emo/screamo/noise

Wounded Touch – Americanxiety

La scène hardcore metal actuelle bouillonne considérablement en ce moment, de jeunes pousses vont et viennent avec aplomb et atomisent l’espace avec leur mix violence/chaos/énergie (citons par exemple Pupil Slicer ou Vein.fm dernièrement). Ajoutons Wounded Touch dans cette catégorie, jeune formation du Michigan qui aime le bordel et les espaces clos.

Bleed – Somebody’s Closer

Fin des 90’s, début des années 2000, explosion du néo metal et autres variantes du rock « dur » (aussi appelé alternatif), lecture assidue de Rock Sound (parce qu’on a pas encore l’adsl), ça vous rappelle quelque chose ? Si vous vous reconnaissez là, Bleed apparaît comme l’une des nouvelles sensations qui n’aurait pas dépareillé à l’époque en tête de gondole du magazine de Thomas VDB (oui, il était rédac chef à l’époque). *Soupir nostalgique*

Bitter Branches – Your Neighbors Are Failures

Pour l’amateur de hardcore (aussi punk, noise que post), Bitter Branches représente sûrement l’un des supergroupes les plus excitants du moment. Constitué de Matt Ryan (Calvary) and Kevin Sommerville (Lighten Up) aux guitares, Dan Yemin (Paint It Black, Lifetime) à la basse, Jeff Tirabasi (Walleye) à la batterie et enfin l’emblématique Tim Singer (Deadguy, Kiss It Goodbye) dont les vocaux sont immédiatement reconnaissables, cette jeune formation de vétérans de la scène 90’s officie dans une optique discordante et rageuse.

Big Water – Park

Trio composé de membres de Bummer et de Canyons, Big Water revient moins d’un an après avoir livré son premier long-format …And I’m All Out Of Shit To Fuck Up (sorti en mai 2021). Les gars de Kansas City sortent avec Park cinq nouveaux titres dans la lignée de leur album, quelque part à la frontière du screamo, du post-hardcore (premier du nom) et du noise rock.

Through The Noise – Tragedies

En attendant leur second album, les suédois de Through The Noise nous servent un petit apéro histoire de nous faire gentiment patienter. Tragedies ne contient que trois titres (qui figureront peut-être sur leur prochain album qui viendra d’ici quelques mois) tournant autour de personnages issus de la mythologie grecque.

Modern Error – Victim Of A Modern Age

Modern Error, c’est le projet de Zak et Kel Pinchin, duo de vrais frères jumeaux fusionnels dans leur vie perso comme en musique. Victim Of A Modern Age, leur premier album, repose sur une écriture très riche, entre inspirations philosophiques et cinématographiques, tout en ayant une fiche promo un brin pompeuse décrivant leur concept à la manière du commentaire composé que tu écrivais au lycée (« C’est une vérité universellement reconnue: la vie est une question d’équilibre. La dualité de la lumière et de l’ombre; l’intérieur et l’extérieur; le social et le personnel. Thèse, antithèse et éventuellement synthèse », heu okay…).

Cloakroom – Dissolution Wave

Cloakroom célèbre ses dix ans avec ce Dissolution Wave et vient par la même occasion briser cinq ans de silence après le très bon Time Well. Toujours chez Relapse, le trio originaire de l’Indiana revient à nouveau avec son shoegaze si personnel agrémenté de space rock au fuzz maousse, présentant pour l’occasion un concept particulier abordant la question de l’humanité, de l’art, de l’abstrait, tout ça avec une narratologie du côté de la cosmologie.

Depleted Uranium – Origins

Originaire du Canada (de Toronto plus précisément), Depleted Uranium est un quartet énervé respectant le port du masque (à gaz). Origins est leur second album (leur premier éponyme étant sorti en 2018) mais correspond en réalité à leur premier. Et c’est là que vous vous dites « hein quoi ?! ». Explication: l’enregistrement (en live) de ce dernier a eu lieu en 2010, le groupe a conservé tout ça et le sort cette année tel un prequel afin de montrer d’où il vient.

Underoath – Voyeurist

Underoath qui sort un nouvel album, on est loin de l’évènement de l’année soyons clairs. Reconnaissons cependant que le précédent album des américains sorti il y a 4 ans, était plutôt réussi dans un genre très « fast food music ». La prise de contact avec ce Voyeurist se fait évidemment d’abord par la pochette, pour le moins… moche. Une mochette déjà aujourd’hui et il y a fort à parier que ce type d’effet visuel déjà cheap et daté aujourd’hui aura pris encore plus cher d’ici 3-4 ans. Bref, mauvais départ les gars, mais ne nous arrêtons évidemment pas au plumage [...]