Death Metal – Best of from the grave

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Annee de sortie: 2013

Mine de rien, le death metal, style ô combien bruyant, existe, et perdure, depuis une petite trentaine d’années maintenant. Et en 30 ans il s’en passé des choses. Ci-dessous en 15 références, les albums qu’il faut, selon moi, avoir dans sa discothèque du metal de la mort. Alors oui il en manque. Et plein ! Cette chronique représente le choix du coeur, et n’est qu’une modeste contribution à ce qui nécessiterait un livre entier si l’on souhaitait être réellement exhaustif.

15 albums de death metal en 15 vidéos à écouter.

Brutal Truth – Extreme conditions demand extreme responses

brutal-truth-extreme-conditions-demand-extreme-responsesCa commence bien, « Extreme conditions… » n’est pas à proprement parler 100% death metal et va empiéter sur les terres viciées du grind. Cependant, ce premier album des frappadingues Kevin Sharp et Dan Lilker reste aujourd’hui une référence absolue en matière de puissance, de brutalité et de maîtrise.

Cannibal Corpse – Vile

CC VileAlors là je me suis gratté la tête pendant longtemps. Quel album du groupe mettre en avant ? Devais je m’orienter sur la période Chris Barnes, ou sur la période George Fisher ? Je coupe (presque) la poire en deux. Vile est le premier album ou apparait George « Corpsegrinder » Fisher au « chant », et c’est cet album qui a provoqué le départ (ou l’éviction) de Barnes. Au final, un des meilleurs albums du groupe tout simplement.

http://www.youtube.com/watch?v=C8GFF9HpgUo&list=PLBNadogoNh96b_eE00kBmxv4xluOGYoye

Carcass – Necroticism.Descanting the insalubrious

carcass-necroticism-descanting-the-insalubriousAlbum à la précision chirurgicale. Fini le gore/grind des deux précédents albums. Michael Amott vient apporter ses solos et sa technique, tandis que la voix effrayante de Jeff Walker associée aux growls de Bill Steer en soutien donne une couleur très particulière au death pratiqué par Carcass. Necroticsim se veut plus lourd, plus complexe, plus travaillé, mais au final ça donne un chef d’oeuvre absolu.

Death – Human

0955666234596617Inutile de présenter Chuck Schuldiner et Death. La technique au service la puissance. 8 titres seulement, mais quels titres ! Le summum de Death pour moi. On pourrait citer aussi sans problème ses deux successeurs également (Individual Thoughts Patterns et Symbolic)

Deicide – Legion

album-legion29 minutes de messe noire. Cet album est une offrande faite au démon par un Glen Benton possédé comme jamais sur ce disque. Legion transpire la haine comme rarement, et peut mettre parfois mal à l’aise tellement l’on sent le jusqu’au boutisme du bonhomme dans son attitude et sa hargne.

http://www.youtube.com/watch?v=AEb8S49w-Oc

Entombed – Left Hand Path

796Là encore est il vraiment nécessaire de présenter Entombed ? Le son gras et typique du groupe est devenu celui de toute une frange du style, au point de qualifier ce son de « Swedish death metal ». Une des références incontournables.

http://www.youtube.com/watch?v=ibW5XHeiWvQ

Krisiun – The great execution

Krisiun-The-Great-ExecutionChantres d’un brutal death privilégiant la vitesse, Krisiun a clairement tout compris sur cet album en faisant exactement l’inverse de leurs habitudes. En effet, The Great Execution ralentit le tempo, et gagne en puissance et en brutalité. Malgré sa récence (2011) il s’impose petit à petit comme une masterpiece du groupe.

Incantation – Onward to Golgotha

Rarement le death metal aura été aussi malsain et sulfureux. Seuls Morbid Angel dans une autre forme d’expression du style a touché les enfers d’aussi près.

Massacra – Signs of the decline

Signs of the decline fait partie des albums dont on ne se remet jamais. Seul groupe français de cette liste, Massacra avait sorti sans trop le savoir à l’époque une des pierres angulaires du style. Trop méconnu malheureusement, il est trop peu cité comme référence alors qu’il enterre bon nombre de concurrents, encore aujourd’hui.

http://www.youtube.com/watch?v=BWYp1wZk_i8

Morbid Angel – Covenant

Toute l’essence, la quintessence même pourrait-on dire, de l’ange morbide est contenue dans ce disque. Rampant, sale, maléfique au possible, Covenant sent le soufre de la première à la dernière seconde. Le Dieu du Vide honoré sur la dernière piste finira de toutes façons d’achever l’auditeur par sa classe et sa noirceur.

Napalm Death – Utopia Banished

Les mythiques anglais offrent avec Utopia Banished un mix death/grind de haute volée. Ce disque botte les fesses, et offre une bonne variété dans les titres qu’il propose, avec un titre final (Contemptuous) que n’aurait pas renié Godflesh.

Nile – In their darkened shrines

Nile a su marier à merveille brutal death et ambiances egypto-pharaoniennes. Le summum est atteint sur ce disque, considéré à juste titre comme leur chef d’oeuvre. Intense, dense, et surtout extrêmement bien composé, il fait partie des incontournables du genre.

Obituary – Cause of death

Cause of death est le premier album de death que j’aie jamais écouté. Acheté à sa sortie en 90 uniquement à cause de sa pochette. Imaginez la claque quand j’ai entendu John Tardy la première fois (WTF sytle ‘oO’). Ce disque a été le déclencheur d’une exploration plus poussée du style, et vecteur de ma passion pour les musiques extrêmes.

Septic Flesh – Ophidian Wheel

Les grecs de Septic Flesh ont indéniablement apporté quelque chose au death metal. Ils ont délaissé une certaine forme de violence musicale pour y apporter de la magie, de l’onirisme même. Septic Flesh n’est pas le plus violent des groupes cités ici, mais c’est certainement le plus intelligent et le plus passionnant de tous.

Ulcerate – Everything is fire

Probablement le plus violent et le plus technique de tous les groupes cités ici, Ulcerate ont tout pour eux. Ils représentent l’évolution la plus intéressante du style depuis quelques années. Rampant, sombre et dissonant, le brutal death des néo-zélandais est difficile à maîtriser et à apprivoiser. Ce n’est certainement pas par ce groupe qu’il faut commencer si l’on ne connait pas le style.

Comme je le disais en intro, il manque d’autres références du style. Grave, Dismember, Suffocation, Behemoth entre autres, et il est à chaque fois impossible d’être exhaustif. D’autant plus quand on voit qu’une nouvelle génération prometteuse pousse derrière, en se basant sur les grands anciens précités (Necrowretch, Sulphur Aeon)

Chroniqueur

Kane

Amateur de metal depuis plus de 20 ans, sans style de prédilection particulier (quoique grand amateur de doom, death & black). Mes plaisirs extra-metalliques vont vers l'indus, l'électro, le trip hop, et le rock en général.

Kane a écrit 28 articles sur Eklektik.

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3 Commentaires

  1. Angrom angrom says:

    Belle sélection (en tout cas pour les disques que je connais), Pour les autres, je vais en profiter pour les découvrir !

  2. shaq says:

    L’album Enjoy the violence de Massacra est encore plus représentatif de l’époque et du groupe (Gods of hate !!!) :)
    Un p’tit mot également sur les compilations Masters of brutality (1992), qui valent le coup d’être compulsées afin de toucher toutes les facettes et tous les groupes phares du mouvement à cette période.
    Bon petit choix à part ça :)

  3. Kane says:

    C’est un peu mon Masters of Brutality à moi ;)

    Pour Massacra j’hésitais entre les deux. Mais ayant découvert le groupe avec ce disque j’ai porté mon choix sur celui-ci. J’ai mis la main sur Enjoy the violence bien plus tard. En 95 on ne trouvait pas aussi facilement les CD qu’aujourd’hui.

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