Subliminal Fear – Escape From Leviathan

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Style: modern cyber/melodeathAnnee de sortie: 2016Label: Inverse Records

Jamais je n’avais eu la chance (?) de poser mes oreilles sur Subliminal Fear auparavant, ce groupe italien est pourtant actif depuis maintenant 15 ans et a réalisé deux albums auparavant (le dernier étant sorti en 2012). Pour ce Escape From Leviathan, le groupe de Bari compte surtout sur ses invités (Guillaume Bideau de Mnemic et One-Way Mirror, John Howard de Threat Signal et Lawrence Mackrory de Darkane) et sur son artwork (signé Seth Siro Anton de Septicflesh) pour rameuter les auditeurs, plein de beau monde pour un album pourtant malheureusement anecdotique.

Subliminal Fear évolue en effet dans un mélange de melodeath et de cyber metal, un style semblant aujourd’hui peu en vogue mais auquel ce troisième album ne redonnera pas vraiment d’intérêt. A mi-chemin entre Sybreed et One-Way Mirror, le groupe transalpin mise principalement son propos sur une dualité de mélodies (chantées de manière bien peu entrainante et parfois beaucoup trop forcée) et de gros riffs typiques, le tout accompagné de synthés futuristes. Si l’entame de cet album rappelle en tout point (surtout vocalement) ce que faisait les regrettés Sybreed, la puissance sonique tout comme l’impact mélodique des suisses font pourtant clairement défaut à Subliminal Fear au fil des titres.

Non pas que ce Escape From Leviathan soit foncièrement mauvais, il reste inexorablement plat, englué dans ses balises trop bien suivies et ses plans mélodiques beaucoup trop sages. Même si certains titres sortent du lot, – « Evilution » et son petit côté sympho à refrain accrocheur (l’un des rares qui fonctionne un tant soit peu), l’inattendue reprise de Talk Talk « Living In Another World », le riff principal de « Limitness » malheureusement plombé par son refrain ou bien encore l’outro « The Disease Is Human Emotion » qui aurait pu peut-être servir d’interlude un peu plus tôt pour nous sortir de notre torpeur – la recette du cyber-melodeath par ces italiens a beaucoup de mal à prendre, et ce malgré la bonne volonté des invités qui viennent apporter quelques contrastes bienvenus à un album un peu trop planplan. Seuls les die-hard fans du style (et encore les moins regardants) y trouveront peut-être leur compte…

  1. Phantoms Or Drones
  2. All Meanings They’ve Torn
  3. Nexus
  4. Escape From Leviathan
  5. Evilution
  6. Living In Another World
  7. Dark Star Renaissance
  8. Self-Proclaimed Gods
  9. Limitness
  10. The Disease Is Human-Emotion
beunz
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