emo/screamo/noise

Driftoff – Modern Fear

A force de tourner ensemble, les groupes arrivent à s’entendre tellement bien que parfois, leurs membres en viennent à se mélanger pour en former un nouveau. C’est ici le cas pour Driftoff qui est la réunion de membres de Rosetta, Junius, City Of Ships et Superblonde. Si la plupart d’entre eux ont leur groupe d’origine tournant autour du post-hardcore, on était loin de s’attendre à en trouver dans cette optique !

Boston Manor – Saudade

Jeune formation anglaise venant de Blackpool, Boston Manor aurait certainement bien voulu voir le jour de l’autre côté de l’Atlantique tant leur musique correspond en tous points aux canons du genre pop-punk en vogue sur les college radios US. Pourtant, malgré cette évidente filiation, le jeune groupe sort un EP quatre-titres qui tente de rafraichir le genre, qui tente…

Absded – Nukem

Quintet formé en 2013 dans le département du Lot, Absded a déjà de nombreuses sorties à son actif comme l’atteste sa page Bandcamp. EPs, albums et même un live ont déjà été sortis par le groupe sans que son nom ne soit parvenu à mes oreilles jusqu’alors. Nukem, leur nouvel EP trois-titres est un nouvel argument de poids pour s’y mettre !

Full Of Hell – Amber Mote In The Black Vault

Full Of Hell est LE groupe de grind sous le feu des projecteurs (si vous me passez l’expression) dont tout amateur du style a forcément entendu parler ces derniers temps. Les gars du Maryland multiplient en effet les sorties ces dernières années, des EPs, des splits avec des groupes confirmés (Code Orange Kids), d’autres moins connus mais qui mériteraient plus d’exposition (Calm The Fire, Goldust), d’autres carrément inattendus (Merzbow avec qui les gars montrent leur attachement à tout ce qui touche au mot « noise »), tout ça en attendant un futur split collaboratif (qui annonce du lourd) avec The Body [...]

Fucking Werewolf Asso – Why Do You Love Me Satan?

Derrière ce nom de groupe fleuri, ce titre d’album un tantinet débilitant et cette cover qui aurait pu faire partie d’un décor de film d’horreur de série Z, se cache un groupe suédois mélangeant punk et sons 8-bit tirées de vieilles consoles. Tout un programme pour un album bien barré !

Infinity Girl – Harm

Originaire de Brooklyn, Infinity Girl ce sont quatre jeunes gars bercés par la scène post-punk/shoegaze des années 80/90. Un groupe de plus dans le créneau me direz-vous, oui mais à l’instar d’un Cheatahs, ces mecs ont choisi de suivre une voie certes « hommage » mais contenant tout de même quelques libertés par rapport au genre originel…

Coldrain – Vena

La scène post-hardcore « à la ricaine » actuelle pond des œufs un peu partout, j’en veux pour preuve Coldrain, groupe japonais dont on n’aurait jamais pu savoir la provenance avant de recevoir la fiche promo de ce Vena, soient onze titres comprenant pas mal de poncifs inhérents au genre mais aussi pas mal de qualités pour qui apprécie un tant soit peu le style.

The Rodeo Idiot Engine – Malaise

Un album tous les deux ans, tel est le rythme que semble s’imposer The Rodeo Idiot Engine. Restant sur le bon souvenir de l’éprouvant Consequences (2013), la réception du nouvel album des basques s’est faite avec une certaine excitation et une réelle curiosité devant la nouvelle appellation donnée à leur genre: du « blackened screamo ». Alors, Malaise ou bien ?

Svalbard – One Day All This Will End

Dans le top de tête des jeunes groupes anglais ayant émergé ces dernières années, Svalbard donne enfin une suite à leur excellent EP Gone Tomorrow sorti il y a deux ans et à leurs trois titres parus sur le split avec Pariso. Cette suite s’appelle One Day All This Will End, soient huit nouveaux titres alliant puissance et rage avec une sensibilité faisant la différence.

Totem Skin – Weltschmerz

 
Second véritable album pour Totem Skin après le très bon Still Water Runs Deep (je vous avais pour ma part déjà parlé d’eux au travers de leur excellent EP These Ghosts Are Haunting Our Halls) et surprise en découvrant cet artwork, faisant penser à un John Baizley (Baroness) au rabais (signé en réalité par Chris Panatier, qui est français). Une cover pas vraiment à mon goût qui ne fait que renforcer la claque provoquée par la première écoute de ce Weltschmerz (et le plaisir durant les suivantes).