quelques années après par Stephen Mac Carty) s’allient pour donner vie à ce projet, ce rock revêche et enfumé. Dead Meadow, c’est tout sauf du flower power fané. Dead Meadow c’est du rock psyché, spatiale, dont on se délecte en zonant sur un sofa rouge cerné de douceurs. Vous êtes au cœur de la corne d’abondance. Il y a tout ce que vous souhaitez, imaginez-les, servez-vous.

On appuie sur Play, on pénètre cette musique lointaine, un rien léthargique. On se laisse bercer par les ondes de la basse et le delay de ces riffs, de cette pédale wha-wha. On dodeline tranquillement de la tête pendant que la voix nasillarde raisonne au loin, se perd dans ces histoires à la H.P. Lovecraft meet Tolkien. Le tout dans une quiétude totale. L’heure est à la glande et plus rien n’a d’importance.

J’en veux pour preuve cette réédition de leur second album alors paru en 2001 sur le label Tollota Records – label que les connaisseurs auront vite affilié à son créateur Joe Lally, bassiste de Fugazi de son état. Mais nulle évanescence hardcore à l’horizon. Désolé. Ici on ne parle exclusivement que de early hard rock 70’s et de rock psyché 60’s, de cette scène rock qui animait notamment l’Angleterre post-soixante-huitarde. Mais pour être plus exact Hendrix, Jeffersson Airplane et autres Led Zeppelin se sont penchés sur le berceau.

Pour autant, Dead Meadow n’a rien d’un groupe de vieux hippies sur le retour, n’a même jamais connu cette période et n’est finalement animé que de la passion d’un mythe. Mythe qui les influence certes. Mais ils le transfigurent allègrement pour nous en donner une nouvelle lecture, que nombres d’émules n’avaient pour beaucoup qu’effleuré du doigt. Aidé ici par la remasterisation d’un Greg Calbi (notamment connu pour ces travaux de l’époque avec John Lennon, Bob Dylan , The Allman Brothers, New York Dolls) au Sterling Sound Studio, Dead Meadow nous balladent pendant plus de trois quart d’heure dans cette ère intemporelle, cet univers si lointain et si proche, libre de toutes contingences dont on peine à s’extraire même une fois la dernière note évaporée.

  1. drifting down streams
  2. dusty nothings
  3. jusiamere farms
  4. the white worm
  5. the one i don’t know
  6. everything’s going on
  7. one and old
  8. the breeze always blows
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