alt/indie rock

Movements – RUCKUS!

Troisième album pour les californiens Movements, au nom vous rappelant peut-être une participation au Fixed It All de Paerish. En effet, son chanteur Patrick Miranda apparait sur le titre « You & I » des parisiens, et même si l’approche musicale des deux groupes n’est pas exactement la même, il existe une réelle filiation entre les deux groupes, au point par exemple de sortir leur dernier album le même jour (coïncidence).

Paerish – You’re in both dreams (and you’re scared)

Auréolé d’une popularité grandissante suite à l’excellent Fixed It All (2021), Paerish fait enfin son retour en reprenant ici les mêmes ingrédients que pour son album précédent… ou presque. En effet, le groupe parisien a connu un changement de batteur (Loïc Fouquet remplaçant Julien Louvion) mais a conservé le même type de conception que pour Fixed It All, allant enregistrer à Philadelphie en compagnie de Will Yip (Title Fight, Code Orange ou encore Balance And Composure) et restant sur le label SideOneDummy (Microwave, Violent Soho…). Et si l’album précédent possédait des références, notamment cinématographiques des 90’s, ce nouveau chapitre [...]

Flycatcher – Stunt

Originaire du New Jersey, Flycatcher est un groupe s’étant déjà signalé sur deux albums (Other Things en 2018 et Songs For Strangers l’année suivante) avant de prendre un peu plus de temps avant de sortir ce Stunt. Biberonné au grunge, l’emo et à la pop-punk de la fin des 90’s/début des 2000’s, le quartet propose sur cet EP cinq nouveaux titres aux mélodies particulièrement entêtantes.
Et ça démarre par un excellent « Games » où nostalgie pop à l’ancienne et refrain accrocheur ne font qu’un dans une atmosphère glissant toute seule. « Always Selfish » poursuit dans les mêmes parages, quoique plus énergiques [...]

The Pink Spiders – Freakazoid

Inconnu à mon bataillon, The Pink Spiders est un groupe pourtant expérimenté, sortant avec ce Freakazoid son cinquième album, son premier chez Pure Noise Records (Knocked Loose, Chamber…). Le quartet de Nashville débarque sans prétention avec un album taillé pour la période à laquelle il sort: l’été.

Jaye Jayle – Don’t Let Your Love Life Get You Down

Pour qui n’aurait pas suivi, Jaye Jayle est le projet d’Evan Patterson, autrefois dans Breather Resist (fabuleux hardcore chaotique, écoutez Charmer si ce n’est pas encore fait !) et dans Young Widows (toujours actif malgré leur discrétion depuis la sortie d’Easy Pain et de leur split avec Helms Alee en 2014). Avec Jaye Jayle, le gaillard œuvre dans un style bien à lui enrobé d’une atmosphère ténébreuse affinée sur No Trail And Other Unholy Paths (2018) et Prisyn (2020), son dernier album en date.

Soft Kill – Metta World Peace

Plutôt régulier dans ses sorties, c’est pourtant sans effet d’annonce préalable que Soft Kill a sorti ce Metta World Peace. Le groupe de Chicago, bébé de Tobias Grave, a décidé de livrer une suite à Canary Yellow (2022) en se tournant du côté de la bedroom pop, en en récupérant le caractère expérimental, tout en poursuivant dans son « sad rock », mélange personnel de post-punk, new wave et rock. Plus surprenant, le groupe s’ouvre aussi sur ce nouvel album à un univers hip-hop (complété par quelques featurings), pas du tout hors sujet…

Lurk – Natural Causes

Deux ans après le très sympathique Around The Sun, Lurk fait son retour avec un nouvel EP de seulement six titres, mais bien assez pour électriser votre début d’été ! Car le groupe de Chicago a de l’énergie à revendre et toujours beaucoup de désinvolture.

Lanayah – I’m Picking Lights In A Field…

Actif depuis 2016, Lanayah est une formation US (basée entre Santa Barbara et Seattle) assez énigmatique, transitant entre différents styles très distincts tels que le drone, le shoegaze, le screamo ou le post-metal, le tout dans une optique expérimentale lo-fi. Pour l’anecdote, le groupe a tout enregistré en une prise avant de découper tout ça en huit pistes.

AJJ – Disposable Everything

Autrefois nommé Andrew Jackson Jihad, AJJ en a gardé les initiales mais n’a néanmoins pas perdu son sens de l’ironie, maniée avec son petit succès outre-Atlantique depuis presque vingt ans. En effet, son frontman Sean Bonnette possède une plume acide, dénonçant les travers de la société sans prendre de gants sur fond de folk punk entraînant, mais pas que.

Phoxjaw – notverynicecream

« Pendreee le bâtard ». Ces mots en français dans le texte sont déclamés par une voix féminine désabusée et légèrement robotisée sur le refrain de « lastmancalledjohn ». Arrivé à ce stade de l’album, on n’aura de toute façon plus de doute sur la singularité des anglais de Phoxjaw, qu’ils réaffirment haut et fort sur leur nouvel album notverynicecream dont la pochette est d’ailleurs parfaitement dans le ton. Car non décidément, quelque chose ne tourne pas bien rond chez ces 4 garçons dont on avait déjà pu apprécier les aventures musicales, notamment sur leur premier album longue durée le très bon (mais [...]