Metallica – Death Magnetic

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Style: thrashAnnee de sortie: 2008Label: Vertigo

Darkantisthène :

Bon avant qu’on vienne me casser les roustons en me disant que je ne sais pas évoluer, je tiens à préciser que, certes j’ai grandi avec Metallica entre les oreilles, que Ride the lightning et Master of puppets (respectivement 2è et 3è album du groupe) sont pour moi au panthéon du groupe et du metal dans son ensemble, mais que Load fait également partie de mes albums préférés du groupe. Donc pour l’esprit obtus, on repassera. Si je fais cette petite mise au point introductive c’est bien évidemment, on s’en serait douté, parce que je ne vais pas participer au concerto de louanges en ut majeur.

Je sais bien qu’il faut vivre avec son temps et que… wopopop attendez 2 secondes, pourquoi est-ce que je m’emmerde à démarrer ma chro comme ça, moi ?
Non parce que, à moins de faire preuve de mauvaise foi, on ne peut pas vraiment dire que les nerfs des die hard fans sont mis à rude épreuve avec ce 9ème album des 4 horsemen. Inutile donc d’engager le terrain sur une soi-disant évolution du groupe. C’est même plutôt l’inverse.

Exit, en effet, le metal rock avec de « vrais morceaux de chansons » dedans de la paire Load/Reload ; exit également la prod’ à la con et les morceaux aux 285 riffs qui nécessitent l’achat de 12 commodes pour contenir tous les tiroirs de l’avant dernier album. C’est un Metallica plus direct, plus taillé live que St Anger qui refait en effet surface en 2008.
Super, me direz-vous ! Moins alambiqué, plus thrash, que demande le peuple, c’était inespéré, nom d’un slip de bain ! En plus ça évitera les débats du genre « ah les vendus, ils ont fait une ballade » ou « chiens de l’enfer, ils ont fait un duo avec Amy Caviste ». On n’a plus qu’à se concentrer sur la valeur des titres.
Et là il faut bien avouer que ça commence plutôt pas mal avec un « That was just your life » aux relents tubesques. Et puis, après tout, ça continue pas mal avec un « The end of the line » bien rondouillard et un « Broken, beat and scarred » velu.
Mais on arrive à “The day that never comes”. Et là on se dit : “hum, ça me dit quelque chose s’t’affaire” ; alors on réfléchit 2 sec, on se le repasse et là on s’aperçoit que ça ressemble quand même pas mal à un mixte entre « One » (…And justice for all) et « Fade to black » (Ride the lightning). En moins bon.
Mais on continue, on y croit un peu, après tout il est difficile d’éviter l’écueil de l’auto inspiration, surtout après tant d’années de bons et loyaux services.
A la fin de la première écoute le petit arrière goût est suffisamment présent pour douter d’avoir la sortie de l’année entre les mains mais les petits riffs sympas incitent tout de même à ne pas trop attendre pour réécouter. Réécoutons donc.

Et là problème. Non seulement l’impression de déjà entendu des morceaux sus cités est confirmée mais on s’aperçoit qu’ils ne sont en fait pas les seuls concernés. L’ombre de And justice… et Master of puppets plane quelquefois avec malice, d’autre fois avec malveillance.
Histoire de confirmer encore plus mieux le clin d’œil au Metallica ante 90’s on a droit – ça faisait un bail – à un instrumental (« Suicide & Redemption »). Hou punaise, attention, « Orion » n’a qu’à bien se tenir ! Tremble « The Call of Ktulu » ! Ah ben non en fait, on a droit à un sous (mais alors « sous ») « To live is to die ». Un « sous » (mais alors « sous » hein) parce que le père Hammet a franchement été plus inspiré. D’ailleurs, il n’y a pas que sur ce titre qu’il aurait pu être mieux inspiré, c’est franchement l’un des plus mauvais points de l’album selon moi. On a droit à l’introduction du tome 1 « les solos à la Hammet en 10 leçons ».
Je me souviens de Lars s’arrachant les cheveux dans la vidéo « Un an et demi dans la vie de Metallica » lorsque Kirk essaie de nous chier un solo valable sur « Unforgiven » : « it’s not his style », disait-il. Eh bien, là, on pourrait dire « it’s too much his style ». C’est Pipo et Molo vont faire le tour des stades.
Je pourrais continuer comme ça et vous dire que « My apocalypse » fait presque pitié avec son côté « eh les gars, z’avez vu les gros melons qu’on a encore dans la calbut, c’est thrash ‘till death chez nous » alors que ce morceau est d’un vide créatif intersidéral. On dirait « Damage inc. » après l’accident.

À mon avis on peut avoir 2 attitudes face à la démarche du groupe :
– wow, les types ont retrouvé des chutes de studio de Master of puppets qui annoncent largement And justice. La boucle est bouclée, ils peuvent se suicider en paix. Ou bien,
– alala, les types ont fait la connerie de vouloir ressortir les recettes d’antan alors qu’ils n’ont manifestement plus la fougue et l’inspiration suffisante pour pleinement convaincre. La boucle est bouclée, ils se sont mis une balle dans le pied.

Vous voyez où je me situe, je suppose ?

Allez une petit conclusion en forme de slogan : un excellent album d’Am I blood ou une bonne réédition d’un EP de 1987.

Note Darkantimet’s : 12

Krakoukass :

Bon oubliez un peu la prose de mon grincheux confrère qui ne sait définitivement pas évoluer, et avouez que vous l’avez senti cette excitation, hein ? Je ne parle évidemment pas de ce qui peut se passer dans mon caleçon (quoique) mais de l’excitation entourant la sortie de ce nouvel album. D’ores et déjà une sortie historique d’ailleurs, car outre le fait qu’il s’agisse du nouvel album du plus grand groupe de métal de tous les temps, il fallait le faire pour assister à un tel couac français, avec la mise en bacs de l’album dans un magasin parisien dès le 2 septembre (alors que sortie prévue le 12) suite à une erreur d’étiquetage. Il n’y a rien d’extraordinaire en soi dans le fait qu’un album se retrouve sur Internet plusieurs jours, voire semaines, avant sa sortie officielle, mais tout de même… Se dire que le nouveau Mets s’est répandu dans le monde entier en quelques heures, en partant d’une erreur d’étiquetage dans un magasin parisien, ça donne à réfléchir sur le fonctionnement et la vitesse du monde dans lequel on vit…

Bref je m’égare, je parlais d’excitation, mais il faut tout de même dire que si la sauce est montée assez vite, c’est en partant des premiers retours des acheteurs en avant-première ou des vilains pirates. Car pour ma part, je ne ressentais au départ pas la moindre impatience d’entendre cet album, très très (très très) refroidi par l’expérience St Anger, qui est certainement l’album le plus décevant que j’ai jamais entendu. Pas complètement à jeter, certains passages étant même intéressants (très peu nombreux), mais il y a des points tellement critiques sur ce disque (Hetfield à la ramasse vocalement, aucun solo de Kirk, et surtout merde ce son de caisse claire abominable), que c’est définitivement le plus mauvais album de Metallica jamais sorti et espérons-le, qui sortira jamais aussi.
Du coup en y repensant, c’était quasiment impossible de faire pire, ce qui n’était pas suffisant pour m’en coller ne serait-ce qu’une demi-molle, à l’idée d’écouter ce Death Magnetic.

Mais, mais, pris dans la hype je l’avoue, me voilà à écouter cet album (un peu en avance donc). Et la claque dès la première écoute. La vraie, grosse claque, comme je ne m’attendais pas à en recevoir jamais à nouveau avec un album des Mets.
Pas de doute Metallica a retrouvé la gniak, la vraie, Hetfield est au top, vocalement impeccable, rythmiquement inattaquable, Lars se contente du minimum syndical comme d’hab (mais a retrouvé un son de batterie décent, ouf), Kirk est de retour avec des solos comme au bon vieux temps. Il n’y a guère que ce pauvre Robert (Trujillo) qui se fait un peu couillonner dans l’affaire, déjà car sa basse est assez éloignée dans le mix, mais surtout lorsqu’on pense au niveau ahurissant de ce musicien d’exception, on ne peut s’empêcher de se dire qu’un simple bassiste de session aurait pu faire la même chose sur cet album.
Enfin, tout cela n’est que littérature, car ce qui compte c’est les compos, et le pied qu’on (enfin je) peut ressentir à leur écoute. Et là putain… Putain quoi !

Les titres sont encore une fois longs (l’album fait d’ailleurs 74 minutes) mais on a l’habitude avec Metallica si l’on repense aux premiers albums du groupe voire à St Anger (mais celui-là en fait on va éviter d’y repenser). Contrairement à Ste Horreur donc, compos longues ici ne veut pas dire compos chiantes, ce disque me vole vraiment 74 minutes de ma vie en un éclair à chaque fois que je l’écoute. Et le pire c’est que j’en redemande. Je dois bien en être à 30 écoutes de l’album, et il reste pourtant toujours bloqué dans ma platine.

Les titres forts sont bel et bien là : « That Was Just Your Life », « The End of the Line », « Broken, Beat and Scarred », « All Nightmare Long », voilà le quartet gagnant du disque. 4 bombes tout simplement, puissantes, inspirées, à vous donner envie de creuser le plancher en tapant du pied. Et puis il y a les compos seulement très bonnes comme « The Day that Never Comes », « The Judas Kiss », « My Apocalypse ». Un disque de Metallica est rarement rempli de titres parfaits, et du coup Death Magnetic ne fait pas exception à la règle en offrant un « Cyanide » que je qualifie finalement maintenant de juste bon (après l’avoir trouvé très bof), idem pour « Suicide & Redemption », un instrumental sympathique mais un peu long (peut-être le seul morceau trop long de l’album) et incontestablement pas à la hauteur des « Orion » ou « The Call of Ktulu ». Enfin le seul morceau un peu inutile, « The Unforgiven III » tellement moins inspiré que le premier et tellement mélo qu’il aurait finalement été préférable de ne pas le retenir pour l’album.

Death Magnetic n’est donc évidemment pas un album parfait, mais c’est un putain de bon album que je prends un pied pas possible à écouter et qui rien que pour ça, finira à coup sûr sur mon podium de fin d’année. Et tu peux me croire cher lecteur, je ne m’attendais pas du tout à ça…
Après, la question de savoir si Metallica a raison de revenir à un style plus proche de ses racines, ce que certains voient comme un renoncement de l’ambition et de la volonté de créer de nouvelles choses (si par nouvelle chose on entend Ste Horreur, alors avouez que ça donne pas envie quand même), je ne suis absolument pas d’accord pour ma part. Car Death Magnetic pour aussi marqué qu’il soit du sceau du thrash à l’ancienne, est tout de même garni de passages et de sons qui en font quand même un disque moderne, en phase avec son époque. Metallica a finalement en quelque sorte mixé son vieux thrash des familles, avec un groove rock et un son à la limite du stoner parfois (seule bonne chose qui peut rester du passage de St Massacre). Il atteint ce résultat aussi grâce à la production du pourtant très sagouin Rick Rubin, qui loin de faire un boulot parfait (ce type a le chic pour saturer systématiquement tous les disques sur lequel il pose ses sales pattes et malheureusement cet album ne fait pas exception à cette triste règle) donne quand même il faut bien le dire, une vraie pêche aux compos et une puissance sèche (comprendre pas du Tue Madsen) qui leur sied parfaitement. Et qu’est-ce qui rime avec sied, cher lecteur ? Pied exactement !

Voilà en résumé ce que représente Death Magnetic pour moi en 2008 : le foutu pied !

Note Krakoukasspas : 17

  1. that was just your life
  2. the end of the line
  3. broken, beat & scarred
  4. the day that never comes
  5. all nightmare long
  6. cyanide
  7. the unforgiven iii
  8. the judas kiss
  9. suicide & redemption
  10. my apocalypse

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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21 Commentaires

  1. nicod says:

    st anger = sainte colère non ?
    and pipisse for all……………

  2. booboo29 says:

    Mon cher Krakoukasspas… je partage tout à fait ton avis!
    Après un (BIP) sortie en 2003 que j’avais à l’époque acheté le jour même de sa sortie et que j’ai dû en tout et pour tout écouter 5 fois depuis, voici le retour tant attendu de nos FOUR HORSEMEN préférés avec un DEATH MAGNETIC (oui oui je peux vraiment le citer,,,il le mérite) qui présente le groupe sous un jour beaucoup plus flatteur!!!! Je me suis procuré cet album le jour même de sa sortie et depuis je ne compte plus le nombre de fois que je me suis envoyé cette galette qui fait plaisir à entendre…
    BREF! Hormis une petit faute de gout (the unforgiven 3ème du nom franchement dispensable) et un instru pas mal mais pas non plus transcendant et malgré un production pas vraiment à la hauteur (imaginez cet album avec le son du BLACK ALBUM..), je trouve que dans l’ensemble cet album est vraiment le meilleur proposé par le groupe depuis un bon moment…
    Ma note: 08/10 !

  3. Joss says:

    Bon et bien voilà, ma prose n’était pas nécéssaire dans la mesure ou je pense quasiment pareil que mon collègue Krakou. Il n’y a guère que pour les titres faibles que je suis en léger désacord. J’apprécie avec modération Unforgiven III et je trouve Cyanide excellent (et quel refrain encore). Il n’y a que l’instru que j’aimerais zapper (bien trop long et peu de passages intérressant) et le dernier titre « my appocalypse » qui veut faire bourrin pour faire bourrin mais qui s’avère finalement assez ennuyeuse. Pour le reste et surtout le quarté de tête : un bon gros « Yeah » avec une mention spéciale pour « All nightmare long ».

  4. Uter says:

    Un groupe bourré de fric qui n’est même pas capable de s’offrir une prod digne de ce nom :-(

  5. darkantisthene says:

    eh ! moi je sais évoluer, c’est justement Metallica qui ne le sait pas en l’espèce ! saligot !

  6. passmountaigne says:

    Même impression que darkantisthene à la première écoute. Du Metallizbam réchauffé, parfois à la limite de l’autoparodie (the day that never comes). Pas réécouté depuis, mais je ne pense pas que mon avis s’améliorera au fil des écoutes, donc je ne suis pas pressé.

  7. Angrom Angrom says:

    Outre le fait que d’avoir une prod aussi pourrave est digne de la faute professionnelle pour un groupe aussi reconnu que metallica (et je ne suis pas sur que ce soir Rubin la cause de ca, car d’autres disques produits par lui sont très écoutables), cet album oscille entre le réchauffé (réutilisation de riffs de la grande époque, mais ca tombe a plat la plupart du temps), et le pas terrible (les riffs néo à la St Anger)… ajoutez à cela une longueur et un volume sonore qui rendent l’écoute d’un trait fatigante, et clairement pour moi ce disque ne restera pas dans les annales. Un disque très moyen…

  8. krakoukass Krakoukass says:

    Des riffs néo ??? Alors là je voudrais bien savoir où t’as trouvé ça!

  9. wakos says:

    Pareil que Krakou et Joss en ce qui me concerne. Je n’attendais franchement rien de bien folichon de la part des Mets, et je dois avouer que j’ai été plus qu’agréablement surpris. Le disque perd un peu de son mordant après la première moitié, mais ça reste quand même bien au dessus de « St-Anger ». Par contre, je trouve vraiment dommage que le groupe n’exploite pas plus le talent de Robert Trujillo, car il s’agit là d’un excellent bassiste et je suis certain qu’il aurait sans problème pu renforcer l’impact de la section rythmique. Si le son de la caisse clair est bien meilleur, cela ne change rien au fait que Lars n’innove pas, et se contente de nous ressortir les même plans basiques qui commencent à dater.
    Après, c’est certain que quelques passages sonnent familiers, mais cela ne m’a pas gêné plus que cela. C’est le premier album de Metallica qui me procure autant de plaisir depuis un sacré bout de temps et que je ne cesse d’écouter, donc pour moi le pari est réussi. Si à défaut d’innover le groupe se contente de nous balancer des bons titres, j’en demande pas plus… ;o)
    Un bon petit 15.5/20 pour moi !

  10. SagresMetal says:

    Je rejoins plutot le camps des BOF…
    Ok c’est pas mal mais c’est loin d’être un chef d’oeuvre.
    Le son est pourri (saturation), j’aime pas le chant de James… il y a trop de remplisage….
    Bref à part quelques titres c’est vraiment pas terrible…
    Un peu mieux que St Anger mais loin du niveau qu’on attend d’un Metallica…

  11. Dun23 says:

    En ce qui me concerne, le plus mauvais Metallica et de loin, c’est reload. Ceci dit, j’écoute ce Death Magnetic via le site officiel en streaming. Première constatation, Ulrich a laissé faire son producteur pour le son de caisse claire et c’est une bonne chose. Mais comme d’hab’, ils ont aussi laissé la basse en retrait, faudrait pas qu’on l’entende de trop, faut pas déconner. Ce qui fait chier, c’est juste qu’à la 4-cordes, ils ont mine de rien l’un des meilleurs bassistes que cette foutue planète abrite. Et laisser un talent pareil au repos, franchement, je vois pas pourquoi ils s’emmerdent avec une basse depuis la mort de Burton. Parceque ça fait cool? Mbref, y’a des trucs plaisants sur ce skeud, maintenant, c’est clair qu’un Cyanide ou The Unforgiven me feront pas me relever la nuit en headbangant comme un ouf malade.

  12. mugwump says:

    Pas grand chose à se mettre sous la dent…
    Le pauvre Hetfield est à l’agonie, Lars est un batteur de plus en plus chiant, Kirk branle son manche dans tous les sens et oublie d’y mettre de la mélodie, Trujilo (ah bon il était là lui?!).
    Le son est certes meilleur que sur le précédent mais en même temps était-il possible de faire pire?
    Bref encore un groupe qui va vendre un paquet de disques sur sa renommée…

  13. Tim says:

    Lol ce site à croire que tous les grincheux metalleux s’y retrouvent pour chier sur la gueule de Metallica…
    A j’avais oublier ça fait TRVE de leur chier dessus depuis 15 ans…
    Un bon album pour ma part qui n’egale pas les classiques du groupe mais bien superieur à toutes les bouses metalcorisé qui sortent par conteneurs entiers depuis quelques années…

  14. pearly says:

    et bien inférieure à toutes les merveilles non-metalcorisées, celles à la créativité et au niveau un minimum poussés, qui sortent chaque année depuis ces mêmes 15 ans (et plus) ? On peut le dire ça ? Ou ça entre aussi dans cette soi-disant trvitude ? On a le droit de dire que c’est raté avec un vrai avis ? Ou est-ce un interdit passible de la peine de trvisation ?
    j’demande, c’est tout, juste comlme ça…

  15. 1ternot2baz says:

    tout ça pour dire vivement la chronique du nouveau acdc pour un débat qui s’annonce copieux : ).

  16. lolo says:

    tu n aimes pas metallica. c’ est tout.

  17. jéjé says:

    plus le temps passe, plus mon avis se rapproche de Krakoukass; alors qu’au bout de deux trois écoutes, j’étais persuadé du contraire…

  18. Jesperados says:

    Un Grand album de Metal ! De la puissance , de la melodie, des riffs de tuerurs, un chant incroyable (Vous en connaissez beaucoup de chanteurs qui rivalisent avec James Hetfield?), des compos imparables malgré leur longueur. MON ALBUM ROCK / METAL DE 2008 !!
    Ils ecrasent la concurrence ! Enfin une sortie musicale enthousiasmante !

  19. Ace says:

    C’est toujours pareil dans ces webzines metal,refuge de musiciens ratés,voire ratés tout court qui assènent des vérités,jugent,jaugent,notent en partant toujours du fait que leur point de vue fait autorité en la matière….

  20. Joss says:

    Et c’est encore un joli lieu commun que de dire que la personne qui donne un avis négatif sur un disque soit un musicien raté :-s

  21. Nocturnalpriest says:

    Une grosse merde mal produite, mal composée et mal jouée (mention au manchot Lars Ulrich et sa caisse claire en étain du 18ème siècle), stérile et pathétique tentative de faire l’illusion qu’on est de retour aux temps révolus de la justice pour tous…! J’ai acheté ce disque et je n’ai pas pu supporter longtemps de le voir prendre de la place (et beaucoup de poussière) dans mon salon => offert à qqn qui adore le black album, l’album sur lequel un groupe autrefois talentueux s’est vautré dans la facilité et les compos misérables (pour ce qui est « métal »), adoptant la business attitude (pour preuve, les meilleurs morceaux de ce disque sont les 2 ballades !!).

    Je les préférais encore quand ils jouaient du rock californien pour ascenseur japonais au milieu des années 90, au moins il n’y avait pas tromperie sur la marchandise… C’était de de la merde avec une pochette de merde qui n’imitait pas celle des bons albums… Pourquoi ces mecs continuent-ils inlassablement de souiller une oeuvre géniale (qui date sérieusement et) qui fait partie des fondements incontestables et géniaux du métal extrême ???

    Pourquoi ne s’appellent-ils pas « puppet fuckers » ou « parkinson collective » ?

    L’avantage c’est que comme c’est écrit « Metallica » sur la pochette, y aura toujours des déçus de la feuille pour continuer à s’ auto-persuader que c’est de la bonne came héhé !

    Metallica c’est un peu devenu comme Rammstein, on a un peu honte que les non-initiés croient que c’est ça qu’on écoute quand on est « métalleux », ça nous fait réellement passer pour des cons LOL

    Ah que c’est bon de se soulager de la sorte, frustré que je suis d’avoir vu le soleil se lever un 22 décembre 2012 :-)

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