Jack and the Bearded Fishermen – Places to Hide

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Style: stoner and more...Annee de sortie: 2011Label: Vouhvoue/CryptophyteProducteur: Serge Morattel

Jack et ses potes au système pileux fourni amateurs de poiscaille sont de retour ! Une excellente nouvelle que ce premier véritable album après l’excellente surprise qu’était l’EP Hunting Isn’t Easy… When Dogs Become Wolves ! Pour l’occasion, les bisontins se sont offert un son rendant enfin justice à leurs compos. Et avec aux manettes Serge Morattel (Knut, Impure Wilhelmina et tant d’autres…) la question ne se pose même pas, ce dernier a comme à son habitude concocté une production aux petits oignons ultra massive.

Une évolution au niveau de la qualité sonore mais aussi du son lui-même ! On aurait pu penser que Jack et ses amis poursuivraient leurs aventures dans des mers typiquement stoner aux vagues riffiques certes houleuses mais en pilote automatique mais fort heureusement l’équipage s’est ici porté sur une voie moins tranquille et plus imprévisible. En effet dès l’entame de ce Places to Hide, Scenario nous plonge directement dans cette version 2.0 du groupe qui signe là un étonnant et séduisant cocktail à la fois lourd et aérien rappelant Torche et Baroness. Et on en est alors qu’au début du voyage, le reste des étapes étant du même tonneau ! Plus rock’n roll qu’à l’accoutumée grâce à des grattes lâchant du riff groovy et lourd à souhait, une basse bien présente et un jeu de batterie maîtrisant son sujet, le nouveau visage de Jack impressionne tant la nouveauté apportée sied à merveille au style pratiqué. Les dix morceaux de Places to Hide sont autant de coups de boutoir distillés avec ce qu’il faut de moments de répit, la hargne se mouvant parfois en langueurs lancinantes…

Le clavier (Hammond ?) est aussi de la partie, lui qui avait participé à la réussite de l’EP revient par intermittence donner ce charme psyché « à l’ancienne » au groupe (sur Beginner ou 42 Minutes Later notamment). Les franc-comtois ont donc lâché leur stoner typique afin de s’ouvrir à de nouveaux horizons (sludge voire parfois punk et noise), grand bien leur en a pris car ce Places to Hide se révèle des plus implacables et marque les esprits.

Seul petit reproche: l’artwork aurait mérité d’être un peu plus fourni !

Scenario
Roam until the end
Closed
Beginner
DF code
Between the ghosts
Invisible song
42 minutes later
Hands up, old man
Places to hide

Site
Myspace

beunz
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