Gortal – Blastphemous Sindecade

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Style: blasting death metal from hellAnnee de sortie: 2008Label: Pagan Records

Le problème avec les scènes nationales c’est que souvent il y a un ou deux groupes cultes qui influencent tout un tas de leurs compatriotes et on se retrouve avec une flopée d’ersatz. Prenez les U.S.A par exemple, tout une scène s’est développée autour de clones de Suffocation. Plus proche de nous, en Pologne, des tonnes de groupes s’inspirent de Vader et/ou Behemoth et on se retrouve avec toute une scène aux mêmes blasts, mêmes riffs et même gros son bien propre. Heureusement il y a toujours des formations sortant des albums se démarquant, et parfois foutant une grosse claque à l’auditeur.

Gortal fait partie de cette catégorie, ce quatuor composé de 3 ex Pyorrhoea (mais existant depuis bien plus longtemps) vient de balancer à la face du monde une véritable petite bombe de death metal ultra agressif et evil mâtiné de black. Ce Blastphemous Sindecade (killer combo de jeux de mots), premier album du groupe, comporte quelques riffs à la vader et un bon gros son mais est surtout un concentré de férocité possédant une intensité se rapprochant parfois de la scène death metal brésilienne, Rebaelliun en tête, tout en sachant placer quelques breaks plus lourds afin de partir de plus belle. Si une comparaison devait être faite avec d’autres groupes Polonais, il faudrait classer Gortal comme une version death metal d’un Stillborn ou d’un Thunderbolt.

Mais heureusement, la violence n’est pas tout dans ce disque, il y a aussi une belle ambiance et surtout des tonnes de riffs de tueurs ! C’est simple, chaque chanson a son riff qui marque dés la première écoute et qui donne envie de se repasser ce disque encore et encore. Et si les guitaristes sont très bons, les autres musiciens ne sont pas en reste. Le blasteur en chef délivre une performance impeccable et ultra carrée tout en sachant accompagner parfaitement les rares accalmies (souvent lors des solos). Quant au chanteur, son timbre se rapproche de Ross dolan (Immolation), à la fois guttural et intelligible. Ses growls sont d’ailleurs parfois doublés par des vocaux aigus à la Deicide ou Hate Eternal du plus bel effet. Ah il y a le bassiste aussi, on l’entend, C’est cool non ?

Cet album est donc une belle tuerie sur laquelle devront se jeter tout ceux qui veulent se foutre un bon petit carnage de 31 minutes (intro comprise) dans les oreilles afin de mieux appréhender l’approche des fêtes de fin d’année.

  1. insight
  2. perversity rites
  3. black-purest-desecration
  4. forgotten writing
  5. unleash hell
  6. deathamation
  7. beast-war-terror
  8. obscene nazarene
  9. blastphemy
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