On va encore dire que je suis un amouré de scribouillard tout juste bon à cracher dans la soupe, m’enfin il faudra m’expliquer l’intérêt d’un groupe tel que The Bones sur la scène actuelle. Et pis encore de cette signature chez Century Media… Ils sont autant désespérés chez Century Media pour noyer les bacs de rééditions de leur glorieux back catalogue et signer des groupes aussi insipides que The Bones ? Je veux bien être compatissant, mais de là à me faire sabrer les oreilles sur l’hôtel du cynisme du business… Bref, Burnout Boulevard c’est le quatrième album de ces suédois de The Bones, comptant également une discographie pléthorique de singles et autres splits. Au programme punk’n’roll, clichés rock’n’roll à tous les étages, la banane bien en avant. Les gros cubes, l’alcool, les gonzesses et autres joyeusetés de la carte sont au programme. Pas que je sois insensible au style d’habitude, au contraire même. Mais franchement nous servir une soupe aussi fade alors que d’autres nordistes tels que Hellacopters, Backyards Babies et consorts ont déjà largement joué avec les clichés (avec plus ou moins de brio je vous le concède – où est le early-Hellacopters ?!). Production lisse comme un pet de nonne, plans éculés, riffs sans morgue… La coupe est pleine. A dégager !