du Moment

Joliette – El Alphabiotista

Révélations du dernier Fluff Fest, les mexicains de Joliette étaient alors en train de parcourir l’Europe afin de défendre leur dernier EP intitulé El Alphabiotista, soient deux titres tels une synthèse de la force de frappe des quatre gars de Pueblo.

El Ten Eleven – Banker’s Hill

Fondé à Los Angeles en 2002, El Ten Eleven est un duo composé de Kristian Dunn (guitare, basse) et de Tim Fogarty (batterie) délivrant une musique aux confluents du post-rock, du math rock mais aussi de l’electro et de l’expérimental. Entièrement instrumentale, la musique du duo vaut pour son dispositif: l’utilisation par Dunn de guitares/basses double-manche afin de pouvoir s’occuper des deux instruments en même temps en live, tandis que son acolyte maîtrise autant la batterie électronique que la « classique ». Banker’s Hill est la dixième sortie du groupe s’étant forgé son propre style…

Funeral Mist – Hekatomb

Viktoria (Marduk), Hekatomb (Funeral Mist). Deux albums sortis à quelques jours d’intervalle avec comme dénominateur commun l’immense Mortuus/Arioch en tant que frontman et chanteur. Et même plus que simple chanteur/frontman puisque Funeral Mist est SA chose, son projet qu’il mène de main de maître depuis plus de 20 ans (la sortie du premier EP, Devilry, datant de 1998) et sur lequel il prend en charge tous les instruments et la composition.

Bad Mask – Posthumous

Dans le genre gros ascenseur émotionnel, Bad Mask fait très fort ! Absent depuis six ans et un pauvre deux-titres laissé sans suite, l’annonce d’un retour des cinq mathcoreux du New Jersey est apparu comme une bonne nouvelle avant d’apercevoir le nom de ce nouvel EP: Posthumous. Un titre qui veut donc tout dire, cet EP est donc bien le dernier de Bad Mask, une triste nouvelle d’autant plus que ces six titres (laissés dans les tiroirs depuis des années) sont excellents.

Zeal & Ardor – Stranger Fruit

Le premier album de Zeal & Ardor réalisé par le suisse Manuel Gagneux comme une sorte de réponse à un défi lancé sur les réseaux sociaux (allier black metal et musique noire gospel), était devenu un petit phénomène dont on a pas mal parlé sur Internet, entre 2016 et 2017 (l’album ayant été ressorti par le label après le succès en mode « indépendant »). Alors qui dit phénomène et « hype » (toutes proportions gardées) dit aussi « division » entre pro et anti.

Mire – Shed

Dans la famille « claques venues de nulle part » ou plus exactement en l’occurrence de Denver, le duo Mire se pose là. Quand on pense duo américain qui fait du death, on aura tôt fait de penser aux excellents Slugdge (surtout qu’ils ont sorti rien de moins que l’un des albums de l’année en 2018) et même si musicalement on ne décèle pas d’influence directe des uns sur les autres, Mire réussissent comme Slugdge à proposer une musique fantastique qu’il ne sera pas aisé de décrire avec précision.

VLMV – Stranded, Not Lost

Autrefois nommé Alma, le groupe britannique connait un second souffle en stylisant son patronyme en VLMV (mais je présume qu’on gardera la prononciation initiale). Fondé notamment par un membre de Codes In The Clouds (Ciaran Moharan), le duo londonien (complété par le songwriter Pete Lambrou) livre un nouvel album où le post-rock se veut axé sur les atmosphères, tantôt ambient, tantôt plus shoegaze, toujours avec cette touche classique moderne avec son piano, souvent sensiblement proche d’un Radiohead voire d’un Sigur Ros quand le chant tout en fragilité s’ajoute au paysage.

Pogo Car Crash Control – Chroniques et Interview

Clairement, il était plus que temps que l’on fasse connaissance avec la musique de ces français, originaires de seine et marne, qui proposent de donner un coup de jeune au rock français, en lui bottant bien le cul avec un son metal, une attitude punk, et des paroles crétines voire nihilistes chantées en français. Pogo Car Crash Control (P3C) c’est bel et bien tout ça à la fois, et le mélange est rafraîchissant autant qu’irrésistible et jubilatoire.

Panopticon – The Scars Of Man On The Once Nameless Wilderness (I and II)

Pour qui ne le saurait pas encore, Panopticon est le projet d’un mec nommé Austin Lunn produisant sa musique seul chez lui. Autrefois dans le Kentucky, désormais établi dans le Minnesota, le gaillard aura attendu un peu plus de trois ans (bien qu’il y ait eu un split et un single entre-temps) pour sortir The Scars Of Man On The Nameless Wilderness, double-album de 18 (!) titres pour plus de deux heures de musique, on comprend un peu mieux les délais un peu prolongés. Toujours dédié à la nature et à la spiritualité, son black metal mâtiné de folk [...]