Interview Vanna

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Style: metalcore/post-hardcoreAnnee de sortie: 2016Label: Pure Noise Records

Interview réalisée à Prague le 29 novembre 2016 en compagnie de Davey Muise, chanteur du groupe.

vanna

Comment se passe la tournée avec Beartooth et Trash Boat jusqu’à maintenant ?
Davey (chant): super bien ! Beartooth sont parmi nos meilleurs amis et tourner une fois de plus à travers l’Europe, c’est vraiment le pied ! Et les jeunots de Trash Boat qu’on a embarqués sont tout aussi géniaux, ils sont déjà aussi fous que nous donc c’est parfait !

En parlant de Trash Boat, comment s’est porté votre choix de prendre ce tout jeune groupe anglais en première partie ?
D: En fait c’est grâce au tourneur, il voulait intégrer à notre tournée un groupe anglais et on nous a soumis Trash Boat, on a eu de la chance vu qu’ils sont vraiment cools !

Vous avez déjà pas mal bourlingué car c’est déjà votre huitième tournée européenne, comment ça se passe du coup ? Est-ce que c’est à chaque fois une nouvelle expérience ou ça commence à devenir comme une routine ?
D: Bien sûr qu’il y a de la nouveauté à chaque fois, de nouveaux lieux, de nouveaux groupes qui tournent avec nous. Même si on retrouve parfois des têtes qu’on connait, le public est lui aussi à chaque fois renouvelé, c’est ce qui rend ces tournées excitantes. Puis on fait aussi du tourisme quand on en a la possibilité, se faire une bonne marche et visiter les lieux symboliques des villes dans lesquelles on passe, ça fait du bien après avoir roulé et avant de jouer le soir.

Vous venez de sortir « All Hell », votre sixième album, celui-ci voit une plus grande participation de votre guitariste en tant que second chanteur (à voix claire), est-ce qu’il participe aussi à l’écriture de vos morceaux ?
D: Oui, on écrit en quelques sortes à quatre mains. Il a composé la majorité des riffs de guitare de cet album. Puis moi j’écris mes paroles et il vient ensuite avec ses mélodies pour lesquelles on échange pas mal, je l’aide en fait. Puis avec le reste du groupe, qui apporte ses propres idées, on répète beaucoup et on met tout ça au point pour ensuite pour être complètement prêt pour le studio. Bref, ça marche plutôt bien avec ce mode de fonctionnement.

Vous avez sorti avant cet album un EP uniquement composé de covers de groupes alternatifs, essentiellement de groupes que les trentenaires ont écouté pendant leur adolescence…
D: Oui on voulait faire ça depuis longtemps, ces titres nous ont accompagnés alors qu’on grandissait. On s’est finalement lancés là-dedans avec l’envie de faire kiffer les mecs comme nous, ayant ces mêmes références et puis pour nos plus jeunes fans, pour qu’ils comprennent d’où on vient et qu’ils découvrent ces groupes, et s’ils pouvaient en devenir fans grâce à nous, ça serait dingue. D’après les retours qu’on a eus, ça a pas mal marché à ce niveau, c’est gratifiant !

Vous aviez pensé sortir un album long-format avec uniquement des reprises ?
D: On y a pensé ouais, on avait une vingtaine de titres prêts puis on a finalement opté pour le format EP donc on a dû en choisir cinq. On a dû abandonner d’autres covers de Metallica, Pantera, Nirvana, Pearl Jam, Alice In Chains. Mais qui sait, ça sera peut-être pour un volume 2.

Et vous jouez ces titres en live ?
D: Oui ça nous arrive mais pas pendant cette tournée, seulement quand on joue en tête d’affiche histoire d’avoir plus de temps. D’habitude on place notre cover de Marilyn Manson (« The Beautiful People ») et celle de Smashing Pumpkins (« Zero »).

Vous êtes signés sur Pure Noise Records, comment ça se passe entre Vanna et le label ?
D: Parfaitement bien, c’est un label qui nous soutient à fond, qui nous laisse faire tout ce qu’on veut artistiquement parlant. D’ailleurs pour l’anecdote, le boss du label m’a dit il y a quelques années qu’il avait commencé le label parce qu’il voulait bosser avec des groupes comme Vanna, c’est super flatteur ! Puis voilà, le label est l’un des tous meilleurs en place en ce moment pour tout ce qui est hardcore, metalcore. On a d’ailleurs été l’un des premiers groupes heavy du label et beaucoup d’autres ont suivi. Bref, c’est comme une famille maintenant.

Où puisez-vous vos inspirations ?
D: La poésie que je lis inspire pas mal mon écriture. Je mets dans mes textes beaucoup de moi-même, des histoires personnelles de quand j’étais gamin comme par exemple quand je découvrais sur scène mes groupes préférés de l’époque. Et ça fait comme un cercle car ces mêmes groupes parlaient de thèmes universels vécus par n’importe quel gamin, ça peut être un divorce, ça peut être sur la solitude… J’ai une affection pour ces thèmes, dire aux gamins qui nous écoutent qu’il y a de l’espoir, qu’ils ne sont pas seuls. Bref, tout ça c’est la vie et il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour trouver de l’inspiration ! Je mets simplement mes sentiments dans ma musique, parfois je suis heureux, parfois j’ai les boules, parfois j’ai besoin de parler de mon passé. Les gens pourront ne pas être d’accord avec moi, mais je pense qu’on doit être assez exemplaires et véhiculer un message plutôt positif vu que notre public est assez jeune.

Quel est votre top 3 en matière de groupes ?
D: Difficile question mais sûrement Nirvana, Bush et ces dernières années j’écoute énormément Ghost donc ce groupe mérite mon podium !

Et votre top 3 en matière de groupes avec lesquels vous avez joué et qui vous ont le plus impressionné ?
D: Sans hésiter Everytime I Die, The Chariot et Beartooth. On adore ETID et en live on se prend claque sur claque. La fin de The Chariot nous a attristé mais 68′ est tellement puissant en live que ça compense un peu finalement. Et puis Beartooth, on est potes avec eux depuis longtemps, tourner avec eux est toujours un vrai plaisir !

Merci pour cette interview, un dernier mot ?
D: La tournée passe par Paris donc j’espère que j’aurai le temps d’y déguster une crêpe. On adore nos fans français, ils sont dingues ! En tous cas, allez voir des concerts, Vanna ou d’autres groupes peu importe, mais allez voir des groupes sur scène, c’est là-bas que la magie opère !

Merci à Davey pour sa gentillesse ainsi qu’à Dustin, manager du groupe et Denise de Pure Noise Records pour la mise en place de cette interview.

beunz
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