Deadnight – Riders of the black wind

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Style: black thrash Annee de sortie: 2011Label: Dead of night

Je n’ai pas vraiment l’habitude de chroniquer des EP mais je trouvais dommage de ne pas saluer la récente sortie d’un groupe qui ne doit pas dire grand chose à beaucoup de monde. Et quand je dis saluer, heureusement que je suis doué d’une souplesse légendaire car le salut va bien bas. J’ai tout simplement pris une petite claque dans la gueule sans vraiment comprendre d’où ça arrivait.

Avant de vous dire de quoi il s’agit, il faut quand même porter à la connaissance de l’aimable lecteur qu’il est probablement, comme moi, passé à côté d’une sortie remarquable en 2008 : le premier album (Messenger of death) de ces guerriers américains. J’imagine que le groupe n’a pas été satisfait du label de l’époque puisque, si j’en juge par le nom du nouveau (Dead of night qui n’accueille pour l’instant qu’un seul groupe dans son écurie), il a clairement décidé de prendre lui-même les choses en main. J’ignore si le bébé de Mike G va désormais pouvoir faire couler des rivières de coke et de putes avec les ventes du nouveau bébé mais si c’est le cas, ça n’est pas moi qui crierai au scandale.

Car oui, la musique de Deadnight assure comme une horde de Chevalier et Laspallès.

Oui Deadnight propose un black/thrash mélodique fracassant, d’une efficacité implacable que n’auraient pas renié les poupons que sont Kreator, Sodom, Destruction ou Destroyer666.

Je ne vais pas vous mentir, si tous les titres avaient été « purement » black thrash old school comme « Wardogs », je n’aurais peut-être pas envisagé de faire cette chronique. Je me serais lassé. Et se lasser au bout de 4 morceaux, c’est plutôt mauvais signe. C’est donc la faculté de Deadnight de passer, les doigts dans le nez, de structures et de solos de furieux complètement inspirés 80’s à un black/dark mélodique et épique Dissectionien qui m’a poussé au cul. Mike G, père du projet, compose, assure le chant et les solos de grattes. On a un peu l’impression d’avoir affaire au Jon Nödtveidt américain. S’il finit comme son illustre prédécesseur avant d’avoir pondu encore 2 ou 3 méfaits du niveau de cet EP, je me charge personnellement d’aller chier sur sa dépouille tellement Riders of the black wind surpasse le très bon Messenger of death et laisse présager une sortie majeure de 2012 pour le deuxième album.

 http://www.youtube.com/watch?v=gMfnPqUXbFs

set list :

1. Bathed In Lead

2. Wardogs

3. Riders of the Black Wind

4. Heaven Shall Burn

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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2 Commentaires

  1. guim says:

    Gros sens de la fête, ça a l’air de dérouler. Pas écouté encore, mais ça a l’air plein d’envie tout ça.

  2. Ennoia says:

    Les références que tu annonces sont alléchantes, et au vu de l’extrait elles ont l’air méritées. Je vais écouter ça!

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