black metal

Demande à la poussière – S/T

Tirant son nom du best-seller de John Fante, Demande à la poussière est un jeune groupe parisien monté l’an dernier autour de Jeff Grimal (ex The Great Old Ones). Ce dernier a réuni autour de lui des musiciens au background divers puisque l’on retrouve des gens qui sont ou ont été dans Omrade, No Return ou encore Würm. Signé sur Argonauta Records (qui se fait mine de rien un catalogue de qualité), le groupe délivre un premier album très dense d’un black metal infusé de différents genres annexes et intégralement chanté en français.

Dysylumn – Occultation

Deux ans après l’EP Chaos Primordial, les lyonnais de Dysylumn font leur retour avec ce Occultation, l’occasion pour nous replonger dans l’obscurité que ce soit au niveau sonore comme au niveau visuel semblant signifier un retour dans l’espace. Le black/death metal teinté de doom du groupe se défait (quasi) intégralement du chaos qui l’habitait autrefois pour partir désormais dans des structures beaucoup plus claires, toujours majestueuses.

Faanefjell – Dovrefall

Le mélange entre folk, viking et black metal est souvent un piège, la scène dite pagan ayant connu une certaine hype il y a quelques années nous gratifiant de groupes plutôt festifs tels que Finntroll, Trollfest et autres Korpiklaani, rameutant en festival de nombreux gueux descendant des bières dans leurs cornes en plastique. Une exposition (et un succès) ne permettant pas vraiment de distinguer les groupes à la musique plus « sérieuse ». Faanefjell appartient à cette catégorie, s’affirmant davantage comme des héritiers de Windir.

Atrament – Scum Sect

Atrament fait enfin son retour ! Composé d’actuels et anciens membres de la fine fleur de la brutalité californienne actuelle (Vastum, Necrot, Mortuous, Abstracter, Moral Void, Black September), le quartet vient donner une suite toute aussi véhémente à son excellent premier LP. Mélangeant une fois de plus la radicalité du crust/punk à la putréfaction du black/death, la recette est une fois de plus une orgie de bestialité.

Dödsrit – Spirit Crusher

Si vous n’étiez pas au courant, Totem Skin n’est plus. Le groupe de blackened crust suédois a décidé de cesser ses activités il y a un peu plus d’un an. Christoffer Öster, son guitariste, n’est pas resté très longtemps sans rien faire puisqu’il a fondé un nouveau projet solo nommé Dödsrit, un projet qui a sorti un premier EP en juillet dernier avant d’en donner déjà une suite deux petits mois plus tard, le bonhomme ayant l’air assez hyperactif !

Bonjour Tristesse – Your Ultimate Urban Nightmare

Bonjour Tristesse est un one-man band allemand, fan du best-seller de Françoise Sagan (on s’en doute), monté en 2008 par un certain Nathanael (ayant fait ses armes dans Agrypnie, Heretoir ou Thränenkind, qui a changé de nom l’an dernier en King Apathy). Le titre de l’album et son artwork en disent long sur son contenu: Your Ultimate Urban Nightmare traite donc du sentiment de dépression dans nos sociétés modernes industrielles, le tout sur fond de black metal.

Entropia – Vacuum

Ça démarre avec un long titre de 15 minutes, « Poison » qui joue sur la répétition, on y retrouve le côté psychédélique et même spatial, qu’on avait déjà goûté sur l’extraordinaire Ufonaut, mais on se demande d’abord si tout cela n’est pas un peu trop long… Et puis cette petite mélodie insidieuse s’ajoute à l’affaire quelques minutes avant la fin du morceau et marque les premiers points de la galette.

Imperial Triumphant – Vile Luxury

Découvert avec l’EP Goliath (2013) chroniqué en ces pages, de l’eau a coulé sous les ponts depuis pour Imperial Triumphant, trio new-yorkais ayant sorti depuis un second full-length (Abyssal Gods – 2015) et deux EPs avant d’intéresser Gilead Media et Throatruiner Records pour sortir ce Vile Luxury. Pour l’occasion, le groupe en a profité pour se refaire une image où la couleur or apparaît comme centrale: de son nouveau logo à sa cover en passant par ces étranges masques dont sont désormais affublés leurs membres, il y a ici un fil rouge (enfin doré, pardon). Mais il y a [...]

deathandserenity. – S/T

deathandserenity. est de ces projets mystérieux qui constellent Bandcamp et Soundcloud. Quasiment pas d’info mis à part sa provenance (Chicago), le dénommé « J » pourrait bien être un étudiant composant/enregistrant tout dans sa chambre comme un musicien confirmé souhaitant se faire plaisir à côté de son groupe. Après recherche, la réponse est la seconde option puisqu’il s’agit du guitariste de Portals, groupe de death du coin. En tous cas, le gaillard bénéficie pour son premier EP d’un son donnant l’impression de sortir d’un studio pro, de quoi idéalement servir trois compos d’un post-black metal très bien foutu.