Gemini Five – Sex, Drugs, Anarchy

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Style: Glam Rock with ballsAnnee de sortie: 2008Label: Sound Pollution

Ça fait maintenant un petit moment que la patrie du Glam rock n’est plus les USA mais la froide Suède. Ça fait un petit moment aussi que le maillot jaune est exclusivement revêtu par Hardcore Superstar. Or, afin de succéder à l’excellentissime éponyme de 2006, ces fers de lance ont commencé à montrer quelques (sérieux ?) signes de fatigue via un Dreamin In A Casket très moyen l’année dernière que je n’ai même pas eu le courage de chroniquer. Quelle meilleure occasion alors pour les jeunes loups de faire leur trou et ravir une première place convoitée ?
Les candidats ne manquent pas et, pour certains, n’ont même pas attendu que le roi soit déchu pour leur donner un coup de boost (je pense à Babylon bombs il y a 2 ans). Et parmi ceux-là Gemini Five ne sont pas les plus mal placés. D’autant qu’il s’agit ici de leur 3ème album et que la maturité, l‘expérience pourraient très bien leur apporter ce que la spontanéité des premières heures leur empêchaient d’atteindre.
Malheureusement l’élève (car il s’agit quasiment d’un lien maître/élève tellement les structures et les gimmicks sont similaires) n’a pas su saisir sa chance au vol. Mais attention, n’allez pas conclure que « rater sa chance » signifie « rater le coche » et qu’il s’agit d’une contre performance de glam rock couillu. C’est même plutôt réussi dans l’ensemble. Il manque juste à Gemini Five quelques marches pour finaliser son ascension (3, 4 titres qui tuent réellement, par exemple et non une succession de 12 morceaux sympathiques). Le gros son est là, les guitares et la voix font bien leur job mais d’autres sont passés par là et ont franchement mieux fait.
Oui alors bien sûr vous allez me dire : c’est du glam, ça fait des années que de grosses pointures sont passées par là et ont apporté leurs lettres de noblesse au genre, donc faut pas trop bouder son plaisir et jouer les amateurs de relation anale avec les Diptères brachycères. Sauf que là on est clairement dans la droite lignée de la version suédoise (pour ne pas dire la version Hardcore Superstarienne) du genre et que, de fait, les comparaisons sont inévitables et ne jouent pas en faveur du groupe.
Avis mitigé donc puisque, sans m’insupporter, ce Sex, drugs, anarchy ne parvient pas à m’enthousiasmer.

  1. thunder and lightning
  2. i am hollow
  3. scream 4 me
  4. here’s looking at you kid
  5. all pistols
  6. sex drugs anarchy
  7. lay your money down
  8. here 2day gone 2mrw
  9. something’s gotta give
  10. blood on the bricks
  11. we do not come in peace
  12. stay with me

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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