Oceans Ate Alaska – Lost Isles

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Style: metalcore progressifAnnee de sortie: 2015Label: Fearless Records

Originaire de Birmingham, Oceans Ate Alaska officie depuis 2011 au sein de la scène metalcore anglaise où il a commencé à se faire une place. Après deux EPs sorti sur Density Records, le groupe a été repéré par Fearless Records (label sur lequel étaient At The Drive-In ou encore Portugal.The Man il y a quelques lointaines années et qui officie désormais principalement dans le metalcore) et sort aujourd’hui Lost Isles, premier album plutôt dense (13 titres).

S’il y a aujourd’hui à boire et à manger dans le style, le metalcore progressif d’Oceans Ate Alaska donne l’impression d’appartenir au haut du panier sur l’entame de ce Lost Isles. En effet, les trois premiers titres, même s’ils bouffent un peu à tous les râteliers et que la prod surgonflée rend leur son assez impersonnel, il faut avouer que pour le style, les anglais se démerdent vraiment pas mal.

Un début d’album encourageant soudain terni par Vultures And Sharks et son refrain chanté. Et voilà, un groupe de plus qui cherche le single parfait en mettant du refrain emo/geignard. On aurait pu en rester là mais le groupe persiste et signe en en mettant sur tous les titres suivants (Downsides, Floorboards, Linger) dont les passages sont vraiment horripilants.

Puis soudain prise de conscience ! Comme s’ils s’étaient dit « putain les mecs, on abuse trop sur le chant clair là ! », voilà qu’ils se calment à nouveau à ce niveau (il y en aura certes toujours un peu, mais beaucoup plus discret). Une démarche assez étrange mais qui rend cette fin d’album un peu plus digeste. Assez proche de ce que produisait Structures (RIP), Oceans Ate Alaska alambique ses compos, propose pas mal de plans techniques (voire carrément math comme sur Part Of Something ou Over The Edge) et couple ça avec des parties plus atmosphériques (Entity), ça n’invente absolument rien, ça évoque un maximum de groupes du genre (de The Eye Of The Traitor au niveau des mélodies à The Black Dahlia Murder vocalement…) mais ça se révèle plutôt efficace. Cependant au fil des écoutes, pas grand chose ne ressort tant le groupe va partout et nulle part en même temps.

Un album de metalcore de plus qui aura du mal à s’extraire de la masse d’albums du genre. Mais hormis sa partie centrale à chant clair opportuniste, le reste n’est pas à jeter pour autant, les amateurs de breakdowns brOOtaux et de metalcore technique devraient pouvoir trouver leur compte dans ce Lost Isles. Bref, un album pas aussi nul que ce à quoi on pouvait s’attendre mais malheureusement plombé par ses stéréotypes.

  1. Fourtythirtytwo (Intro)
  2. Blood Brothers
  3. High Horse
  4. Vultures And Sharks
  5. Downsides
  6. Floorboards
  7. Linger
  8. Equinox (Interlude)
  9. Part Of Something
  10. Over The Edge
  11. Entity
  12. Lost Isles
  13. Mirage

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