The Jezabels – Synthia

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Style: Pop RockAnnee de sortie: 2016Label: Caroline Records

The Jezabels sont australiens et n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque Synthia est leur 3ème album. Vous avez pu par le passé tomber sur leur single « Endless Summer » qui a bien contribué à les faire exploser en Océanie.

2 hommes, et surtout 2 femmes au casting de ce groupe, dont l’épatante Hayley Mary au chant, qui joue un rôle majeur tant son chant illumine le disque. La particularité du groupe est de savoir conjuguer sa pop mélancolique, à la sauce rock, en balançant de gros riffs bien puissants qui viennent soutenir le chant de Mary qui sait se faire cajoleur (dans des tons alors presque proches de ceux d’une Lana del Rey) mais aussi plus puissant pour accompagner les montées en tension. Il y a tout lieu de penser que leur nationalité est pour beaucoup dans cette capacité à muscler sa musique sans jamais mettre au placard la mélodie.

L’album démarre avec « Stand and Deliver », un titre de plus de 7 minutes qui illustre bien cette dualité, avec un démarrage en douceur, planant,  tandis qu’un influx nerveux se met en place à 3 minutes environ, incarné par un riff puissant qui nous extrait instantanément de la rêverie dans laquelle on pensait peut-être plonger. Puis Hayley Mary montre l’étendue de son talent, et accompagne cette montée en puissance dans une explosion vocale très à propos (à 1m15 de la fin du titre). Ça commence donc très fort et ce n’est pas « My Love is My Disease » qui viendra atténuer la satisfaction de ce démarrage dantesque : superbe titre immédiat au refrain imparable, avec là encore une guitare qui vient muscler l’affaire idéalement. C’était le single évident, peut-être trop évident même puisque le groupe a au final opté pour d’autres titres pour illustrer l’album pour le moment, à l’image du très beau et plus électronique « Come Alive » (même si les guitares ressortent du bois en cours de titre pour muscler l’affaire) et son très beau clip, que vous pouvez découvrir sous la chronique.

Qu’importe, tous les titres se valent et l’album coule tout seul dans la plus grande et naturelle fluidité, pour arriver à la conclusion incarnée par le très beau « Stamina » et ses 7 minutes qui une fois de plus démarrent dans un minimalisme reposant avant de monter crescendo pour terminer en apothéose un album décidément très réussi et enthousiasmant.

Tracklist :
1. Stand And Deliver
2. My Love Is My Disease
3. Smile
4. Unnatural
5. A Message From My Mothers Passed
6. Come Alive
7. Pleasure Drive
8. Flowers In The Attic
9. If Ya Want Me
10. Stamina

krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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