Airbourne – No Gut, No Glory

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Style: hard rock AC/DCienAnnee de sortie: 2010Label: RoadRunner Records

Bon vous vous attendiez à quoi, vous ? Un miracle ? Un deuxième album qui allait enfoncer le désormais fameux Runnin’ wild grâce auquel Airbourne a imposé son nom au cours des derniers mois ? Une tuerie qui laisserait loin derrière le dernier AC/DC ?
Ben moi non. Et bien m’en a pris. J’ai même voulu laisser passer un certain temps (en gros de la sortie jusqu’à la rédaction récente de la chronique) pour que mon esprit ne soit pas embrumé par mes souvenirs de concert des jeunes Australiens. Car, s’il y a bien un groupe dont les albums sont là avant tout pour fournir les munitions à une débauche live d’énergie, c’est Airbourne.

Il aurait été facile de dire que No guts, no glory remplit le seul rôle qu’ont doit lui assigner : faire taper du pied et donner envie de lever son cul ramolli pour aller se prendre une mandale dans une salle pleine de foufous sponsorisés par le père Kro.
À un moment donné, faut la jouer chroniqueur sérieux aux lèvres duquel des vies entières de lecteurs sont suspendues et écouter un album pour ce qu’il est et non ce qu’il promet.
Et là ça devient tout de même un peu épineux comme affaire. Parce qu’on ne peut pas éviter de donner un point de vue en fonction des canons du genre ; canons particulièrement circonscrits depuis belles lurettes et par le gratin du hard rock, inutile d’épiloguer sur cet aspect.
Les titres n’ayant que peu d’intérêt après 3 écoutes sont franchement trop nombreux : « Raise the flag », « White line fever », « It ain’t over ‘til it’s over », « Steel town ».
Le reste, c’est-à-dire une fragile majorité, oscille entre bon (« Armed and dangerous », « Born to kill », « Chewin‘ the fat ») et très bon : si le groupe nous avait chié 40 minutes du niveau de « Blonde, bad and beautiful », « No way but the hard way » et, surtout, « Bottom of the well », j’aurais été le premier à aller chercher ma pelle pour creuser la tombe de leurs principaux inspirateurs.

Mais force est de reconnaitre qu’avec No guts, no glory, si l’examen est passé, les félicitations du jury ne sont pas pour cette année. Le phénoménal Joel O’Keeffe et sa bande peuvent à mon avis faire mieux qu’augmenter leur set de 5 titres prompts à provoquer des crampes de cervicales et de mollets. Si ça n’est pas le cas, j’ai peur que la prochaine étape ne leur permette pas de dépasser le statut d‘ancien nouvel espoir pour porter haut l‘étendard du hard rock.

  1. born to kill
  2. no way but the hard way
  3. blonde, bad and beautiful
  4. raise the flag
  5. bottom of the well
  6. white line fever
  7. it ain’t over till it’s over
  8. steel town
  9. chewin’ the fat
  10. get busy livin’
  11. armed and dangerous
  12. overdrive
  13. back on the bottle

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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Commentaire

  1. Angrom Angrom says:

    Une écoute au compteur seulement pour l’instant mais je partage ton avis…. c’est moyen …

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