65daysofstatic – Wild Light

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Style: post-rock/electroAnnee de sortie: 2013Label: Superball Music

En l’espace de cinq albums, 65daysofstatic a su faire évoluer son post-rock sans pour autant modifier son identité. Pourtant c’est un fait, au fil des albums le son des instruments a peu à peu été recouvert par celui des machines. Une volonté de s’affranchir du post-rock « traditionnel » (celui des paysages musicaux tantôt épiques, tantôt contemplatifs, ayant pour chef de file Explosions In The Sky et autres Mogwai) pour offrir une vision plus moderne du style grâce à la quasi omniprésence de sons électroniques. Wild Light ne va encore pas déroger à la règle.

Car une fois encore, les anglais ont trouvé l’équilibre parfait entre post-rock et musique électronique. La preuve en est dès l’introductif Heat Death Infinity Splitter, soit une onde cotonneuse dont la boucle évolue petit à petit jusqu’à un joli final (qu’on aurait tout de même souhaité plus « explosif »). Prisms poursuit ensuite dans l’electro pur jus avant de laisser transparaitre quelques sons de guitares dans le paysage (dans le lointain), tandis que The Undertow, dans un esprit très proche de Hammock, retire tout superflu en faveur d’un post-rock à l’ambiance cinématographique. On retrouve d’ailleurs une approche similaire dans des titres comme Taipei (au piano logiquement « asiatisant ») ou pendant le superbe Unmake The Wild Light.

http://www.youtube.com/watch?v=geMmsM43N4Y

65daysofstatic privilégierait donc désormais les compos planantes et oniriques ? Pas totalement non, les quatre anglais restent volontiers fidèles à leur enrobage electro parfois sautillant (Blackspots ou encore la seconde partie de Sleepwalk City), parfois shoegaze (Heat Death Infinity Splitter, Safe Passage), voire parfois mélange des deux (Doxxx Yrself), et ce sans nuire à l’équilibre de l’album.

http://www.youtube.com/watch?v=qJEOWZpUIBQ

En 12 ans d’existence, 65daysofstatic n’a pas changé son fusil d’épaule et continue de faire évoluer sa musique, que dis-je son concept. Entre minimalisme et afflux de boites à rythmes, les anglais livrent un sixième album fascinant et aux émotions multiples, de celles qui parlent directement à l’imaginaire de l’auditeur. Vraisemblablement le meilleur album du genre cette année.

  1. Heat Death Infinity Splitter
  2. Prisms
  3. The Undertow
  4. Blackspots
  5. Sleepwalk City
  6. Taipei
  7. Unmake The Wild Light
  8. Safe Passage
  9. Destructivist (digipack bonus)
  10. Doxxx Yrself (itunes bonus)

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