Powerwolf est le projet heavy metal de l’ensemble du groupe stoner rock rigolo Red Aim. Même chanteur, mêmes zikos, il y a juste les groupies et les fans qui changent. C’est ainsi que le vocaliste Attila Dorn fait croire à la populace qu’il vient de Roumanie (ça fait toujours plus evil que Sarrebruck).
Powerwolf donne dans le heavy metal avec ambiance horrifique. Mais n’allez pas croire que ces Allemands sonnent comme du King Diamond. Si King Diamond était un livre, ça serait un bouquin de Lovecraft là où les Sarrebruckois seraient à classer dans la bibliothèque des 8-10 ans. Il s’agit d’un heavy metal épique (et collegram) assez maidenien (sauf exception du très Candlemass « When the Moon Shines Red ») et pour tout dire banal dans sa forme. Donc rien de neuf sous le soleil au pays du power metal européen mais, cependant, l’objet est tout de même non dénué d’intérêt. Tout d’abord grâce à des compositions bien ficelées et à un chant très théâtral de haute tenue, différent de ce que l’on entend habituellement dans le genre à l’heure actuelle. Ensuite, l’autre qualité du disque est à coup sûr les arrangements à base de chœurs, orgues et autres orchestrations grandiloquentes accentuant l’ambiance « vampires et loups-garous » que la troupe allemande cherche à faire passer.
Tout cela fait de Lupus Dei un disque tout à fait sympathique et distrayant mais vite lassant. A n’écouter que les soirs de pleine lune donc.