Æges – The Bridge

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Style: post-hardcoreAnnee de sortie: 2012Label: The Mylene Sheath Records/Hawthorne Street Records

Æges est un groupe de l’ombre. Auteur d’un EP en 2011 et ici de son premier album cette année, ce quartet californien ne se compose pourtant pas d’illustres inconnus puisque l’on retrouve Kemble Walters (The Rise, Juliette & the licks...) au chant et à la guitare, Tony Baumeister (16, Cutthroats 9) à la basse, Marc Holcomb (Undertow) à la seconde guitare et enfin Larry Herweg, le batteur de Pelican.

Un mélange de backgrounds qui en impose très sérieusement et qui augure d’une alchimie du côté du bon gros riff stoner/sludge. Sur ce point, pas de déception, les riffs sont particulièrement gonflés et accordés bien bas comme on s’y attendait. La surprise vient alors des vocaux de Walters, très « pop ». Une alliance qui peut paraître incongrue mais celle-ci fonctionne plutôt bien, les mélodies étant très travaillées et surtout très accrocheuses, nous évoquant immédiatement Torche, Rival Schools ou encore Foo Fighters (si, si !).

The Bridge est un album qui ne s’encombre pas de superflu et qui va droit à l’essentiel grâce à des compos, toutes plus tubesques les unes que les autres (aucun morceau n’est en-dessous des autres !), aux schémas simples entrant directement dans la tête.

Sans être révolutionnaire, Æges signe un premier album de post-hardcore à l’ancienne, musclé et rafraichissant, rappelant les 90’s et le bon vieux temps des Quicksand et autres Helmet. Du pur « entertainment » sans prise de tête et un chouïa nostalgique, idéale bande-son pour une fin d’été…

 

 

 

Tracklist :
1. Wrong
2. My Medicine
3. Southern Comfort
4. Doesn’t Feel The Same
5. Sent From Heaven (Rest in Dirt)
6. The Bridge
7. Roaches
8. The Words We Say
9. I Believe In Ghosts
10. Fade Out

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2 Commentaires

  1. Rémi says:

    « post-hardcore à l’ancienne » décidément tout devient post-hardcore. Et là pour le coup Nirvana est devenu post-hardcore…

  2. krakoukass krakoukass says:

    Je trouve ça bien cool en effet. Le dernier Torche m’a gavé, cet album me semble plus intéressant.

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