black metal

Portrayal Of Guilt – Christfucker

Coucou les revoilou ! Portrayal Of Guilt semble vouloir rejoindre Thou en nombre de sorties en une même année. Non content d’avoir sorti l’un des meilleurs albums de 2021 avec We Are Always Alone et un excellent split en compagnie des non moins excellents Chat Pile, le trio texan revient en appuyant totalement son côté evil avec une cover toute noire, un nouveau logo bien crasseux (ou comme des fils de mandarine selon comment vous vous placez) et un titre entre le provocateur et le risible (ça aussi, c’est vous qui voyez).

Velka – Purgatori Ignis Iudicium

Originaire du Pays Basque espagnol, Velka est une jeune formation anonyme débutée l’année dernière. Après une démo (The Imposed Punishment – 2020) et deux singles, on passe aux choses sérieuses avec ce Purgatori Ignis Iudicium, premier album alliant black et death metal au sein de morceaux plutôt étendus (les durées tournant autour de 7-9 minutes), denses certes, mais avec un pouvoir d’accroche optimal.

Abstracter – Abominion

Etant apparus avec deux premiers albums post-metal/sludge (Tomb Of Feathers – 2012, Wound Empire – 2015), les californiens d’Abstracter ont choisi ensuite d’ajouter pas mal d’extrême à leur son, le rendant pour l’occasion encore plus destructeur et éreintant (par exemple sur le précédent Cinereous Incarnate – 2018). On pourrait parler de continuité avec ce Abominion, pourtant le groupe mené par d’anciens Atrament a vu en son sein quelques mouvements de line-up: le bassiste James Meyer (Vale, ex-Moral Void) est passé à la guitare, son remplaçant (G.) arrive de chez Mefitic tandis que Justin Enis (Ulthar, Void Omnia) est arrivé [...]

RüYYn – S/T

RüYYn, c’est le bébé d’un certain Romain Paulet, seul aux commandes de ce projet black metal s’inspirant de multiples courants du style (atmosphérique, mélodique mais aussi parfois plus raw). Ce premier album éponyme nous l’annonce dès sa cover, on va se les geler à déambuler dans son blizzard !

Begat The Nephilim – II: The Grand Procession

Begat The Nephilim est un groupe du New Hampshire qui apprécie mélanger les genres pour faire sa tambouille. Ainsi dans leur marmite on trouve comme ingrédients: du metalcore, du black metal, du death metal, du metal symphonique et même des soupçons d’autres influences plus discrètes (comme du post-rock pendant « Threnody: Death Of Spring »). Un panel très large qui se déploie tout au long de ce II: The Grand Procession, second long-format annoncé comme un mélange de The Black Dahlia Murder et de Fleshgod Apocalypse.

So Hideous – None But a Pure Heart Can Sing

Après six ans d’absence (suite à Laurestine), So Hideous sort enfin de l’autoproduction en signant sur le label de Michael Kadnar (pas n’importe qui puisqu’il est le batteur de The Number Twelve Looks Like You et de Downfall Of Gaia): Silent Pendulum Records. Et pour l’occasion le « label manager » a intégré le groupe derrière les fûts en même temps que le bassiste DJ Scully (Black Table). Une revue d’effectif qui ne modifie en rien les ambitions musicales de So Hideous, bien décidé à faire cohabiter post-black metal et orchestrations dans un même écrin.

Anti Ritual – Expel The Leeches

2009 paraît si loin, il y a de ça douze ans (déjà !), je débutais sur Eklektik et écrivais la chronique du fabuleux Söndra & Härska des suédois Totalt Jävla Mörker, pépite de crust hardcore qui mélangeait alors fureur extrême et mélodies épiques. Si le groupe s’est fait discret depuis, il a tout de même sorti un honorable court EP en 2015, mais celui-ci n’atteignait pas la majesté de ce second album. Mais alors pourquoi je parle de ce groupe aujourd’hui sur la chronique d’Anti Ritual ? Parce que les danois viennent de sortir ce qui aurait pu être [...]

1914 – Where Fear And Weapons Meet

Pour ceux qui n’auraient pas croisé leur nom ces dernières années (deux albums précèdent celui-ci), 1914 est un groupe ukrainien basant sa musique sur la Première Guerre Mondiale, poussant même le concept jusqu’à revêtir des costumes de soldats de l’époque et à se nommer d’après des matricules. Mais plus qu’un simple folklore patriotique, 1914 permet surtout de se replonger dans des dates phares de ce conflit sur fond d’un black/death metal très bien foutu.

Ghorot – Loss Of Light

Moins en vue ces derniers temps, la scène de Boise, Idaho (avec comme fer de lance Bone Dance devenu Throes il y a quelques années), continue pourtant à livrer des groupes de barbus spécialisés dans le béton armé. Nos trois gaillards du jour se nomment Ghorot et ne s’en tiennent pas qu’au poids. Ils y ajoutent en effet un peu gel hivernal puisque les atmosphères distillées sur les cinq titres de ce Loss Of Light (titre qui va de soi) s’imprègnent de ce pouvoir glaciaire allant autant du côté du black metal que du côté du post metal.

Kolossus – K

One-man band italien mené par un certain Helliminator, Kolossus est un projet de black metal puisant ses inspirations, comme beaucoup d’autres, dans la scène black metal scandinave. Ayant démarré de manière assez traditionnelle l’an dernier avec The Line of the Border, premier album au son plutôt cru et primitif, K marque un nouveau départ pour notre gaillard transalpin, incrustant généreusement des moments atmosphériques à son black metal.