Electric Mary – III

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Style: Hard Blues Rock lourd Annee de sortie: 2011

La révélation sur la scène hard rock que fut la sortie en 2008 de Down to the bone n’avait pas fait beaucoup de malheureux. On peut même dire que les Australiens d’Electric Mary avaient fait sensation chez les oreilles affûtées (dont je faisais partie, vous vous doutez bien).

Trois ans plus tard, on remet le couvert. Et, autant être clair, la vague de suicide chez les fans de heavy rock musclé connoté 70’s n’est pas encore pour cette année.

Je n’attendais bien sûr pas le successeur en me rasant tous les matins mais il faut tout de même avouer qu’en la matière, trois ans c’est long. Quand ça marche, on a envie d’enfoncer le clou rapidement afin de distancer la concurrence. Les finauds d’Electric Mary ne sont pas tombés dans le piège du matraquage à tout prix et ont bien pris la peine de peaufiner leurs compositions.

« O.I.C », qui a la lourde tâche d’ouvrir pour ses petits copains, est proprement énorme avec son riff à décorner un cocu et son solo diabolique. Le ton est donné, ça va tabasser. Mais le brave éclaireur n’est pas vraiment un inconscient qui part la fleur au fusil à la conquête des chaînes Hi Fi (je m’adresse à des vieux) ; la cavalerie pointe le bout de ses grattes et ne donne pas tort à ceux qui ont été tout de suite mis en confiance. Cocus de tous pays, levez-vous… et mettez-vous à l’abri car ça ne débande pas une minute. Une rafale de dix titres percutants assénés avec une incroyable précision (ça joue grave sa mère la reum) vous passera sans doute plusieurs fois sur le corps (je vous connais vous êtes de sacrés coquins qui en redemanderont forcément!), je préfère vous prévenir.

Avec un seul album le quatuor a eu 3 excellentes idées : sortir un excellent album, sortir un excellent album qui confirme à coup d’enclumes son talent et sortir un excellent album qui confirme son talent alors que la cuvée 2011 de The Answer est décevante.

Du coup, le pays des kangourous m’aide à encaisser la débâcle du pays des sans goût roux.

Oui, c’est consternant.

http://www.youtube.com/watch?v=4dsKHVjFz2o

Tracklist :

1/ OIC

2/ stained

3/ so cruel

4/ long time coming

5/ all eyes on me

6/ lies

7/ nobody’s perfect

8/ bone on bone

9/ waiting

10/ american jam

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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2 Commentaires

  1. guim says:

    Pour le moins rock’n’roll, ça donne soif. Faudrait que je calle l’album dans le jukebox.

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