Daggers – It’s Not Jazz, It’s Blues

Pas de commentaires      1 688
Style: dark hardcore crusty n'rollAnnee de sortie: 2014Label: Throatruiner RecordsProducteur: Magnus Lindberg

Nouvelle signature de l’écurie Throatruiner, Daggers ne dénotera pas trop dans leur roster. En effet, les belges présentaient déjà sur leurs précédentes livraisons un condensé de tous les critères que l’on trouve habituellement chez leur nouveau label: du chaos, de la lourdeur, de la violence.

Apex débute par une paisible intro nous amenant à revérifier le titre de l’album le sourire aux lèvres: « haha, ils disent que c’est pas du jazz, et ça c’est quoi alors ? » Un rire de suite ravalé car Daggers débute alors le carnage pour un titre particulièrement rugueux. Le punk hardcore des belges possède un grain quasi sludge, avec une basse bien grasse mise en avant. La voix éraillée « Lemmyesque » du chanteur s’y accorde d’ailleurs parfaitement, il a vraiment bien fait de ne pas prendre de Strepsil pour sa gorge qui gratte car sans ça l’ambiance n’aurait pas été aussi malade.

Le hardcore des belges s’inscrit à contre-courant des productions actuelles allant chercher des influences dans le metal extrême ou dans le d-beat. Pas de ça chez Daggers, juste du hardcore bourru baigné dans une mare dissonante avec un feeling quasi garage. Les douze titres de ce It’s Not Jazz, It’s Blues sont assez courts (on est sous les trois minutes en moyenne) mais durent ce qu’il faut pour installer une atmosphère poisseuse faite de riffs on ne peut plus groovy (Woolgatherer, Evermore) et d’incartades mélodiques prenantes (Citadel ou encore Wanderlust nous remettant le couvert niveau jazz de façon inattendue). Le tempo varie, prend son temps parfois dans une atmosphère plus en retenue (Dormant, Cultist) mais toujours ténébreuse.

En se réappropriant les codes des différents courants dont est friand Throatruiner, Daggers ne s’inscrit pas vraiment dans l’un ou l’autre. Le blues métallisé du groupe sonne en effet hors clichés et marque une forte personnalité. Après les récents Oathbreaker, Hessian et autres Deuil, voilà un nouveau groupe référence à impérativement surveiller du côté du plat pays…

  1. Apex
  2. Woolgatherer
  3. Blues
  4. Asunder
  5. Beacon
  6. Wanderlust
  7. Labyrinth
  8. Evermore
  9. Dormant
  10. Sovereign
  11. Cultist
  12. Citadel

Bandcamp
Facebook

beunz
Up Next

Du meme groupe

Groupes cités dans la chronique

Vous pourriez aussi apprécier

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *