Trophy Eyes – Chemical Miracle

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Style: PopcoreAnnee de sortie: 2016Label: Hopeless Records

Trophy Eyes, c’est mon coup de cœur fun de cette fin d’année. Je n’avais pas du tout écouté leur premier album, j’ai donc accueilli leur deuxième album, ce « miracle chimique » avec une complète virginité auditive. La claque n’en a été que plus grande, leur mélange détonnant de punk rock, de pop, de hardcore et d’une louche de shoegaze (juste une louche ne fuyez pas) faisant mouche dès le premier titre, ce « Chlorine » qui démarre sans chichi et accroche directement l’auditeur. La pression saine ne retombe pas sur « Counting Sheep » et encore moins sur l’énorme « Nose Bleed » (meilleur titre de la galette).

La science du refrain de Trophy Eyes devrait être enseignée dans les universités du rock, tant elle ne semble avoir aucune concurrence quand on est en train de se manger les titres de cet album, notamment cette fameuse triplette de départ.

John Floreani qui proposait sur le premier album de Trophy Eyes un chant quasi exclusivement hardcore varie ici heureusement son approche, adoptant un chant clair parfaitement maîtrisé qui apporte la variété qu’on attend, et renforce encore l’impact de ses passages hurlés.
Le groupe se joue aussi habilement de l’auditeur, attaquant sur un terrain décalé où l’on ne l’attend pas. Il se permet ainsi de nous faire croire qu’il verse dans la mélancolie et l’émotion sur la fausse balade « Heaven Sent » : jusqu’à ce que le chant se métamorphose au bout d’1min30 pour accompagner la noirceur du propos (« So stay away from me, now that you know what kind of man I can be. Breaking hearts is second nature to me. I’ll step over you just to get what I need »). Il nous refait le coup un peu plus loin sur « Home Is » qui commence encore une fois comme une douce balade avant de se métamorphoser en furieux assaut.
Sur « Rain on Me » c’est le contraire, une furie de blast beats s’abattant sur nous au démarrage du titre avant que l’apaisement n’arrive par la suite, avec notamment des chœurs aériens et posés.
C’est ensuite un enchaînement électronique qui conduit à l’interlude « Chemical » contrebalancé par le chant hardcore de John (« If love is just a chemical reaction why is death so different ?! »), avant que l’on débouche sur le single « Breath you In » intégralement chanté en voix claire et sur lequel il vous sera encore une fois difficile d’échapper au refrain qui tue.

Après un « Suicide Pact » explosif, le final de « Daydreamer » a beau paraître un peu terne, l’album pris dans sa globalité n’en reste pas moins un condensé de fun et de bonne humeur qui fait franchement du bien et devient rapidement addictif. Highly recommended !

Tracklist :
1. Chlorine
2. Counting Sheep
3. Nose Bleed
4. Heaven Sent
5. Rain On Me
6. Chemical
7. Breathe You In
8. Home Is
9. Miracle
10. Suicide Pact
11. Daydreamer

krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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