death/grind

Monolithe – Okta Khora

Groupe bien connu de la sphère doom, Monolithe a déjà presque vingt ans au compteur et n’en a pas pour autant perdu sa flamme créatrice, la preuve avec ce Okta Khora qui n’est autre que son huitième album. Le chiffre huit qui est d’ailleurs l’élément central de ce nouvel opus: il y a huit titres, chacun dure 8 minutes 8 secondes ou bien 4 minutes 4 secondes (et même avec des variantes), et sa durée est de 48 minutes ! Outre l’aspect mathématique qui attire déjà l’intérêt, la thématique va encore plus loin puisqu’elle nous narre l’histoire d’une civilisation [...]

Destroyed In Seconds – Divide And Devour

Monté en 2008 par des membres de Phobia, Eat The Living et Necrosic, Destroyed In Seconds (simplifié en DIS) est de ces groupes qui prennent du vieux pour en faire du neuf. Entendons ici un cocktail de riffs bien ravageurs issu des scènes old-school crust/d-beat et swedish death, ce qui nous donne un panel d’influences allant de Discharge à Entombed. Pourtant le groupe de Los Angeles se distingue de ces références en se drapant d’une production moderne bien imposante.

Burden of Life – The Makeshift Conqueror

Nous sommes à peine à la moitié de l’année 2020, et la liste des albums de qualité déjà en lice pour le podium de fin d’année ne fait que s’allonger… Et autant le dire tout de suite, ce n’est pas The Makeshift Conqueror qui va venir simplifier la tâche des mordus de listes de fin d’année…
Voilà en effet des aliens dont le seul objectif, outre de produire de la musique de grande qualité, semble être une fois de plus de faire tout ce qu’ils peuvent pour se rendre le plus inclassables possible… Et ils y parviennent brillamment, car [...]

Methwitch – Indwell

Projet né de l’imagination torturée de Cameron McBride (Voidgasm), Methwitch aurait pu être un groupe de deathcore lambda comme il en existe des wagons sauf que le gaillard apprécie brouiller les pistes, expérimenter et repousser les limites de la violence. Indwell part de cette base deathcore et se voit injecté de très nombreux autres éléments issus d’autres genres (black metal, grind, chaos) et surtout d’une ambiance dérangeante faite de bruits parasites et de nombreuses dissonances.

Barishi – Old Smoke

Il y a 4 ans, je tombais éperdument amoureux de Barishi, dont je découvrais simultanément les 3 sorties existantes à date (un EP et 2 albums). Je considère encore à ce jour ce groupe comme l’une de mes plus belles rencontres musicales. J’étais donc fort logiquement impatient de découvrir la suite de leurs aventures discographiques… Malheureusement j’étais passé à côté d’un événement important survenu fin 2017 soit un an après la sortie de l’énorme Blood from the Lion’s Mouth : le départ du chanteur Sasha Simms. Les photos promo de ce nouvel album m’ont par conséquent tout de suite [...]

Fange – Pudeur

Alors qu’on avait à peine digéré (non sans peine) l’excellent Punir, Fange est de retour avec Pudeur, nouvel album à l’artwork ne laissant pas indifférent comme on en a l’habitude avec ce quartet, pardon ce trio puisque le batteur est parti…et n’a pas été remplacé. Enfin si, il a été remplacé par une boite à rythme, ce qui affirme encore plus la volonté de Fange de s’aventurer dans des contrées industrielles tout en conservant ce (dé)goût pour le pilonnage et la crasse.

Night Crowned – Impius Viam

Jeune groupe monté en 2016 à Gothenburg autour de J. Jaloma (batteur de Dark Funeral, ex-Nightrage), Night Crowned tente de faire revivre le death/black metal mélodique façon Dissection. En effet, ce premier album Impius Viam contient de très nombreux éléments nous ramenant vers Storm Of The Light’s Bane, notamment cette faculté à combiner la puissance ravageuse du black/death à la suédoise et des mélodies provenant d’atmosphères très travaillées, voire de passages acoustiques.

Machine Girl – U-Void Synthesizer

Machine Girl fait son retour deux ans après The Ugly Art, le duo formé par Matthew Stephenson (production, voix) et Sean Kelly (batterie, même si l’essentiel des rythmiques seront assurées par des boites à rythme il interviendra à multiples reprises) revient avec un album iconoclaste, mix personnel de punk/metal (parfois carrément grind) et d’electro (sous quasiment toutes ses formes) pour un résultat détonnant pour mieux faire imploser vos fragiles boites crâniennes.

Wake – Devouring Ruin

Les canadiens de Wake (qu’on avait pu découvrir sur un split avec les grecs de Dephosphorus en 2012) officient depuis 10 ans maintenant dans un registre pour le moins extrême, partant d’une base grind, sur laquelle ils ont su progressivement développer d’autres types d’influences, entre black/death, ambiances lourdes et passages plus atmosphériques.
Un gros fourre-tout juste pour embêter (on s’en doute) les chroniqueurs cherchant à les rattacher à un genre bien précis. Mon camarade Beunz avait déjà été convaincu par le premier « album » (plutôt expéditif du reste, avec 8 titres pour 19 minutes) du groupe en 2016,  et les [...]

Ruinas – Ikonoklasta

Projet monté par Rober Bustabad, tête pensante de Machetazo (groupe culte de la scène death/grind espagnole), Ruinas est le genre de groupe idéal pour se vider la tête en cette période de confinement. Le gaillard et son acolyte batteur (prénommé Angel) nous proposent en effet un son death/grind typique mais ponctué de séquences touchant au sludge voire au d-beat qui transforment un simple album défouloir bas du front en quelque chose d’un peu plus nuancé qu’il n’en a l’air.