black metal

Entropia – Vesper

Originaire de Pologne, Entropia est un jeune groupe dans l’air du temps. En effet, le groupe mixe black metal, postcore et shoegaze, nomme ses morceaux « de manière conceptuelle » avec des noms d’illustres inventeurs/personnages historiques et met tout ça en libre téléchargement sur sa page Bandcamp. Un genre d’optique vu et revu sur les blogs spécialisés ces dernières années, si bien que c’est avec une certaine méfiance que se présente cet album, la faute à des wagons de groupes du style de qualité aléatoire.

Deuil – Acceptance/Rebuild

Monté sur les cendres d’Isaiah (excellent groupe de screamo dans la lignée des meilleurs groupes francophones parmi les pionniers du genre tels que Mihai Edrisch ou Sed Non Satiata), Deuil est un jeune groupe liégeois ayant décidé de troquer le screamo en faveur d’un style plus en vogue actuellement, à savoir un bâtard de sludge/doom et de black metal.

Peste Noire – Peste Noire

Lard ou cochon? On n’est jamais très sûr avec Famine et sa noire peste, donc on ne s’attardera pas durant de longs paragraphes sur l’approche et l’idéologie probablement douteuses du chef de file de ce désormais fameux projet. Mon approche de cet album se fera uniquement en considérant qu’on a affaire ici à du pur entertainment, j’ai donc décidé de ne pas prendre au premier degré les paroles des morceaux qu’on trouve sur ce nouvel opus.

Watain – The Wild Hunt

Vous les voyez? Ils sont là, planqués, en embuscade, prêts à passer à l’action. Prêts à assassiner d’avance et à clouer au piloris le nouvel album de Watain, ce groupe qualifié de false par nombre d’adorateurs de Satan. Ce qu’il récolte aujourd’hui, Erik Danielsson, leader du trio suédois l’a bien cherché à coup de provoc’ et de déclarations chocs. C’est aussi la rançon du succès, lorsque l’on commence à faire son trou et à dépasser les frontières du milieu replié sur lui-même du black metal.

Deafheaven – Sunbather

C’est une hype incroyable qui entoure depuis plusieurs semaines la sortie de ce deuxième album de Deafheaven. Pensez donc, les critiques deviennent tous fous, les notes culminent, même Pitchfork sont fans, et rien qu’un coup d’oeil sur Metacritic et son score de 95% suffit à mesurer à quel point le monde du net s’excite à l’écoute de cet album. Kezako donc? Et bien Deafheaven est un peu l’incarnation parfaite de la vague post-black qui submerge la musique depuis quelques mois maintenant.

Christicide – Upheaval of the Soul

Auteurs d’un premier album très prometteur – une usine à riffs bien black aux accents un poil thrashisants , les petits français reviennent achever leur auditoire avec ce très attendu Upheaval of the Soul.
« To conquer the night, and to become the night… A.M.S.G. » annonce le livret à l’ouverture du jewelcase. En ouvrant le dit livret, on trouve en son cœur une photo live du groupe (d’ailleurs assez énorme à voir en live, si vous avez l’occasion!) flanquée d’un « Death is the puberty of the soul ». Bien, le ton est donné, Christicide nous offre donc son voyage de l’âme.

Rorcal – Vilagvege

S’il reste des survivants à l’abyssal Heliogabalus, la précédente offrande du groupe qui n’est constituée que d’une unique piste de 70 minutes de doom suffocant, ceux-ci peuvent se réjouir du retour du Rorcal. Les suisses sont en effet sortis de leur gouffre pour mieux y retourner, cette fois avec un peu de feu directement importé des enfers…

Hope Drone – S/T

Les amateurs de post-rock auront reconnu la référence à la lecture du nom du groupe, pour les autres sachez que Hope Drone est le titre d’un morceau (ou plutôt de l’intro live) d’un éminent groupe du genre qu’on ne présente plus: Godspeed You! Black Emperor. Si l’on suit cette logique, un groupe qui s’affuble d’un tel nom devrait donc jouer du post-rock pur et simple ?

Inter Arma – Sky Burial

Nous y voilà donc, après la chronique de l’EP Destroyer, Inter Arma sort enfin son nouvel album chez Relapse. Premiers constats : la pochette est superbe et l’album dure quasiment 70 minutes. Le travail de digestion de la bête prendra donc forcément un peu de temps. Un peu mais pas trop si vous avez déjà posé vos esgourdes sur Destroyer (et si vous ne l’avez pas fait c’est mal), car Sky Burial reprend 3 des 4 titres présents sur l’EP. Quitte à aller dans cette voie, on s’étonne que le groupe n’ait pas choisi d’aller jusqu’au bout en conservant [...]

Rotting Christ – Κατά Τον Δαίμονα Εαυτού

En entamant l’écoute de cette dernière cuvée Rotting Christ, j’attendais un bon album, pas inoubliable mais sympa à écouter. C’est là où on se dit que les grecs ont encore plus d’une corde à leur arc, car rien ne m’avait préparé à me prendre une telle claque.
Dès les premières notes, cet album me fait penser à l’excellent Sanctus Diavolos, impression qui n’ira qu’en se confirmant au fur et à mesure des écoutes. Le son est toujours excellent, la prod un poil plus ample et chaleureuse que sur Aealo. Si l’ambiance revient à un Sanctus Diavolos, les riffs assassins [...]