alt/indie rock

Sun Q – Charms

Après un EP sorti en 2015 et de nombreux singles (dont un de Noël), Sun Q passe au long-format avec ce Charms. Et du charme il y en a pas mal dans ce premier album des moscovites, notamment sa chanteuse Elena Tiron, ravissant argument de vente pour le groupe qui la place souvent seule sur ses photos promo. Sa voix est elle aussi plutôt séduisante puisque elle se marie parfaitement avec les compos aux accents garage/psychés distillées par ses trois comparses (voire plus, car cet album contient pas mal d’invités).

Bad Sign – Live & Learn

Chez Bad Sign on sait vous balancer un bon gros riff de bûcheron dans la poire. Et comme on ne tourne pas autour du pot et qu’on la joue franc du collier, ces riffs on les balance dès l’entrée, sur l’excellent « Liars & Lovers », histoire de bien mettre l’auditeur en condition pour la suite.

Hundredth – Rare

Se remettre en question quand on est un groupe est quelque chose qui arrive. Cela entraîne parfois des changements de membres, voire de nom ou encore de style. Ce dernier cas est toutefois un peu plus rare, et coïncidence, c’est justement le titre du nouvel album de Hundredth qui a pris une étonnante décision: quitter le monde du hardcore mélodique au profit d’un revival post-punk/shoegaze. De quoi bien calmer les kids dans le pit !

Le Skeleton Band – Tigre-Teigne

Déjà trois ans que l’on s’était fait castagner par les montpelliérains du Skeleton Band, le quartet bourlingueur (les mecs parcourant l’Europe pour défendre ce nouvel album, de l’Allemagne à la Sardaigne) n’a toujours pas son pareil pour nous conter ses aventures de manière plus qu’originale, entre folk et blues.

Tornado Kid – Hateful 10

Et si le renouveau du southern rock passait par la Russie ? Une question qui peut paraître incongrue mais qui peut se poser à l’écoute de ce premier album de Tornado Kid, groupe de Saint-Petersbourg qui a façonné sa musique au son des classiques du genre (ou pas), Motörhead, Wilson ou Everytime I Die (en version plus accessible).

JFDR – Brazil

JFDR est le dernier projet en date de Jófríður Ákadóttir, hyperactive musicienne islandaise que l’on retrouvait jusqu’alors dans divers projets comme Samaris, Gangly ou Pascal Pinon (ce dernier en compagnie de sa soeur, des projets que je vous recommande très chaudement). JFDR étant les consonnes contenues dans son prénom, on pourrait donc considérer ce projet comme son plus personnel.

Mutoid Man – War Moans

Avant de lire la suite si vous n’avez jamais entendu parler de Mutoid Man, je vous invite à faire un détour par la chronique du premier album, Bleeder, petite merveille sortie en 2015, et dont ce War Moans est donc la suite directe. Pas de grosse surprise globalement, on est clairement dans la continuité du précédent album, et on ne peut que s’en réjouir tant le savoir-faire du groupe semble complètement intact.

Youth Killed It – Modern Bollotics

Youth Killed It est une toute jeune formation originaire de Norwich (UK). Les cinq gaillards n’ont pas chômé puisque seulement quelques mois après leurs débuts (en 2016), les voici qui débarquent avec un contrat (avec Rude Records) et Modern Bollotics, premier album mêlant (indie) rock, punk et même des éléments hip hop, le tout avec un côté divertissant et sans prise de tête venant des lyrics…

Trachimbrod – Leda

Après cinq ans de silence suite à la sortie de l’excellent A Collection Of Hidden Sketches, Trachimbrod fait enfin son retour. Leda est complètement à la hauteur de son prédécesseur, les suédois nous livrant une suite inspirée mélangeant screamo, post-rock et shoegaze pour un résultat aux renversantes émotions…

Shattered Blooms – Stained Years

C’est un fait, en musique comme presque partout ailleurs, les modes passent puis reviennent. Shattered Blooms (un nom qui ne vous est peut-être pas inconnu si vous suivez la chaîne Youtube d’un certain Caljbeut et ses « cartoons trash ») vient de Dijon et propose avec ce Stained Years son premier album, illustration du retour en force d’un genre né dans les années 90: le grunge.