emo/screamo/noise

Peste – S/T

Rencontre entre membres de la fine fleur du hardcore italien (Tutti I Colori Del Buio, Haram, If I Die Today, Papazeta), Peste est un jeune groupe turinois qui annonce la couleur dès sa pochette: un nœud coulant à l’image de leur punk-hardcore. Brutal, nihiliste et sans concession, voilà le topo des cinq titres radicaux offerts sur ce premier EP.

Can’t Swim – This Too Won’t Pass

Après deux EP, Can’t Swim poursuit son chemin sur Pure Noise Records et passe au LP, l’occasion de se rendre compte que la marge de progression perçue sur Fail You Again continue. Sans foncièrement modifier sa manière de jouer ou de composer, le groupe du New Jersey maîtrise aujourd’hui ce qu’il fait, une pop punk à l’impact sur-développé évitant de tomber dans la facilité juvénilo-mièvre.

Great Falls – A Sense Of Rest

Great Falls est un trio de Seattle composé de gars ayant un sacré background, ceux-ci ont en effet fait leurs armes chez Kiss It Goodbye, Deadguy, Undertow, Jarboe ou encore Jesu. Autant dire qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie en matière de noise hardcore. Le noise hardcore qui va avoir les premiers rôles à nouveau sur ce A Sense Of Rest, quatrième album faisant suite à une discographie très riche avec notamment quelques splits (dont un avec Thou) et autres démos.

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Great Grief – Love, Lust And Greed

En plus d’être un pays touristiquement attrayant, l’Islande regorge de groupes tout aussi intéressants. Pas mal de groupes de black metal qui se sont forgés une solide réputation (de Zhrine à Svartidaudi en passant par Sinmara), et un peu moins célèbre, une scène hardcore tout aussi digne d’intérêt. Parmi elle, Great Grief, quartet qui n’en est pas là à son bout d’essai puisqu’il a déjà sorti un album Ascending // Descending (2014) et un split avec les américains de Bungler.

Live-report – Silent Planet/Acres/Comrades

Concert au Rock Café (Prague) le 10/12/2018:
Trois ans après mon premier live-report à Prague (celui d’In Hearts Wake), voilà que j’ai revécu le léger sentiment de gêne qui vient lors de la réalisation que ton nom n’est pas sur la guestlist. Non pas que je sois un énorme fan de Silent Planet (cf. ma chronique de leur album), ni d’Acres que j’avais pu voir il y a quelques mois avec Paerish, c’était surtout Comrades, groupe survolé rapidement avant de venir qui avait suscité mon intérêt. Bref, après une petite honte devant la fille de l’entrée, je suis [...]

Saves The Day – 9

Groupe fondateur du mouvement emo premier du nom, Saves The Day est né en 1998 et ne compte désormais que Chris Conley (chant/basse) comme membre fondateur. Sortant après un hiatus de cinq ans, 9 est comme il se nomme, le neuvième album du groupe, un album qui tend à faire comme dans le temps, distiller des émotions sur un rock aussi mélancolique qu’énergique.

Euclid C Finder – EUCLID C FINDER!

Comme promis après le très excitant premier EP A Standard Basis For The Set Of All Discontent, Euclid C Finder remet le couvert avec sa suite qui s’annonce tout aussi folle. Cet EP est une nouvelle tornade mélangeant chaos et grind, le tout avec un côté euphorique toujours aussi entraînant.

Portrayal Of Guilt – Let Pain Be Your Guide

Sortant de nombreux formats courts depuis l’an dernier (EP, démos et un split avec les excellents Street Sects), Portrayal Of Guilt passe enfin à l’étape supérieure avec ce Let Pain Be Your Guide, premier album d’une mixture de screamo et d’autres éléments sombres, le tout balancé avec une brutalité inouïe.

The Great Sabatini – Goodbye Audio

Quatre ans après Dog Years, le quartet québécois The Great Sabatini fait son retour, en autoproduction cette fois. Le groupe montréalais montre ici une nouvelle fois au travers ce nouvel album son amour immodéré pour les années 90, principalement du côté noise de la force.