Novembers Doom – Aphotic

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Style: doom death mélodiqueAnnee de sortie: 2011Label: The End Records

J’avais tellement été enchanté en 2005 par les mélodies par The pale haunt departure et refroidi par le caractère plus rentre dedans, moins doom et plus heavy death de The novella reservoir (2007) que je n’avais même pas pris la peine de jeter une oreille sur le 7ème album (Into night’s requiem infernal, 2009) de Novembers Doom.

Pourquoi revenir vers le groupe en 2011, à l’occasion de leur nouvelle sortie Aphotic ? Eh bien tout d’abord parce que la musique de ces Américains me manquait. Chant death puissant et ô combien profond (l’un des plus beaux du genre) couplé à des vocaux clairs savamment distillés, arpèges folk mélodieux, riffing immédiatement identifiable, lead guitares envoûtantes – bref la formule gagnante en terme de doom death mélodique.

Et puis la présence en guest d’Anneke Van m’aura laissé penser, à raison, que le groupe renouait avec des structures plus élaborées, raffinées.

Pour autant, il était hors de question – professionnalisme mal payé oblige – de délivrer un satisfecit les oreilles fermées. Plusieurs décennies à écouter du metal ne mettent bien évidemment pas à l’abri de l’exigence de qualité musicale.

Ces mêmes années d’expérience permettent en revanche de gagner du temps ; du temps d’écoute, pour se faire une opinion. En l’occurrence, il ne m’aura pas fallu 6 mois pour me rendre compte que Aphotic méritait d’être porté aux nues des sorties de cette année.

Dès « The dark host », j’ai compris que j’avais bien fait de ne pas rester bloqué sur une pochette qui traduisait un manque d’inspiration. Tout le savoir-faire du groupe dans votre assiette servi par une production aux oignons (merci msieur Swano) : alternativement on tape du pied, on lâche la moumoute et on plane à l’écoute du solo cristallin. La magie opère, les couilles sont attrapées au vol et ne retrouveront leur liberté d’aller et venir qu’à la fin de la dernière note de « Shadow play ».

Ceux qui connaissent déjà le groupe ne seront pas surpris de trouver des titres purement péchus (« Harvest scythe ») ou uniquement acoustiques (« What could have been ») ; ceux qui ne connaissent pas le groupe non plus puisque je viens de vendre la mèche.

La palme d’or revient au sublime « Buried » dont les leads ont eu pour effet, dès la première écoute, de m’inciter à placer l’album parmi les prétendants au top 10 de 2011. Les autre titres n’étant pas en reste, c’est sans peine que je peux conclure que Novembers Doom nous offrent leur plus bel album depuis Pale haunt departure.

set list :

1/ The Dark Host

2/ Harvest Scythe

3/ Buried

4/ What Could Have Been

5/ Of Age and Origin – Part 1: A Violent Day

6/ Of Age and Origin – Part 2: A Day of Joy

7/ Six Sides

8/ Shadow Play

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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