black metal

Skálmöld – Ýdalir

En matière de folk/viking metal, j’avoue avoir un peu lâché l’affaire ces dernières années avant que l’on me propose de chroniquer ce Ýdalir, sixième album des islandais de Skálmöld. Actif depuis quasiment quinze ans avec un line-up n’ayant jamais changé (malgré des activités annexes comme des participations live en compagnie de Finntroll ou Eluveitie), le groupe poursuit à sa guise son exploration de la mythologie nordique et autres sagas islandaises (avec des inspirations venant aussi du poème du Grímnismál).

Panzerchrist – Last Of A Kind

Parmi les groupes représentatifs du death metal made in Denmark, Panzerchrist a toujours eu une place à part dans cette scène. Actif depuis trente ans mais silencieux depuis dix ans (suite à la sortie de leur 7th Offensive), le groupe d’Aarhus fait son retour complètement relooké, il est fini le temps des tanks (qu’on retrouvait sur chaque cover d’albums depuis des années) ! En effet, du line-up originel ne reste que Panzergeneral (basse/claviers, autrefois batteur), et tout le reste du groupe a été changé sur ce Last Of A Kind ! Exit Bo Summer et son énorme growl et [...]

Clot – Grief Tethers

Jeune groupe d’Atlanta formé l’an dernier, Clot débarque avec un premier album intitulé Grief Tethers. Sur ce dernier, le quintet se réapproprie le grindcore en lui adjoignant de nombreux à-côtés, tant des instruments parfois incongrus comme un saxo ou une clarinette basse (difficilement décelables au milieu du bordel) ou encore des synthés pour quelques effets noise.

Neo Inferno 262 – Pleonectic

Projet parisien né en 2006 autour de la personne d’A.K.(Vorkreist, Merrimack, Decline Of The I…), Neo Inferno 262 aura connu un très long silence depuis son premier album Hacking The Holy Code. Ce dernier, sorti en 2008, proposait déjà un black metal iconoclaste surplombé d’éléments electro/indus pour un rendu particulièrement hostile. Quinze ans plus tard, le projet est donc réactivé, complété par de nombreux invités provenant de la scène au sens large du terme (de MkM d’Antaeus à Dehn Sora en passant par des membres de Seth ou de Blacklodge… parmi tant d’autres) pour un nouveau carnage futuriste.

Agriculture – S/T

Jeune formation de L.A au nom particulièrement random étant apparue l’an dernier avec un premier EP (The Circle Chant), Agriculture pourrait bien devenir un très gros groupe avec ce premier album éponyme. Une raison à cela: cette approche primitive et dramatique du post black metal/blackgaze/ce que vous voulez (que les californiens nomment ici « ecstatic black metal ») qui fait forcément écho à Yellow Eyes ou surtout aux débuts de Liturgy er de Deafheaven.

Disimperium – Grand Insurgence Upon Despotic Altars

Deux ans après le monstrueux Malefic Obliteration, Disimperium ne s’est pas calmé, bien au contraire ! Le quartet de Portland reste inchangé tant dans son effectif (composé de membres de Misrule, Ascended Dead et Funerelic) que dans sa recette perso, amalgame apocalyptique de black, death et grind infusé dans les eaux les plus croupies qui soient. Autant vous dire que Grand Insurgence Upon Despotic Altars n’est pas le genre d’album à se passer comme berceuse !

Mizmor – Prosaic

Très prolifique depuis son lancement en 2012, Mizmor est le projet solo d’un certain A.L.N (que vous avez peut-être aperçu à la batterie sur les lives de Hell), ayant sorti trois véritables albums avant ce Prosaic (à côté de nombreux EPs, compilations et des collaborations en compagnie de Thou ou Emma Ruth Rundle entre autres). Composé de quatre titres fleuves (durant entre huit et quatorze minutes), ce nouvel album propose une combinaison personnelle de black metal et de doom/sludge.

Pa Vesh En – Martyrs

Projet solo d’un biélorusse anonyme débuté en 2017, Pa Vesh En produit un black metal qui joue avec les ambiances et l’inconfort. Entre silences et dissonances, la musique du gaillard avait jusque là réussi son alliance malsaine entre black metal d’obédience raw et ralentissements doom écrasants, mais sur Martyrs, il a vu les choses en encore plus grand.

Wilczyca – Magija

Magija, c’est avant tout une pochette WTF qui interpelle instantanément. Du black metal à cheval ? C’est quoi ce masque étrange que porte le second protagoniste du groupe vêtu par ailleurs d’une côte de maille ? On restera avec nos interrogations. Duo polonais (Louve aux instruments, Nidhogg au chant) formé du côté de Varsovie en 2019, Wilczyca (beaucoup de points au Scrabble) s’est tout de suite illustré en sortant les albums plus vite que son ombre, ainsi trois albums et un split en compagnie d’Ossements sont déja parus avant ce Magija.