Okkultokrati – Night Jerks

Pas de commentaires      1 376
Style: black metal/post-punk/hardcoreAnnee de sortie: 2014Label: Fysisk Format

Quand la vie vous joue des tours, cela entraine parfois des modifications dans ce que vous entreprenez. Prenez par exemple Päl Bredup, guitariste chanteur d’Okkultokrati, groupe norvégien oscillant jusqu’alors entre noise et blackened punk (dont les plus proches collègues de boulot se nomment Haust et Årabrot), voilà qu’avant l’enregistrement de ce Night Jerks, le gaillard a eu de sévères problèmes musculaires, tellement sévères qu’on lui a interdit de jouer de la guitare ! Qu’à cela ne tienne, sa guitare a donc été remplacée par un synthé…

Grâce à l’apport de ce synthé, la musique d’Okkulktokrati change donc du tout au tout, prenant une dimension quasi post-punk tandis que les vocaux arrachés de Bredup conservent l’aspect black metal si cher au groupe. En résulte un album entre-deux, au pouvoir oppressant renforcé par ces nappes lugubres (l’interlude Zero Kulto ou les 16 minutes de conclusion Cosmic Wynter versant intégralement dans un brouillard drone/ambient envahissant l’espace jusqu’à la suffocation), prônant même un côté indus old school pendant Rose Crux.

Les autres titres de ce Night Jerks font se côtoyer post-punk, black metal et hardcore dans une enveloppe rock’n roll à l’ancienne, simpliste dans ses rythmiques mais toujours féroce et dynamique (par exemple, Moon Daggers évoquant une joute infernale entre Darkthrone et Mötörhead). Baigné dans une production râpeuse et crade installant un climat plus que délétère, ce troisième album d’Okkultokrati fleure surtout le punk, le sale, le vrai. Une fois de plus, la Norvège ne fait rien comme les autres et délivre là une sacrée curiosité, tellement opaque qu’elle en est très difficile à apprivoiser… A vous de tester.

  1. Intro
  2. Dazeripper
  3. Night Jerks
  4. Zero Kulto
  5. Moon Daggers
  6. Rose Crux
  7. The Ladder (Punched Out)
  8. Cosmic Wynter

Soundcloud
Facebook

beunz
Up Next

Du meme groupe

Groupes cités dans la chronique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *