Slash – S/t

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Style: hard rockAnnee de sortie: 2010

Los Angeles. Hospice des Bandanas Fripés, à l’heure des visites.

– Salut Papy ! Comment ça va aujourd’hui ?
– Salut mon p’tit père ! Pas trop mal… T’as ma livraison ?
– Bien sûr ! J’t’ai pris un Single Barrel ! Ca ira ?
– Parfait ! Ferme bien la porte et sers-moi donc un verre de ce nectar !
– T’inquiète pas. L’infirmière est occupée à torcher le vieux au bout du couloir…
– Hetfield ? Ahah, celui-là, même impotent, il continue à nous faire de la merde ! Je crois que c’est l’vieux Dave qui lui a encore refilé un laxatif dans sa compote de pommes, on leur avait pourtant bien dit d’pas les foutre dans la même chambre… Dis-moi, ça roule toujours à l’école ?
– Ouais pas trop mal… Tiens, voilà ton verre. La semaine s’est bien passée alors ?
– Si on veut…
– Des soucis ?
– Boarf pas grand chose… Y a un groupe qui est venu faire une animation musicale au goûter de jeudi. C’était Slash
– Slash ? LE Slash ?! Le guitariste au gibus ?
– En personne !
– Roh la vache mais c’est génial !
– C’est c’que j’me disais aussi… Tiens, ressers-moi… Bah oui, le Slash des Guns n’ Roses, du Snakepit, celui de It’s five o’clock somewhere et de Ain’t life grand. Celui dont l’inimitable toucher bluesy me faisait baver… enfin quand je pouvais encore m’arrêter de baver tout seul. C’est loin tout ça… Les sauts périlleux et la voix d’écorché vif d’Eric Dover. Et Rod Jackson ! Bon dieu, quelle fougue, quelle chaleur chez ce bonhomme ! Finies et bien finies ces années là…
– Merde… bah mon vieux Papy, t’as le moral en berne…
– C’est rien d’le dire. J’en aurais bouffé mes chaussons de rock n’ roll ! Il s’est pointé avec toute une clique de chanteurs ! Comme s’il ne nous avait pas assez emmerdé avec Scott Weiland, voilà qu’il convoque le ban et l’arrière-ban pour nous pondre des chansons d’un ennui euthanasiant. On a pas besoin de ça habituellement, mais là on s’est bien fait chier ! Et dans tous les sens du terme !
– C’est dégueu !
– C’est pas tout. Quand ça ronflait pas dans le réfectoire, j’peux t’dire qu’il fallait s’accrocher à sa Tena pour pas pisser de rire en écoutant Lemmy nous crachoter ses derniers glaviots ou Fergie dans son imitation d’Axl Rose du temps où il avait encore une voix. On dit que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleur soupe. Eh bah celle-ci était bien fadasse…
– Merde, rien à sauver alors ?
– Si… p’têt’ Andrew Stockdale qui m’a rappelé de bons moments… Sinon, c’était une bien triste après-midi. Allez, un dernier avant que tu décampes, j’vais pas t’gonfler indéfiniment avec mes histoires.
– J’aime bien tes histoires, moi. Tu crois que c’est foutu alors ?
– Boarf, j’en ai vu d’autres et lui aussi d’ailleurs, c’est pas bien grave tout ça… Mais j’suis contre l’acharnement thérapeutique tu sais… Y a un moment, quand ca manque autant de hargne, de sueur et de déglingue, ça ronronne forcément… faut savoir débrancher.

  1. ghost – ian astbury et izzy stradlin
  2. crucify the dead – ozzy osbourne
  3. beautiful dangerous – fergie
  4. back from cali – myles kennedy
  5. promise – chris cornell
  6. by the sword – andrew stockdale
  7. gotten – adam levine
  8. doctor alibi – lemmy kilmister
  9. watch this – dave grohl & duff mckagan
  10. i hold on – kid rock
  11. nothing to say – m. shadows
  12. starlight – myles kennedy
  13. saint is a sinner too – rocco deluca
  14. we’re all gonna die – iggy pop

Chroniqueur

alchemist

Chroniqueur inter mi-temps, amateur de chats, de Metal mélodique sous toutes ses formes, de fromages de caractère, de bons bouquins, de radios intelligibles... et de zombies.

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2 Commentaires

  1. deathlikesilence says:

    Un peu dure quand même cette chronique, l’album est fade… c’est tout

  2. josh says:

    c’est vrai que l’album est pas terrible, comme la chro d’ailleurs… Ceci etant By the sword est un tres bon morceau (ah si l’album avait été dans cette veine)… wolfmother dans le chant et la zik avec un solo comme slash n’en a pas fait depuis le snakepit voir use your illusion II… Dommage

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