death/grind

Neid – Still Offensive

Figure de l’underground italien, fondé en 2007 (mais issue de nombreuses formations de la décennie précédente), Neid est un trio de grindcore à la très riche discographie (essentiellement constituée de splits, comme tout groupe du style qui se respecte !) et aux paroles contestataires. Sur ce nouvel EP, le groupe de Viterbo a tenu à célébrer la scène punk et hardcore italienne des années 90.

Ornamentos Del Miedo – Escapando A Través De La Tierra

Pour qui n’a pas fait LV1 espagnol, laissez-moi vous traduire le nom du groupe et le titre de son nouvel album: Ornements de Peur – S’échapper à travers la terre. Un programme bucolique n’est-ce pas ?
Auteur de déjà quatre albums auparavant (en sept années d’existence, jolie moyenne), ce prolifique projet nous vient d’Espagne et est un one-man band d’un certain Angel, officiant dans de nombreux projets tels que Graveyard Of Souls ou Ad Nebula Nigra. Pour celui-ci, le gaillard propose une version très atmosphérique du funeral doom.

Puteraeon – Quindecennial Horror

Comme le nom de l’EP l’indique, Puteraeon souffle sa quinzième bougie mais a un peu loupé le coche puisque l’album sort en 2024, ce qui en fait désormais seize (à quelques mois près). Rien de grave pour le quartet suédois, ou plutôt si puisque toujours aussi adepte justement du death old school de leurs compatriotes Grave. Quindecennial Horror propose cinq titres issus de vieilles démos ici réenregistrés, soient vingt minutes de riffs de bûcherons entourés de mélodies plutôt entrainantes.

Apogean – Cyberstrictive

Il va sans dire que le Canada est l’eldorado du death technique, les amateurs du genre le savent déjà. Alors voici un petit nouveau à ajouter à vos discothèques, Apogean en jouant une version inspirée des œuvres d’Orwell ou Bradbury. Technique oui, mais aussi très variée, ce qui en fait tout son intérêt…

meth. – Shame

Oh qu’ils ont l’air choupis ces meth., tellement accueillants sur leurs photos promo avec leurs fleurs, on passerait volontiers un pique-nique au parc avec eux ! Mais pas de méprise, nulle trace de pop punk ensoleillée à l’horizon, les cinq gars produisent une musique totalement aux antipodes, comme si leur bonheur apparent « tait passé en version toute négative.

Necrowretch – Swords of Dajjal

Premier contact pour moi avec la musique des français de Necrowretch via ce Swords of Dajjal dévastateur, véritable torpille de black death haineux, à l’image du personnage de cette pochette qui n’inspire pas confiance, c’est le moins que l’on puisse dire.
Une pochette qui permet également de se rendre compte des inspirations du combo, qui évoque cette fois dans sa musique les Dieux Maures, ces divinités nord-africaines peu connues. Evidemment l’angle satanique et sombre de ces croyances est celui choisi par Necrowretch et cet habillage n’est d’ailleurs pas que cosmétique, les français ayant le bon goût de nous proposer [...]

Thy Shining Curse – Theurgia

Projet solo d’un grec nommé Leonidas Diamantopoulos, Thy Shining Curse est né en 2021 avec un concept intrigant, chaque compo de ce Theurgia (« travail divin » en grec) ayant pour axe thématique la « transgression du monde physique ». Un concept ambitieux se matérialisant sous la forme d’un death metal symphonique.

Spectral Voice – Sparagmos

Habitué aux splits (l’un avec Vastum, l’autre l’an dernier avec Undergang) depuis leur énorme premier album (Eroded Corridors Of Unbeing – 2017, considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre du doom-death, lui conférant aussi sec le statut de culte), autant dire que l’excitation dès l’annonce du second album de Spectral Voice est montée crescendo, surtout pour l’amateur de cavernes et des monstruosités qui aiment s’y tapir !

Job For A Cowboy – Moon Healer

Dix ans de silence radio enfin brisés, les quatre gaillards de Job For A Cowboy reviennent surtout pour célébrer leurs vingt ans d’existence ! Ce nouvel album à la cover « métaphysique » très chargée, totalement dans les tons de leur précédent (Sun Eater – 2014) nous propose ni plus ni moins qu’une suite logique de leur death progressif teinté de quelques légères incursions en -core (mais le temps du culte Doom, leur premier EP époque Myspace sorti en 2005, est très très loin !).

[Mini-chroniques] Rattrapage mensuel (janvier 2024)

Chaque mois, c’est la même chose, il y a beaucoup, beaucoup trop d’albums qui sortent ! Alors oui, c’est la preuve que la (les) scène(s) se porte(nt) bien, mais au moins une centaine de sorties par semaine, ça demande beaucoup de temps pour tout écouter voire écrire quelque chose dessus. Et alors que janvier est passé à la vitesse de l’éclair (malgré un ressenti plus conséquent, avouons-le), énormément d’albums sont passés à la trappe. Voici donc un petit rattrapage (qu’on va tenter de faire mensuellement) sur quelques sorties/découvertes valant le coup d’oreille (si elles n’y ont pas déjà atterri [...]