death/grind

Fawn Limbs – Sleeper Vessels

Déjà un an depuis l’implacable Harm Remissions, premier long-format pour le trio finlando-américain Fawn Limbs. Les gaillards ayant alors repoussé les limites en matière de musique aussi lourde que chaotique (avec en plus pas mal d’invités issus de groupes bien virulents, eux aussi), un second volume apparaît comme une sacrée réjouissance pour l’amateur de déstructure(s). Et quand Fawn Limbs annonce se faire mixer par un certain Pedram Valiani (Frontierer, Sectioned), voilà de quoi faire grimper en flèche l’intérêt pour ce second album.

Dkharmakhaoz – Proclamation ov the Black Suns

Mystérieuse entité en provenance du Belarus, Dkharmakhaoz se compose de She (voix) et He (instruments) dont la réunion déploie un black metal annoncé comme expérimental. Pourtant Proclamation ov the Black Suns, leur premier album sorti chez Iron Bonehead Productions, s’oriente plus franchement du côté du black orthodoxe, voire post black, atmosphérique et dissonant à la fois.

Dephosphorus – Sublimation

Bientôt 10 ans que nous les suivons, nos amis grecs de Dephosphorus… et même si on les a toujours aimés, je dois avouer à titre personnel avoir été un peu moins enthousiasmé par la toute dernière (enfin avant-dernière du coup) sortie en date, Impossible Orbits, que mon camarade Shaq avait de son côté adoré. Je trouvais cet opus un peu trop monolithique et trop uniformément frondeur même si on y retrouvait indéniablement le son Dephosphorus, desservi néanmoins par une production malheureusement un peu brouillonne. C’est un album que je n’ai donc pas autant écouté que ses prédécesseurs mais cela [...]

Napalm Death – Throes of Joy in the Jaws of Defeatism

Cela faisait bien longtemps que Napalm Death n’avait pas laissé passer autant de temps entre deux albums, puisque ce nouvel album déboule 5 ans après le précédent (l’excellent Apex Predator – Easy Meat). Le groupe avait néanmoins su occuper la scène et rester dans l’esprit de ses fans, avec la sortie en 2018 d’une énorme compilation de b-sides et autres morceaux figurant jusque-là sur des compilations ou des versions spéciales de leurs albums (Coded Smears and More Uncommon Slurs). Il nous a également régalé en début d’année 2020 en sortant un inédit en mode « single », le formidable « Logic Ravaged [...]

Rituals – Invicta

Jeune groupe australien formé en 2017, Rituals sort avec ce Invicta son second EP après Neoteric Commencements (2018). Officiant dans un death metal mélodique inspiré par la scène scandinave, le trio parvient à éviter les clichés du style en se concentrant sur des riffs puissants complétés par des vocaux bien gras.

Deadlight Sanctuary – Thaumaturgical Rites Of The Damned

Projet solo du leader de Goatkraft, black/death norvégien qui a sorti son premier album (Sulphurous Northern Bestiality) sur le prolifique Iron Bonehead Productions, Deadlight Sanctuary retrouve son label préféré (qui collabore pour le coup avec les gouleyants Sentient Ruin Laboratories) pour livrer son premier EP. Thaumaturgical Rites Of The Damned se distingue conséquemment du black/war metal, rapide et furieux de Goatkraft.

Bain de Sang – Sacrificed For A Load Of Filth And Lies

Groupe parisien contenant des gens provenant de chez Blockheads, Comity, Judoboy et Aenima (aaah nostalgie en lisant ces derniers noms !), Bain de Sang annonce la couleur par son patronyme: rouge sang. Prenant la suite de We Are The Blood We Are The Fear (2015), ce nouvel EP est à l’image de sa (très réussie) cover: un pur carnage !

Drouth – Excerpts From A Dread Liturgy

Autrefois nommé Contempt, Drouth vient de Portland et se compose de membres expérimentés, certains ayant fait leurs armes chez Vermin Womb ou Petrification. Pour son second long-format, le groupe a atterri chez Translation Loss Records (Wake, Teeth ou encore Rosetta) qui renouvelle encore une fois son roster en matière de metal extrême. Car Drouth en joue, et bien !

Duma – S/T

Figurez-vous qu’une scène grind existe en Afrique, Duma s’étant assimilé à cette scène depuis quelques années même si sa musique contient énormément d’autres influences. Le duo Sam Karugu/Lord Spike Heart s’est établi à Nairobi (Kenya) mais a campé à Kampala (hoho!), capitale de l’Ouganda, plus précisément aux Nyege Nyege Studios, explorateur sonore local, où ils resteront pas moins de trois mois afin d’enregistrer ce Duma (« noirceur » en langue kikuyu, dialecte kenyan), mélange d’influences metal et d’electro très sombre.

Aversio Humanitatis – Behold The Silent Dwellers

Trois ans se sont écoulés depuis le très bon EP Longing For The Untold, les mystérieux Aversio Humanitatis ont depuis été discrets avant de signer chez Debemur Morti Productions (Blut Aus Nord, White Ward, Archgoat…). Behold The Silent Dwellers arrive donc comme le second long-format (neuf ans après Abandonment Ritual) de ce trio – dont il est désormais possible de trouver l’identité (deux vénézuéliens et un espagnol qui ont déjà une solide expérience dans divers projets UG) – dans la droite lignée de son prédécesseur. La base est en effet similaire, soit une alliance bien opaque de black metal [...]