400 The Cat + Solar Flare + Rorcal – 20 Octobre 2011 – Mojomatic (Montpellier)

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Annee de sortie: 2010

Les dates se suivent et ne se ressemblent pas au Mojomatic.

Déjà venu pour effectuer ma rentrée avec Yob et Dark Castle (sans Kongh, hélas), j’avais quand même plus de motivation cette fois-ci pour faire le déplacement.

Déjà parce que j’avais envie de revoir 400 The Cat sur une scène plus grande que l’Up & Down, et envie de découvrir Rorcal.

400 The Cat vient de se séparer de son bassiste (un ex Superstatic comme la moitié du line-up). Donc à première vue ça risque d’être difficile. Et au final le set est plutôt réussit. Quelques pains, mais plus causés par un manque de cohésion, que de pratique, logique…

Sur les sept, huit titres de la set list, ça riffe toujours entre plans catchy, rock’n’roll, noise hardcore, et légère envolées blast beats. Deux Eps dispos en autoprod’ pour se faire connaitre, donc ça commence à être rodé. Scéniquement le chanteur met l’ambiance.  Une attitude de jean foutre limite punk sous mauvais alcool, titubant, vociférant, transpirant et gueulant avec un certain coffre. Une trogne à la David Yow…

Ça joue, c’est rock’n’roll, groovy à la batterie, bourré de surprises, les morceaux mid tempo sont plutôt sombres et aérés, sans chant. Un manque de présence du public qui reste loin de la scène, du coup ça laisse de l’espace au chanteur pour se défouler. Malgré les appels à se rapprocher du front de scène les gens restent derrière, c’est assez froid comme ambiance, et pourtant 400 The Cat a assuré. Bonne prestation du bassiste pour un premier set, ça rassure pour la suite, même s’il est un peu plus calme et statique que les trois autres, ça se déverrouillera avec le temps… Super son, batterie repiquée, tout était audible. Rien à redire. A savoir que bientôt les 400 The Cat sortiront un split avec Royal Mc Bee

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                      400 The Cat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://www.facebook.com/#!/pages/400-the-cat/116328408462401

En suivant après une grosse installation de matos, Solar Flare… Projet solo drone du bassiste d’Impure Wilhelmina.

Tout seul, éclairé à la bougie, le type balance des riffs calmes et mélodiques, un peu comme ce qu’il fait dans Impure mais plus
mélancolique, lent, et plus massif (le son était rond et gavé d’infra basses). J’ai eu du mal à rentrer dedans…

En fait c’est le côté solitaire qui m’a arrêté, c’est un peu difficile d’assurer un show seul sans être statique. Pourquoi n’est-il pas carrément assis pour jouer sur le côté intimiste ? Là j’ai eu l’impression d’un type qui fait ses gammes dans son salon… privé d’EDF…

Musicalement c’est écoutable, tantôt mélodique et étincelant, tantôt sombre, précis, avec des samples, très léché… Mais
visuellement ce n’est pas ça. J’ai eu du mal à rentrer dedans, mais très bonne transition musicale. Une vingtaine de minutes de set et puis s’en va…

 

 

Les derniers à monter sur les planches du Mojo : Rorcal… Et là t’as mal… très mal… Les suisses te font ravaler tes idées reçues du style « les suisses c’est mou »… Non, là tu oublies ce genre de phrase… Ça m’a rappelé les grandes années de gloire de la Suisse avec des groupes monstrueux qu’étaient Shora ou Cortez

Fumigènes, strobos, atmosphère apocalyptique, pesante, un son lourd gras mais tranchant (Lespaul et Télécaster, une très bonne
combinaison). Ça frappe fort et lentement derrière les fûts, et le pire de tous, ce chanteur… Là pour le coup ça hurle sévère. Il doit avoir des câbles de frein en guise de cordes vocales. Impressionnant. Entre hurlements sourds et cris de possession stridents. Quand il hurle c’est avec la nuque en arrière ou grand écart, une paume a terre et micro a dix centimètres du sol.

Le gratteux de gauche descend régulièrement en front de scène histoire de s’aérer ou de se donner un peu plus d’espace pour torturer sa
six cordes. Le plus en manque d’espace ça doit être le batteur complètement caché par les amplis. Ça joue très fort, c’est bourré d’infra basses qui te font bourdonner les entrailles. Les morceaux font la part belle au nouvel opus épique qu’est Heliogabalus. C’est un peu un mix entre les frenchies de Celeste pour le coté déchirant, puant, teinté de black… et Overmars pour le coté doom, sombre et gras.

Pour faire court : une fusion entre du doom et du black. Torturé, malsain, violent, déchirant et habité…

Je pense que le set a du durer un bon quarante-cinq minutes. J’ai particulièrement apprécié les passages énervés avec ces notes dissonantes et ces bourdons à vide… En deux mots : claque magistrale… A revoir.

A savoir que Heliogabalus est aussi disponible en double album, le second disque de l’album étant une plage supplémentaire d’ambiant
d’une demi-heure. Et que le groupe tourne encore sur l’Espagne et Portugal jusqu’à fin octobre pour reprendre dans l’est Europe en décembre… Beau planning…

 

 

                                                                       Rorcal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.myspace.com/doomrorcaldoom

http://www.rorcal.com/

https://www.facebook.com/Rorcal

http://www.lastfm.fr/music/rorcal

Ce jeudi nous ferons le déplacement à la TAF pour voir Bury Us Right Now, Stuntman, et Nesseria

Chroniqueur

jack'o ripper

Chroniqueur live, interviews et photographe pour Temple of noise fanzine et photographe pour Neverscene webzine... en dilettante.

jack'o ripper a écrit 3 articles sur Eklektik.

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2 Commentaires

  1. xerocitizen says:

    Je n’ai vu que Rorcal à cette soirée. Massif! l’air était bien épais, tes photos rendent bien ça je trouve.

  2. merci du compliment !

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