black metal

Cattle Decapitation – The Anthropocene Extinction

Hautement respectés dans la sphère du metal extrême, les bouchers végétariens Cattle Decapitation font leur retour avec un septième album, tranchant toujours dans le lard… pardon dans le tofu. Pas de grand bouleversement à l’horizon: si vous avez apprécié Monolith Of Inhumanity, vous allez certainement vous délecter de The Anthropocene Extinction.

Pale Chalice – Negate The Infinite And Miraculous

Quatre ans après le très bon EP Afflicting The Dichotomy Of Trepid Creation (sorti sur The Flenser, label de Have A Nice Life et Botanist parmi d’autres), les beumeux de San Francisco Pale Chalice passent sur Gilead Media (Thou, Ash Borer…) afin de livrer leur premier long-format au titre tout aussi charmant. Negate The Infinite And Miraculous est un album de black metal puisant ses inspirations dans les différents affluents du genre, dans la veine exsangue de l’USBM actuel comme dans la vague « traditionnelle » première du nom.

Atrament – Demo MMXV

Sentient Ruin ne chôme décidément pas et continue à dénicher des petits groupes gravitant autour de leur sphère de prédilection, à savoir le crust/sludge et assimilés. Cette fois-ci c’est au niveau local que le label a sorti un petit groupe qui n’en veut. Atrament est en effet un groupe originaire d’Oakland, Californie, qui sort un deux-titres sobrement nommé Demo MMXV.

Dendritic Arbor – Romantic Love

Quand tu perds foi en l’humanité, rien de tel qu’un peu d' »amour romantique » pour se remettre. C’est justement le programme de Dendritic Arbor, adepte des caresses du black metal et des bisous du grindcore pour un mélange trop choupinou.

Immortal Bird – Empress/Abscess

Originaire de Chicago, Immortal Bird est un jeune groupe ayant sorti un EP en 2013 (Akrasia, mixé par un certain Kurt Ballou s’il vous plait !) avant de passer au long-format cette année avec ce Empress/Abscess. Influencé par bon nombres de styles issus du metal ou du hardcore, ce court album (cinq titres pour 31 minutes quand même, mixé par Colin Marston (Krallice, Behold… The Arctopus) cette fois, se révèle être une sacrée bonne surprise !

Bosse-De-Nage – All Fours

Originaire de San Francisco, Bosse-De-Nage joue dans l’ombre depuis sa création il y a une dizaine d’années. Chiffrant ses démos comme ses albums (deux démos et trois albums avant celui-ci), le groupe a eu les projecteurs braqués sur lui grâce à un split avec l’un des groupes les plus en vue ces dernières années: Deafheaven. Sensiblement dans la même veine que ces derniers, c’est donc auréolés d’une nouvelle « notoriété » grâce à cette exposition (entre guillemets hein) que sort All Fours, leur bien nommé quatrième album.

Earthmother – S/T

« Hé les copains, ça vous dit de monter un groupe de black metal ?
– Ah nan, moi je veux faire du postcore bien lourd !
– Moi je veux faire du hardcore tout court !
– Moi du shoegaze !
– Heu, ça vous dit pas plutôt de faire du Katatonia ?
Bon bah ok, on a qu’à faire un mélange de tout ça ! »
Et c’est ainsi que naquit Earthmother, groupe de Floride qui a eu semble-t-il un peu de mal à se décider sur sa direction musicale…

Gribberiket – Knefall

Gribberiket est un obscur groupe issu de l’underground norvégien formé en 2008 du côté de Bergen. Si vous êtes calé dans la scène régionale, peut-être avez-vous déjà posé les oreilles sur ce groupe et son Knefall, premier album sorti en 2013 et réédité cette année par Dead Seed Productions ? Ou bien sur Utarm, l’autre projet de sa tête pensante SFS ? Que ce soit le cas ou non, cette réédition permet de se (re)pencher sur cette intéressante formation sortant des fjords scandinaves.

Arcturus – Arcturian

On pourrait gloser pendant des plombes sur la production décevante (ou le mix tout plat au choix) de ce nouvel album d’Arcturus. Sauf que d’une part on est trop content d’avoir un nouvel album à se mettre enfin dans les oreilles, et d’autre part on se rend compte que la production s’inscrit finalement dans la droite ligne de celle des précédents albums. Et c’est d’ailleurs certainement à cause de ce son si particulier qu’on reconnaît la patte et le style Arcturus, et ce dès les premières secondes de « The Arcturian Sign ».

Abaton & Viscera/// – Diade(ms)

Voilà un petit moment que je reçois les productions de Sentient Ruin Laboratories, jeune label américain qui déniche des perles un peu partout, mais attention ce sont des perles qui ont roulé dans des endroits bien cracras ! Cette fois, le label (et une foultitude d’autres) a jeté son dévolu sur deux groupes italiens pas si inconnus que ça (pour qui s’intéresse un peu à cette scène), Abaton et Viscera///, pour un (trop) court split intitulé Diade(ms).