death/grind

A Scar For The Wicked – The Unholy

Le premier contact avec un album se passe généralement avec sa cover, donnant envie d’écouter son contenu si elle nous plait, mais ayant l’effet totalement inverse si l’on ne la trouve pas a notre goût. C’est le second cas qui s’est produit pour The Unholy, second EP des canadiens d’A Scar For The Wicked dont l’artwork assez clichesquement moche semble provenir d’une imprimante de mauvaise qualité. On part donc sur un mauvais apriori qui sera heureusement un peu oublié par la qualité sonore du groupe d’Ottawa.

Assumption – Absconditus

Aaah les vacances d’été, pour celles et ceux qui ont la chance d’en avoir et de pouvoir voyager, la Sicile semble être une destination toute trouvée pour profiter de la mer et du soleil. Sauf qu’Assumption vient nous démontrer que le temps peut aussi être très ténébreux par là-bas ! Ce duo fondé en 2011 par des membres de Haemophagus (aussi actifs dans bien d’autres projets) entend en effet assombrir l’atmosphère en délivrant un doom/death original.

Dead Shape Figure – Cacoëthes

En quinze ans d’existence, Dead Shape Figure a connu une ascension fulgurante avec une signature sur Season Of Mist pour leur premier album (The Grand Karoshi – 2008) avant de revenir sur un label plus modeste (Dynamic Arts Records) puis de carrément se taire pendant cinq longues années. Cinq années durant lesquelles les finlandais changeront quelques membres avant de revenir sur une nouvelle structure (Inverse Records) avec ce Cacoëthes, reprenant les choses où elles avaient été laissées…

PlasticBag FaceMask – How To Kill A Dead Franchise

Rescapé de l’époque Myspace, PlasticBag FaceMask est un duo de chambre d’ados (devenus grands) originaire de Fresno (Californie) composé de Jacob Lee (chant, tout instruments) et de Patrick Hogan (chant, batterie). Tous deux officient dans un style complexe assez difficile à définir: d’une base hardcore/metal assez ouverte, le groupe prend des libertés rythmiques (devenant souvent franchement chaotiques) et barde donc ses morceaux de (très) multiples changements de plans. Une frénésie couplée à une boulimie créative (cet album étant leur seizième sortie en dix ans d’existence) qui leur a valu de figurer sur l’un des compilations de Mathcore Index, dénicheur [...]

Obsolete Theory – Mudness

Actif depuis 2010, Obsolete Theory aura attendu huit ans avant de sortir un premier véritable album (ils ont seulement sorti une démo et deux singles entre-temps). Du temps pour affiner son identité sonore et surtout composer au millimètre près ce Mudness, un titre qui aurait pu présager d’un album de stoner voire de sludge, or les italiens ont préféré explorer le metal extrême sous presque toutes ses formes, notamment du black, du death et du doom avec un rendu on ne peut plus massif.

Mire – Shed

Dans la famille « claques venues de nulle part » ou plus exactement en l’occurrence de Denver, le duo Mire se pose là. Quand on pense duo américain qui fait du death, on aura tôt fait de penser aux excellents Slugdge (surtout qu’ils ont sorti rien de moins que l’un des albums de l’année en 2018) et même si musicalement on ne décèle pas d’influence directe des uns sur les autres, Mire réussissent comme Slugdge à proposer une musique fantastique qu’il ne sera pas aisé de décrire avec précision.

Bridge Burner – Null Apostle

Mini-bémol d’entrée en découvrant le visuel de ce Null Apostle, la trop forte ressemblance de la cover avec celle de Cette Erosion de Nous-Mêmes de Nesseria (toutes deux réalisées par Alex Eckman-Lawn qui a un peu trop recyclé ses idées/couleurs à mon goût) font partir sur un léger apriori. Un détail qui va heureusement être balayé par le son qu’il contient ! Découvert en 2015 avec l’EP Mantras Of Self-Loathing, Bridge Burner revient avec un premier long-format suite à sa signature sur l’excellent label australien Art As Catharsis. Désormais un peu plus exposés, les néo-zélandais reprennent les choses là [...]

Lychgate – The Contagion In Nine Steps

Troisième album et nouvelle évolution pour Lychgate. Le groupe anglais mené par sa tête pensante Vortigern poursuit sa quête doom/black metal théâtralo-avant-gardiste mais jouant sur The Contagion In Nine Steps avec plus de retenue sur les orchestrations sans pour autant perdre cette atmosphère d’église abandonnée…

Split Cranium – I’m The Devil And I’m OK

Il y a tellement de groupes à mettre à l’actif d’Aaron Turner (l’ex-Isis qui se transforme peu à peu en ours d’après les photos): après Old Man Gloom, Twilight, Sumac et Mamiffer, voici Split Cranium, formé en 2012 avec quelques musiciens finlandais desquels il ne reste plus que Jussi Lehtisalo et Tomi Leppänen (tous deux dans le groupe Circle). Le reste du line-up étant complété par la compagne de Turner Faith Coloccia (Mamiffer) et par Nate Newton (Converge). Une réunion quelque peu disparate qui n’augurait aucunement du style appréhendé par ce désormais « supergroupe », le crust/d-beat !

Aeviterne – Sireless

Jeune groupe new yorkais récemment monté par des musiciens expérimentés: Garett Bussanick (chant/guitare, ex-Tombs, Flourishing), Eric Rizk (basse, ex-Flourishing) et Ian Jacyszyn (ex-Castevet, Pillory), Aeviterne livre avec ce Sireless un premier apercu en deux titres de leur vision toute personnelle du death metal, très technique mais habitée d’une ambiance singulière.