ambient/electro

Neo Inferno 262 – Pleonectic

Projet parisien né en 2006 autour de la personne d’A.K.(Vorkreist, Merrimack, Decline Of The I…), Neo Inferno 262 aura connu un très long silence depuis son premier album Hacking The Holy Code. Ce dernier, sorti en 2008, proposait déjà un black metal iconoclaste surplombé d’éléments electro/indus pour un rendu particulièrement hostile. Quinze ans plus tard, le projet est donc réactivé, complété par de nombreux invités provenant de la scène au sens large du terme (de MkM d’Antaeus à Dehn Sora en passant par des membres de Seth ou de Blacklodge… parmi tant d’autres) pour un nouveau carnage futuriste.

Pa Vesh En – Martyrs

Projet solo d’un biélorusse anonyme débuté en 2017, Pa Vesh En produit un black metal qui joue avec les ambiances et l’inconfort. Entre silences et dissonances, la musique du gaillard avait jusque là réussi son alliance malsaine entre black metal d’obédience raw et ralentissements doom écrasants, mais sur Martyrs, il a vu les choses en encore plus grand.

Jaye Jayle – Don’t Let Your Love Life Get You Down

Pour qui n’aurait pas suivi, Jaye Jayle est le projet d’Evan Patterson, autrefois dans Breather Resist (fabuleux hardcore chaotique, écoutez Charmer si ce n’est pas encore fait !) et dans Young Widows (toujours actif malgré leur discrétion depuis la sortie d’Easy Pain et de leur split avec Helms Alee en 2014). Avec Jaye Jayle, le gaillard œuvre dans un style bien à lui enrobé d’une atmosphère ténébreuse affinée sur No Trail And Other Unholy Paths (2018) et Prisyn (2020), son dernier album en date.

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.

Bravery In Battle – The House We Live In

Bravery In Battle est une formation parisienne bossant sur cet album depuis déjà huit ans. Il faut dire que The House We Live In est très ambitieux puisqu’il sort en même temps qu’un film mettant des images sur ce concept-album. Basé sur les paroles de différentes personnes concernées par la question de l’écologie – des scientifiques (dont Hubert Reeves), des philosophes ou encore la présence plus surprenante de Mélanie Laurent – cet album propose une écoute peu commune, entre les divagations inhérentes au post-rock et l’impact de ces spoken words.

fromjoy – S/T

Projet texan très productif (plusieurs singles, un premier album en 2021 et un EP l’an dernier), fromjoy fait le pari de mettre ensemble metalcore et influences electro plutôt diverses. En effet, le groupe de Houston n’a aucun problème et apprécie l’agressivité déversée à coups de gros breakdowns et de syncopes djent mais n’hésite pas à partir dans des ambiances « cyber » tantôt drum’n bass (« machine »), tantôt proche de la vaporwave (« Helios ») et laissant entrevoir des idées carrément… pop, notamment sur « of the shapes of hearts and humans » qui viendra surprendre par son côté zen.

Novembre – Inox

Attention, ce Novembre-là n’est pas le groupe de doom italien ! Novembre est un duo limougeaud composé de L’Amiral (voix) et Le Pendu (instruments), déjà auteur en 2019 d’un EP intitulé Nacre. Quatre ans plus tard, on change de matière au profit de l’Inox, cet acier allant de pair avec l’atmosphère générale de ce premier long-format: froid et tranchant.

The Ocean – Holocene

Même si la sortie d’un nouvel album de The Ocean est (pour moi en tout cas) moins évenementielle qu’elle le fut à une certaine époque (Aeolian et Precambrian restant, probablement définitivement, intouchables à mes oreilles), je garde un respect éternel pour ce groupe qui m’a tellement marqué… et je continue donc toujours de suivre avec grande attention la suite de ses aventures musicales. Et leur précédent album en date, Phanerozoic II, avait du reste permis de raviver mon vif intérêt pour le groupe, intérêt qui s’était émoussé sur le précédent opus du groupe (Phanerozoic I donc) sur lequel le [...]