Les films Kults d’Eklektik – Fight Club

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Annee de sortie: 1999

Réalisé par David Fincher et sorti en 1999

Distribution
Edward Norton    …    le narrateur
Brad Pitt  …    Tyler Durden
Helena Bonham Carter  …    Marla Singer
Meat Loaf ( :diabolo:)   …    Robert Paulson (Bob)
Jared Leto   …    Angel Face

Résumé
Le narrateur de Fight Club (Edward Norton), est un employé de bureau, expert en assurances. Trentenaire célibataire, souffrant d’insomnie chronique, il ne trouve d’intérêt dans la vie qu’en complétant sa collection d’articles achetés sur catalogue. Jusqu’au jour où il rencontre Tyler Durden (Brad Pitt), un charismatique vendeur de savon, anarchiste et philosophe à ses heures. Sa vie va alors prendre un tournant inattendu…

Avis
Véritable film culte, Fight Club a été rejeté massivement par la critique qui s’en est donnée à cœur joie pour descendre le film de David Fincher (qui a déjà signé à ce moment, l’excellent Seven ), l’accusant notamment d’être un film « fasciste ». Cette lecture très premier degré de l’œuvre, montre d’une part que les critiques aiment parfois se ridiculiser, et d’autre part qu’aucun de ces grands journalistes n’a semble-t-il lu le livre dont est tiré le film, livre signé Chuck Palahniuk. Le style de ce dernier fait de ses romans des oeuvres très décalées, complexes, qui ne se livrent pas facilement, mais qui une fois apprivoisées se révèlent absolument jouissives.
Adapter un roman de cet auteur était un pari osé, mais Fincher a parfaitement compris ce qui était développé dans le livre et a su retranscrire ce style corrosif, cette critique acerbe du consumérisme et du capitalisme et le désespoir de personnages perdus dans une vie sans repères où chacun cherche à trouver sa place.
La mise en scène est spectaculaire, riche en effets spéciaux innovants (pour l’époque), et les idées géniales se bousculent, tout ceci étant renforcé par l’interprétation magistrale du trio qui porte le film : Edward Norton en cadre paumé qui ne peut reprendre sa vie en main de lui-même, Brad Pitt en gourou charismatique et excentrique, et Helena Bonham Carter, en petit bout de femme désespéré, qui ne souhaite qu’une chose, réussir à être aimée.
A noter aussi une bande-son absolument géniale signée des Dust Brothers, parfaitement adaptée à l’ambiance et aux tonalités (vertes) particulières de la pellicule.
Un film choc, original, profondément humain, qui marque durablement et laisse une empreinte forte sur le spectateur qui ressort médusé du visionnage de ce chef d’oeuvre. A découvrir et redécouvrir (beaucoup de choses étant vues après plusieurs visionnages).

 

par Krakoukass

krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

krakoukass a écrit 1160 articles sur Eklektik.

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