Bilan 2008 joss

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Futur

Comme tous les ans, pas d’attente particulière. On va se laisser porter, au gré des découvertes, écouter sans pré-jugés des groupes récents ou anciens, connus ou inconnus et espérer une année 2009 un peu plus riche que 2008. J’ai entendu parler d’un nouveau Maiden, ce sera donc forcément une grande année !

Déceptions

A coté de ces 10 albums, dont une petite moitié est là plus par défaut, faute de prétendants, l’année 2008 livra son lot de déceptions. Tout d’abord Textures, qui choisi d’affirmer sa brutalité (certes toute maîtrisée) au lieu d’approfondir les incursions prog explorées sur le fantastique Drawing Circles. Pas un mauvais album en soit, mais juste décevant par rapport à ce que j’espérais. Il faudra y revenir sans a priori. Opeth ensuite, qui continue de ne pas me convaincre malgré un Watershed qui relève pourtant le niveau du médiocre Ghost reveries. Eluveitie sort un très décevant Slania après un Spirit prometteur. De plus, il faudra voir comment le groupe évolue à l’avenir, maintenant que deux des membres originaux se sont fait la malle. Et enfin le Black Ice d’AC/DC qui, même s’il ne figurait pas parmi mes attentes, réussi juste à montrer que les papy-rockeurs australiens ne sont pas morts, au lieu d’enterrer toute la concurrence.

Albums de l’année

Ayreon01011001
Première écoute de l’année, première claque et premier au classement 2008. Je n’avais jamais prêté attention au projet metal/prog du compositeur hollandais Arjen Lucassen et bien mal m’en a pris. Un talent de composition incroyable et une faculté à rendre cohérente la participation d’une vingtaine de chanteurs et musiciens différents. Fabuleux.


MetallicaDeath Magnetic
Sans doute LE retour inattendu de l’année. Certes, on peut sembler sceptique quand à la sincérité de la démarche car sortir un disque « retour au sources » après un album hué par la plupart des fan, ça sent la démagogie artistique à plein nez. Mais il est vivement conseillé de faire fi de cet aspect car cet album (du moins sa première moitié) contient son lot de titres absolument jouissifs.


Guns n’ RosesChinese Democracy
Un autre retour inattendu, du moins que l’on avait cessé d’attendre. Puis il est arrivé et beaucoup se sont acharnés dessus. A tord ou à raison ? Là n’est pas le problème. De mon coté, une fois accepté le fait qu’il s’agisse tout de même d’un album solo d’Axl, j’y trouve mon compte grâce à un songwriting leché qui met en valeur la superbe voix d’Axl Rose.

IntronautPrehistoricisms
La bonne surprise post-core de l’année. Sur un thème qui n’est pas sans rappeler le Precambrian de The Ocean, les Américains d’Intronaut assènent un post-hardcore aux ambiances tribales et jazzy ou la basse se taille la part du lion. Envoûtant.


BumblefootAbnormal
Le guitar-hero déjanté Ron Thal continue son petit bonhomme de chemin en parallèle de son mercenariat chez les Guns n’ Roses. Au programme : 12 hits percutants entre métal, pop, rock, ska ou encore musique de film.


EuropeAlmost Unplugged
Avec ses albums récents et ce live semi-acoustique, le groupe suédois réussi haut la main un come-back crédible. Composé de titres récents, de reprises et de vieux titres réarrangés, ce live enregistré à domicile, est une totale réussite. Il permet à Europe de prouver qu’il est toujours possible de casser une image un poil négative.


Ultra VomitObjectif : Thunes
En sortant du carcan restreint du death/grind rigolo pour aller vers le métal parodique sans barrière de style, le groupe nantais s’est mis un paquet de monde dans la poche grâce à un humour potache qui fait mouche_. Comment ne pas rire devant leur vision du métal-core, du black-métal ou encore du hardcore et ne pas s’incliner en même temps devant leur talent pour jouer à la perfection les styles pré-cités. On aime ou on aime pas, mais personne encore n’avait osé sortir un tel album. Respect donc.


SlipknotAll Hope Is Gone
J’ai toujours apprécié avec modération le brutal-neo des masqués de l’Iowa mais cet album fut tout de même une excellent surprise alors que je n’attendais rien de particulier. On retrouve la touche si caractéristique de Slipknot mais à laquelle on ajoute les cotés plus mélodiques de Stone Sour pour un résultat 100% assumé. Efficace à défaut d’être novateur.


Septic FleshCommunion
Retour gagnant des grecs de Septic Flesh. Le dernier album en date, Sumerian demons, était sans doute un peu « too much » et en choisissant la voie de la brutalité à tout va, ils en avaient oublié ce coté épique dans lequel ils excellent tant. Communion renoue avec ce que Septic Flesh sait faire de mieux. On l’aurait aimé plus long et un poil plus aventureux cela dit.


The Mars VoltaThe Bedlam in Goliath
L’ovni de l’année. Les anciens At the drive in ne lâchent rien s’affirment avec leur quatrième album comme l’un, sinon LE groupe de rock le plus intéressant de ces derniers années. Certes il faut s’accrocher pour les suivre dans leur délire rock-prog-jazz-latino mais le jeu en vaut la chandelle.


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