ambient/electro

Lost In Kiev – Rupture

Sans être forcément le groupe de post-rock le plus exposé de la scène (malgré un nom sonnant actuel à cause du conflit en Ukraine), Lost In Kiev a su en quinze ans d’existence imposer son nom notamment grâce à des tournées en compagnie de groupes divers tels Maserati ou Enslaved. Le groupe parisien revient avec son quatrième long-format (son second chez Pelagic, trois ans après Persona) et nous livre une nouvelle pièce de post-rock au pouvoir cinématique obsédant.

Darko US – Oni

J’aurais très bien pu vous dire de partir tout de suite si vous êtes allergique au deathcore, mais Darko US en propose une version si personnelle qu’il y a là de quoi vous interpeler (c’est mon cas, le style ne me passionnant plus des masses). Le duo composé de Tom Barber (Chelsea Grin) et Josh Miller (Spite) se plait en effet à renouveler le genre en intégrant des atmosphères tantôt electro vaporeuses, tantôt provenant du néo metal (qui vit un véritable retour en grâce), à son extrême brOOtalité instaurant un climat très hostile à cette seconde livraison.

Laurent Damont – SO / NN

Laurent Damont est un pianiste de jazz qui a connu une réputation grandissante en accompagnant Gaël Faye, Milk Coffee & Sugar et Lucien & The Kimono Orchestra. C’est en solo qu’il officie sur SO, premier volet d’une trilogie de courts EP qui propose une musique instrumentale où le piano exprime seul énormément d’émotions.

Holy Fawn – Dimensional Bleed

De l’eau a coulé sous les ponts pour Holy Fawn. Découvert complètement au hasard en 2018 (le très beau Death Spells), le groupe originaire d’Arizona s’est depuis fait un nom, notamment grâce à la pub faite par Randy Blythe de Lamb Of God qui a souvent arboré un t-shirt à leur effigie ou encore par des tournées en compagnie de groupes comme Cult Of Luna ou Deafheaven. Une renommée grandissante enfin concrétisée par un nouvel album, Dimensional Bleed, dont la thématique principale semble être axée sur la mort et le deuil (des titres comme « Death Is A Relief » ou [...]

Bloodbox – Post Human Disorder

Vous n’en pouvez plus d’attendre le nouveau Slipknot ? Avant la chronique de demain (Krakou est sur le coup), voici un groupe masqué tout aussi fan de boucan, mais bien plus que les neuf de l’Iowa en réalité ! Fondé en 2001 en Irlande, Bloodbox s’est relocalisé en Nouvelle-Zélande avant d’être silencieux pendant vingt longues années (le premier album Structure Against Self étant sorti en 2002), un silence enfin terminé puisque le trio fait son retour dans le plus grand des fracas !

Talk Show – Touch The Ground

Talk Show est un jeune quartet londonien dont la popularité a fortement augmenté il y a deux ans avec l’EP These People (dont des titres ont été même diffusés par la BBC). Jouant un post-punk respectant les fondamentaux du genre, les anglais y ajoutent leur touche personnelle, soient une énergie et une modernité sonique qui le rendent particulièrement accrocheur.

Nouns – While of Unsound Mind

Très actif à ses débuts avec plusieurs splits et albums entre 2013 et 2014, Nouns a fait ensuite une pause durant de longues années avant de repointer le bout de son nez l’an dernier avec un court EP (Lonely Place Of Dyin) puis ce While of Unsound Mind. Et si le quartet de l’Arkansas est particulier dans son rythme de sorties, il l’est encore plus en ce qui concerne le contenu de ce nouvel opus. Veuillez bien attacher vos ceintures !

The Devil Wears Prada – Color Decay

Un an après le sympathique ZII, The Devil Wears Prada revient sur grand format. Color Decay est le huitième album du groupe de Dayton (Ohio), souhaitant apparemment pour le coup mettre toutes ensembles leurs multiples influences au milieu de leur metalcore, même leurs envies « grand public ».

thoughtcrimes – Altered Pasts

Fortement attendu depuis l’excellent EP Tap Night, thoughtcrimes débarque enfin avec son premier long-format et le résultat devrait combler les fans de l’un des fameux anciens groupes de Billy Rymer (batterie): The Dillinger Escape Plan (pour rappel il est aussi passé chez End et Glassjaw). En effet, on retrouve sur Altered Pasts toute la versatilité qui caractérisait la bande à Greg Pucciato, capable de mixer violence frontale, passages alambiqués et mélodies captivantes.