death/grind

Ch’ahom – Knots Of Abhorrence

Si l’on se donne la peine de chercher un peu, il y a une véritable scène metal aux thématiques préhispaniques. On connait Xibalba et son pendant doom/death Tzompantli mais assez peu de groupes de black metal. Pourtant il existe une véritable scène underground implantée essentiellement au Mexique avec des groupes aux noms évocateurs tels que Nextlahualini ou Tzitzimitl (parmi beaucoup d’autres). Ch’ahom vient donc s’ajouter à la liste, sauf que l’origine du groupe a de quoi surprendre puisque ce trio est… allemand !

Madre – Embryo

Projet aux 2/3 italiens monté par le prolifique Luciano Lammana (figure de la scène electro locale), Gregorio Luciani (Derelict) et par le français Laurent Clément (The Reptilian Session, ex-Christicide), Madre vous propose une plongée dans un univers de sci-fi aussi horrifique qu’oppressante à l’image de la cover d’Embryo, son premier album (représentant, on suppose, une sorte de fœtus d’alien). Joignant electro et metal avec tous les potards à fond, autant dire que l’écoute ne va pas être confortable !

Blood Incantation – Luminescent Bridge

Ah ça, il y en a eu des gens décontenancés par Timewave Zero ! En effet, cet album totalement ambient/new age sorti l’an dernier étant à mille lieues de l’habituel death alambiqué de Blood Incantation, beaucoup de fans ont prié très fort pour que ce ne soit qu’un one-shot (même si certains l’auront tout de même apprécié !). Luminescent Bridge vient donc avec deux nouveaux titres pour les rassurer ?

Svartkonst – May The Night Fall

Svartkonst, c’est le projet solo de Rickard Törnqvist, chanteur du très bon (et trop méconnu) groupe de sludge/post-metal suédois Switchblade. Alors que ce dernier n’a rien sorti depuis 2016, le vocaliste s’est alors attelé à ce projet, ayant déjà sorti deux albums – Devil’s Blood en 2018 et Black Waves deux ans plus tard – qui comme leurs noms l’indiquent (un peu), évoluent entre black et death metal. Et quand une personne reconnue pour son boulot sur les atmosphères immersives (Switchblade en contenant beaucoup) s’attaque à du metal extrême, vous pouvez être sûr qu’une certaine sensibilité y sera présente. [...]

Summer vibes… (mini-chros estivales)

Et en un clin d’œil, l’été est parti (même si l’on en a pas trop l’impression vu les chaleurs persistantes quasi partout) et octobre est déjà arrivé… Mais revenons un peu en arrière où, entre deux parties de pétanque avec vos voisins de camping ou séances de baignade prolongées pour cause de chaleur extrême, beaucoup ont décroché des sorties estivales. Alors certes, leur nombre a peut-être été un poil moins dense que le reste de l’année mais quelques albums intéressants s’y trouvent. Retour sur quelques uns…
Oxx – The Primordial Blues (Nefarious Industries)

Les groupes danois ont vraiment [...]

Goatburner – Fatal

Goatburner est l’un des multiples projets de Keijo Niinimaa (ici renommé en « Kaos »), vocaliste finlandais réputé de Rotten Sound, Morbid Evils ou Age Of Woe, accompagné ici par le batteur « Spider » (aussi actif chez Skulmagot et Ratface). Sortant quatre ans après un premier album (Extreme Conditions), ce Fatal annonce mixer grindcore et death metal avec un son à l’ancienne, alléchant.

Alkaloid – Numen

Numen est le troisième album d’Alkaloid, groupe initialement conçu comme un side project par des musiciens allemands ayant été membres de Necrophagist, Obscura et Dark Fortress – entre autres-. Je suis amateur de ces groupes et fan de ce projet depuis le début, d’autant que ces gars semblent utiliser Alkaloid pour produire leurs compositions les plus expérimentales et progressives, et la présence de Morean (chanteur de Dark Fortress) apporte une touche unique à leur musique, étant capable de voix variées, des growls les plus profonds à des voix claires originales.
Le groupe de nouveau avec cet album mélange des [...]

Karras – We Poison Their Young

Trio expérimenté constitué de Yann Heurtaux (guitare, Mass Hysteria), Etienne Sarthou (batterie, ex-Aqme, Deliverance) et Diego Janson (chant/basse, Sickbag), Karras est actif depuis 2017 et compte déjà un album à son actif (None More Heretic – 2020). Pour leur seconde offrande, le groupe s’est à nouveau amplement inspiré de L’Exorciste, film culte a qui le groupe doit d’ailleurs son nom puisque le personnage du prêtre se nomme Damien Karras.

Cannibal Corpse – Chaos Horrific

Et de seize albums pour Canniboule ! Le légendaire groupe représentant pour beaucoup LE death metal aura attendu à peine deux ans pour livrer une suite à l’acclamé Violence Unimagined, album qui marquait alors les débuts d’un nouveau guitariste et non des moindres puisque c’est Erik Rutan (Hate Eternal) qui débarquait alors pour faire secouer les crinières (en lieu et place de Pat O’Brien). Chaos Horrific marque surtout trente-cinq ans dédiés à la cause du death metal version gore, ce n’est donc pas aujourd’hui que Cannibal Corpse va mettre de l’eau dans son hémoglobine.

Gory Blister – Reborn From Hatred

Véritable institution du death metal, Gory Blister est né en 1991 et malgré quelques changements de line-up, le trio revient toujours aussi brutal qu’à ses débuts. Reborn From Hatred est le septième album du groupe (stabilisé depuis l’arrivée du chanteur St.John en 2012), ce dernier opérant là une mixture équilibrée de death moderne et old school, technique, brutal et mélodique à la fois.